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EAN : 9782354902223
344 pages
Relié (11/02/2020)
4.67/5   3 notes
Résumé :
« Dites-leur de viser haut ! »

Telle est l une des dernières instructions qu Arnaud Desjardins a souhaité que l on transmette à ses élèves. Éric et Sophie Edelmann se font ici l écho de cette audace de vivre, de cette quête d Absolu qui implique de jouer sans tricher le jeu de l existence.

Dans un heureux contraste entre féminin et masculin, leur parole conjuguée invite à la pratique d un enseignement éternellement contemporain issu d u... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le chemin de la transformation intérieure ne passe pas par le jugement d'un aspect ou un autre de soi-même ni par le fait de se rabaisser à ses propres yeux. Ce n'est pas le reproche qui est transformateur, mais l'accueil, l'acceptation et la vision neutre de ce qui est. Ainsi, toute condamnation est une forme de rejet qui génère la division et renforce par conséquent ce que l'on cherche à éliminer. Cette direction est sans issue et ressemble à un cercle infernal, parce que la division intérieure ne fait que se renforcer. Swami Prajnânpad l'explique en ces termes à un disciple indien, Sumangal Prakash ; " Il n'y a rien à réprimer, il n'y a pas de censure, pas de considération de bien ou de mal. Car, en tout premier lieu, le jugement de valeur en lui-même est faux, c'est une illusion (...) J'ai deux yeux. Si quelque chose arrive à l'un des deux et si l'autre n'a rien, vais-je arracher le mauvais oeil et le jeter? Non, je l'accepte comme il est. Je le laisse là où il est et j'utilise l'autre oeil. Je les accepte tous les deux comme ils sont. Je ne rejette pas l'oeil endommagé. Je ne lui refuse pas son existence parce qu'il est là. De la même façon, je ne peux me détruire. Je ne peux pas m'ôter une partie de moi-même. Je dois tout intégrer... Aucune division à l'intérieur de moi...
Cette division seule est la source de tous les malheurs et de toutes les souffrances.
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Dans le monde actuel, la recherche de stimuli de plus en plus nombreux et intenses est plutôt la marque d’un affaiblissement de la sensibilité et d’une incapacité à être réceptif à ce qui est délicat et subtil. Les impressions doivent être massives et grossières pour solliciter la perception, de la même façon qu’une personne devenant sourde aurait besoin d’augmenter le volume pour finir par percevoir quelque chose. C’est une sorte d’escalade sans fin, car l’augmentation exagérée du son contribue elle-même à la surdité.

La diminution de la réceptivité et de la sensibilité conduit le mental à rechercher des sensations fortes afin d’être amené à ressentir une intensité qui s’est émoussée progressivement. Cela explique en partie le succès à grande échelle d’un certain type de productions musicales ou cinématographiques. Les impressions doivent être exagérément accentuées afin de pouvoir dépasser le seuil d’insensibilité et traverser l’épaisseur cotonneuse propre à la torpeur ou à l’anesthésie. Nous mettons des remparts pour nous isoler de notre essence profonde et pour voiler les contradictions et les stratégies de l’ego.

Dans la perspective d’un cheminement intérieur, l’enjeu principal consiste à déjouer de tels tampons et, même si la difficulté est de taille, elle n’est pas insurmontable.

... Le chemin vers une plus grande réceptivité et une plus grande vulnérabilité est long et nécessite des efforts autant précis que persévérants. Redevenir comme de petits enfants est une tâche de longue haleine, car avant de retrouver une innocence première, il faut préalablement retrouver une capacité naturelle à être ouvert aux autres et aux circonstances. Une telle ouverture passe impérativement par la réceptivité à l’égard de ce que l’on porte en soi.
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JE ME VOYAIS EN HAUT DE L'ESTRADE

Tout jeune encore , j'ai voulu méditer
Bien décidé à très vite progresser
La tête farcie de spiritualité
J'étais certain d'être bientôt éveillé
Je faisais partie des purs, des initiés
Le chemin était ma revanche, ma fierté
Je regardais de haut la mécanicité
Des pauvres gars complètement emportés
Je me voyais déjà en haut de l'estrade
Posture impeccable, vénéré de tous, le regard lointain
Je me voyais déjà en haut de l'estrade
Détaché de tout, mais très satisfait d'être au bout du chemin
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La vigilance ne se pratique pas fondamentalement à partir d'un espace d'effort et de volonté, mais en particulier à partir de la gratitude envers le maître à partir de la part essentielle de nous-même, de Soi ou du But ( tel que chacun se le représente - que ce soit la Paix, la Liberté, la Connaissance de l'Être, peu importe, pourvu que ce soit quelque chose que l'on aime et donc qui nous attire parce que cela nous fait envie, réorganisant ainsi naturellement notre ordre de priorité intérieure).
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Le chemin de la transformation intérieure ne passe pas par le jugement d'un aspect ou un autre de soi-même ni par le fait de se rabaisser à ses propres yeux. Ce n'est pas le reproche qui est transformateur, mais l'accueil, l'acceptation et la vision neutre de ce qui est. Ainsi, toute condamnation est une forme de rejet qui génère la division et renforce par conséquent ce que l'on cherche à éliminer. Cette direction est sans issue et ressemble à un cercle infernal, parce que la division intérieure ne fait que se renforcer. Swami Prajnânpad l'explique en ces termes à un disciple indien, Sumangal Prakash ; " Il n'y a rien à réprimer, il n'y a pas de censure, pas de considération de bien ou de mal. Car, en tout premier lieu, le jugement de valeur en lui-même est faux, c'est une illusion (...) J'ai deux yeux. Si quelque chose arrive à l'un des deux et si l'autre n'a rien, vais-je arracher le mauvais œil et le jeter? Non, je l'accepte comme il est. Je le laisse là où il est et j'utilise l'autre œil. Je les accepte tous les deux comme ils sont. Je ne rejette pas l’œil endommagé. Je ne lui refuse pas son existence parce qu'il est là. De la même façon, je ne peux me détruire. Je ne peux pas m'ôter une partie de moi-même. Je dois tout intégrer...
Aucune division à l'intérieur de moi...
Cette division seule est la source de tous les malheurs et de toutes les souffrances.
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