Un soldat anonyme a déserté son armée pour échapper à la violence et aux atrocités de la guerre.
Pour fuir le monde, il se réfugie dans une cabane isolée de son enfance.
Sa vie bascule lorsqu'une femme en fuite croise son chemin et trouble ses projets.
Paul, mathématicien est-allemand, a disparu tragiquement.
Fidèle à son côté du Mur de Berlin, il est resté engagé malgré l'effondrement des idéologies.
Le récit offre des extraits de correspondances entre Paul et Maja, son grand amour empêché, qui a choisi une carrière politique de l'autre côté du mur.
Déserter est un roman qui tisse habilement deux récits distincts, entrelacés dans des chapitres alternés. L'auteur nous plonge dans des thématiques profondes telles que la guerre, la désertion, l'amour et l'engagement.
En lisant
Mathias Enard, on accepte une séance de CrossFit pour nos neurones. Son exigence d'écriture nous pousse à être attentifs, à imaginer, à réfléchir.
Déserter est un roman qui nous invite à explorer les méandres de l'âme humaine, à travers des personnages marqués par la guerre, la passion et la quête de sens. Une lecture exigeante, mais profondément enrichissante.
Personnellement, je n'ai pas réussi a m'abandonner complément à cette lecture, je n'ai pas saisi tout le sens de l'écriture de l'auteur qui reste fidèle à son style et mais malgré tout, je suis fière d'avoir mené au bout un autre de ses romans.