Histoires de Noël pour frissonner au coin du feu

La fin d'année approche et je désire commencer la suivante en ayant bouclé mes lectures donc pas de pavés en cours.
En revanche, je me suis embarquée dans la lecture de ce petit livre édité par Mikros Classique pour attendre noël et ses festivités restreintes de cette année.
La première histoire d'Erckmann-Chatrian pseudo de deux écrivains français est tirée de contes fantastiques de 1860.
"La montre du Doyen" nous plonge dans une ville de la Forêt Noire où des meurtres ont été perpétrés. Les nouveaux arrivants, musiciens de profession vont être soupçonnés alors que le coupable leur a joué un tour.
La seconde de Gaston Leroux s'intitule "Le noël de Vincent Vincent" qui est le fils adoptif du narrateur. Il raconte la mort des parents de son fils dans des circonstances particulières après un cambriolage.
Quand au dernier texte écrit toujours par Leroux, il s'agit de deux soeurs dont les fils vont se rendre à la messe de minuit en voiture. L'un en réchappera et le second mourra. Leur sororité va t-elle être impactée par ce coup du sort malheureux?
Si vous aimez les histoires sombres nimbées de mystère comme chez Maupassant ou Dickens, ces histoires se chargeront d'apporter un peu d'adrénaline aux fêtes de fin d'année. Ames sensibles s'abstenir.

livre offert par babelio, que je remercie, dans le cadre de masse critique.
ce n'était pas mon premier choix, mais quand je l'ai reçu, j'ai tout de suite aimé "l'objet" : le format, le papier, les illustrations de Pascal Lemaître ...
bon, trois nouvelles, c'est court, et les frissons ne sont pas au rendez-vous; au XXIème siècle, on a vu pire :)
mais les histoires sont bien ficelées, si j'ose dire.
"la montre du doyen" d'Erckmann-Chatrian ne m'a pas trop surprise, j'ai déjà lu ces auteurs, et d'ailleurs, je me demande si je n'ai pas déjà lu cette histoire; peu importe, on est dans l'Allemagne mi- dix-neuvième et si l'électricité n'était pas là, j'aurais sans doute plus frissonné avec Wilfrid et Kasper, dans le grenier gelé de cette auberge du Pied-de-mouton.
"le Noël du petit Vincent-Vincent" a en plus un peu de galéjade, le portrait du "faux" marin est assez savoureux. l'histoire est sordide, mais fait-elle frissonner? peut-être, mais pas de peur, plutôt d'horreur devant le geste fou des époux Vincent.
quant au "Noël tragique" de Maurice Leblanc, le titre est vraiment de circonstance. et l'histoire montre combien les sentiments humains peuvent varier en une seconde, selon l'évènement qui nous frappent.
bref, un moment agréable sans doute, mais bien trop court.
le trait faussement maladroit des dessins rend bien l'atmosphère, j'ai le plus apprécié ceux du "Noël du petit Vincent-Vincent" en regard du texte, "on y est!"
dommage que de la page 73 à 74, puis de la page78 à 80 il manque du texte; et que la page 92 s'intercale dans le récit quand elle ne devrait se lire que trois pages plus loin. ceci, plus l'énooorme faute dans le tract accompagnant le livre (trois écrivains masculins sont appelés "auteurEs") qui m'a sauté aux yeux quand j'ai ouvert l'envoi. Editions de l'Aube, j'espère que vous n'avez pas fait ça aux lecteurs qui ont acheté le livre???!!!

Vous voyez l'ambiance de Chant de Noël de Charles Dickens ? Eh bien ici, c'est un peu ça aussi, sauf qu'il n'y a là pas de fantôme… Juste des histoires qui se passent à la période de Noël et qu'on peut très bien lire juste après Halloween, pour passer en douceur de l'angoisse à la fête. La 1ère histoire, « La montre du doyen », relate l'aventure de 2 musiciens itinérants témoins indirects des agissements d'un meurtrier quand celui-ci, après son forfait, pénètre dans leur chambre à l'auberge, en y laissant une montre. le lendemain, l'un des 2 musiciens est arrêté pour meurtres avec d'autres de la troupe… La 2ème nouvelle, « Le Noël du petit Vincent-Vincent », est terrible jusqu'au dernier mot. Un homme raconte l'histoire de son fils adoptif, ou plutôt la raison pour laquelle ses parents sont morts dans d'étranges circonstances une nuit de Noël. La dernière histoire, « Noël tragique » est très courte : 2 soeurs s'inquiètent, la nuit de Noël, pour leurs enfants ; les 2 cousins de 25 ans sont partis en voiture et ne sont pas rentrés à l'heure dite. Là aussi, la fin est terrible.
Machiavéliques et tendres à la fois, ces histoires portent en elles le contraste de la douceur de Noël et des angoisses de l'hiver, de la nuit et du froid.

Merci à Babelio et aux Editions de l'Aube pour l'envoi de ce livre.
Illustré par Pascal Lemaitre, il contient trois contes/nouvelles autour de Noël.
Contrairement à la plupart des livres sur cette période, on peut très bien lire ces histoires entre Halloween et Noël. Moins effrayant que les monstres de la fête celte, moins magique et féérique que Noël, "Histoires de Noël pour frissonner au coin du feu" se situe dans un entre-deux.
De plus, l'objet-livre est très beau : la qualité du papier, des illustrations... Je déplore néanmoins des mots (phrases ?) manquants à certaines pages, une page mal placée. J'espère que ces soucis seront corrigés car cela gêne la lecture...

Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux Editions de l'aube qui m'ont offert ce joli petit livre arrivé la veille de Noel.
Joliment illustré par Pascal Lemaitre, il contient trois contes autour de Noel de trois auteurs français.
La montre du doyen d'Erckmann-Chatrian, dans les froidures de l'hiver de la ville de Heildelberg en Allemagne.
Le Noel du petit Vincent-Vincent, bien triste mais tellement bien raconté !
Et un Noel tragique de Maurice Leblanc, tragique mais presque drôle !

Cela se lit vite. C'est plaisant. Distrayant.