Un vaisseau d'exploration terrien (en fait vénusien) se désintègre lors son émergence dans l'espace normal. Arven, jeune et fringant xénobiologiste, échappe de justesse à la mort et réussit tant bien que mal à rejoindre une planête terramorphe que l'auteur a judicieusement placée à proximité. Sa capsule de sauvetage coule au large de l'île principale et notre héros se retrouve quasiment nu sur une plage prêt à affronter les autochtones armé de son seul (gros) cerveau, mais pas seulement, comme le lecteur va rapidement le découvrir.
La civilisation dominante ressemble à un tout petit empire romain et la différence réside dans le fait que ses membres sont noirs et qu'ils recrutent leurs esclaves au sein d'une population blanche gentiment arriérée. C'est la seule originalité de l'histoire car pour le reste on a clairement affaire à un clone du docteur Alan issu d'une réalité parallèle.
Et la suite me direz-vous ?
Eh bien je dois bien avouer que Fast se fout clairement de la gueule du client :
Pour tout dire, ce bouquin fait plutôt penser à un péplum érotique italien des années 70, genre nanar improbable qui aurait pu s'intituler aussi bien « Maciste et la princesse Orgasma » ou « les servantes de Ben-Harem ».
Se taper les rêveries socio-érotiques de l'auteur au lieu d'une vrai récit qui tient debout et non pas couché, retire tout intérêt à ce bouquin.
Pour ajouter au désastre, il a sournoisement raccourci, avec la complicité de l'éditeur, son roman en jouant sur la taille de la police de caractère pour conserver la même pagination apparente.
On mesure surtout ici les conséquences d'une production trop abondante (6 ouvrages par an) qui ne permet plus d'assurer une qualité raisonnable.
Pour la douzaine de romans qui me reste à lire, je crains le pire…
Un point et uniquement parce que je surcote Fast (je l'avoue…).
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Echappé d'extrême justesse à une catastrophe sans pardon, le naufragé, nu, sans armes, sans outils, intégralement démuni de tout moyen de lutte et même de subsistance, solitaire et perdu au fond d'un recoin inconnu de la Galaxie, n'éprouvait pour l'instant qu'une seule sensation, celle d'être vivant. Cette évidence lui suffsait, tout était bien. Pour le reste, c'est-à-dire pour réussir à maintenir cette miraculeuse survie, il se sentait plein de confiance, le destin avait trop nettement joué en sa faveur pendant les premières heures pour l'abandonner.
Sur la planète océanique Thô, le stade de civilisation humaine est comparable à celui de la Rome antique, sauf que la race des maîtres est noire alors que celle des esclaves est blanche. Lorsque, seul survivant d'une catastrophe spatiale, Arven vient y échouer nu et sans ressources, la couleur de sa peau le condamne à être l'un de ceux-ci et à travailler dans une carrière de marbre. Ses qualités de sportif moderne lui permettent de triompher comme gladiateur et conducteur de char, il devient un nouveau Spartacus ; mais la guerre servile dont il sera le chef sera bien différente...