AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782757852170
648 pages
Points (21/05/2015)
3.13/5   19 notes
Résumé :
« Ma mémoire est une foule noire couronnée de drapeaux rouges, et elle s’appelle Madeleine. Madeleine, c’est la Basilique de Vézelay. Madeleine, c’est ma grand-mère. Madeleine, c’est moi. C’est elle qui, la première, m’a raconté notre histoire. J’avais quatre ans, j’avais dix ans, j’avais seize ans. Dans sa voix, j’écoutais d’autres voix, venues du fond des siècles : la voix de Jules, son père, la voix de Jules-Antoine, son grand-père, la voix du grand-oncle Armand ... >Voir plus
Que lire après Les rougesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Réalisme contre idéal. D'un côté : désir de changer concrètement les choses en participant au pouvoir ; de l'autre : refus des concessions, intransigeance ou désir d'incorruptibilité. Prendre son temps pour accompagner les évolutions ou forcer la main à ce qui semble être le cours naturel des choses pour accomplir la Révolution.
Ce livre est une partie de l'histoire de ces « Rouges ». Au croisement entre roman, généalogie familiale, réflexion politique sur les mouvements révolutionnaires français, leurs réussites et leurs échecs, il constitue un défi et une prouesse littéraire.
Le défi que s'est lancé Pascale Fautrier était triple : comment transformer une généalogie familiale (celle de l'auteur) en un récit qui couvre plusieurs siècles ? Comment centrer le récit sur ces mouvements politiques en montrant leurs effets sur la société en même temps que les désaccords de fond qui parfois les opposaient ? Enfin, comment réussir les deux objectifs précédents tout en abordant les destins individuels à travers les histoires émouvantes et complexes de certains des protagonistes ?
Son choix s'est porté sur l'écriture romanesque, qui seule pouvait restituer à ces histoires leur chair brûlante, leur vie palpitante et l'ampleur historique qui est la leur.
La prouesse littéraire résultant de ce défi est liée à la structure narrative imaginée par l'auteur ainsi que par son écriture fluide et précise, oscillant entre sobriété et lyrisme quand ce dernier s'avère nécessaire.
Nous sommes donc emportés dans les remous d'une histoire tourmentée, au fil des évènements qui ont marqué la vie de notre pays : révolution française, coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte, Commune de Paris, scission du congrès de Tours en 1920, Front populaire, occupation allemande et Résistance, Cinquième république et mouvement de 1968, déstalinisation du PCF, fin de l'URSS... jusqu'aux derniers remous les plus contemporains avec le Front de Gauche.
Si le récit avance chronologiquement, il est scandé par le dialogue qu'entretient Madeleine avec JC, un dirigeant lambertiste de l'OCI qu'elle a aperçu à la Bastille le soir de l'élection de Mitterrand, le 10 mai 1981. JC avec qui elle a eu ensuite une longue liaison et qui est devenu quelques années plus tard un des responsables du parti socialiste. Au détour des évènements vécus par les différents personnages, ils échangent leurs réflexions comme nous pouvons le faire avec des amis en abordant des sujets politiques : avec des désaccords fréquents et stimulants...
Madeleine est le fil conducteur du roman, ou plutôt toutes LES Madeleine qui ont traversé ces différentes périodes et donnent au récit sa profondeur et son étrangeté.
Il y a la Madeleine d'aujourd'hui, narratrice du récit, qui a seize ans en 1981, ressemble à l'auteur et permet à Pascale Fautrier de prendre le recul nécessaire pour travailler la forme romanesque qu'elle a voulue ; il y a la Madeleine née au début du 20e siècle qui est la grand-mère de la narratrice ; d'autres Madeleine plus anciennes apparaissent fugitivement pour montrer la permanence du combat des faibles contre les puissants et le rôle que toutes les Madeleine de l'histoire y ont joué, comme victimes ou comme rebelles.
Il y a enfin la toute première Madeleine : « elle vient du IXe siècle, elle est moniale au couvent de Saint-Père, sous Vézelay. Elle a seize ans, elle est vierge, elle est belle, elle est née à 20 kilomètres de là, à Mailly ».
Avec le communard Camélinat, figure marquante du mouvement ouvrier, comme avec chacun des autres personnages, l'auteur nous fait vivre de l'intérieur les conflits souvent âpres qui naissent entre les différentes tendances du mouvement ouvrier révolutionnaire à partir du 19e siècle : marxistes, proudhoniens, blanquistes, jaurésiens, léninistes, trotskystes... Ce ne sont pas seulement les conflits entre les différents courants qui sont abordés, mais aussi les oppositions internes dans un même parti qui peuvent être dévastatrices pour certains. Ainsi en a-t-il été pour Bernard, le père de la narratrice, militant communiste après la guerre de 39/45, dont la vie a été bouleversée par le conflit violent qui l'a opposé avec la direction de son parti à la fin des années 60. Ce n'est pas la seule histoire de Bernard qui est racontée dans ces pages très documentées, mais avec la sienne celle de milliers de militants du mouvement ouvrier.
Avec Jules, Camille, Madeleine (grand-mère de la narratrice), Élise, Jules-Antoine, Bernard... le roman inscrit chaque destin individuel dans une longue lignée familiale et nous montre ainsi comment l'histoire de chacun est le fruit cette tradition partagée, des valeurs transmises, des anecdotes racontées par les parents, des souvenirs de vie des grands-parents qui restent dans la mémoire et font sens pour les générations suivantes, fixant pour celles-ci un cap qui va être dévié quand il se heurtera à un réel toujours changeant et sera porté par des personnalités originales.
Mais le cap général restera-t-il fixé jusqu'à nos jours, ou bien la boussole va-t-elle se dérégler ? Être Rouge aujourd'hui a-t-il encore un sens ? Que va faire avec ce combat mené par les Rouges d'antan la Madeleine-narratrice, elle qui avait dit à JC qu'elle raconterait leur histoire et qui à travers ces pages a ciselé la sienne ? S'inspirant de Jaurès, elle nous le dit superbement et de façon plutôt énigmatique dans les derniers paragraphes du livre :
« Éthique nouvelle, devoir nouveau : mesurer pour soi, au moment décisif, l'irréconciliabilité de la raison et de la foi, du désir et de la vérité. Être capable de la dire et de s'y mesurer en tout temps. Ce serait ça, la politique nouvelle. (...)
La démocratie est à peine à ses débuts. Sauf que les petits cailloux de l'Histoire, c'est moi qui les réaligne dans le temps.
Dans la grande spirale de douceurs éclatantes et d'infâmes cruautés, le récit que j'en fais demeure le Lieu souverain où s'affirme ce qui vaut la peine, du règne de la vie ou du règne de la mort, du paradis de l'amour ou de l'enfer du calcul, d'être raconté ».
Quand j'ai émergé de cette lecture, j'avais collectionné des émotions diverses qui oscillaient selon les chapitres entre nostalgie et souvenirs heureux, mélancolie et enthousiasme. Mais la force du livre est aussi de faire le lien entre émotion et réflexion ; réflexion et interrogations sur l'Histoire et la politique, mais aussi – généalogie oblige – sur la brièveté de nos destins individuels ainsi que les influences possibles et imprévisibles que pourront avoir nos actions et nos mots sur ceux qui vont nous succéder dans le monde des vivants.

Lien : https://www.un-polar.com/201..
Commenter  J’apprécie          30
Avec 'Les Rouges', Pascale Fautrier signe un long et magnifique roman où elle nous raconte sa famille sur près de deux siècles. L'autrice, et à travers elle sa narratrice Madeleine qui lui sert d'alter-ego, est issue d'une lignée de révolutionnaires, de socialistes utopiques, d'anarchistes, de marxistes, de communistes, de trotskistes, bref de rouges.

Avec ces générations qui se succèdent, nous suivons les combats pour l'égalité et la liberté au fil du temps : Révolution Française, Restauration, Monarchie de Juillet, banquets républicains, révolution de février 1848 et répression des luttes ouvrières en juin de la même année, Second Empire, Commune de Paris et son issue tragique et scandaleuse lors de la Semaine Sanglante, Troisième République, Première Guerre Mondiale, Front Populaire, Vichy et la Résistance, le long déclin des communistes avec ou à cause de l'aveuglement des militants et du silence coupable de leurs dirigeants sur les dérives du stalinisme, puis mai 1981 et enfin le Front de Gauche.

Quand on est passionné d'Histoire, et en particulier du XIXe siècle comme je le suis, on ne peut qu'être captivé par ce récit de tous ces événements vus et vécus par des hommes ordinaires, des militants de gauche qui croient en un idéal et luttent avec ferveur.

Au-delà du récit historique à hauteur d'hommes, le roman multiplie également les scènes de récit d'une génération à une autre. Dans une sorte de mise en abîme, l'autrice met en scène la transmission d'une mémoire collective, populaire et révolutionnaire, avec ses figures et ses valeurs, et le fait dans son propre roman qui contribue à cette transmission de "notre" histoire.

J'ai trouvé qu'il y avait un petit creux dans le dernier tiers du roman, avec les débats politico-philosophiques et les manoeuvres d'appareil au sein du PCF puis des groupuscules trotskistes. C'est peut-être aussi un signe des temps : l'espoir d'un monde meilleur s'est presque éteint et on se bat désormais pour des "places", à l'exception de quelques militants qui y croient encore. le récit devient alors plus cryptique, moins prenant, mais cela n'enlève rien à la qualité d'ensemble du livre.

Le roman constitue à la fois un vibrant hommage à celles et ceux qui ne demandaient qu'à exister et un magnifique témoin des combats d'hier, qui doivent inspirer et éclairer ceux d'aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          60
C'est de la Commune, trop souvent ignorée, qu'il s'agit, de ses acteurs, de son écrasement par les mêmes qui piétinent toujours les espoirs de ceux qui revendiquent une vie meilleure pour conserver leurs avantages, les mêmes qui ont confisqué la révolution à ceux qui l'ont faite, les mêmes qui ont écrasé les jacqueries dans le monde paysan. C'est aussi ce qui amène à ces mouvements, aussi bien à la révolution de 1848 durement réprimée aussi, et ce qui se déchire, se reconstruit après, les guerres, celle de 1914 qui décime le monde paysan, celle de1940 et la France de Vichy, avant cela 1936 et le Front Populaire et enfin l'arrivée au Pouvoir de la gauche, grâce à l'Union des socialistes et communistes avec leur programme commun.
Pascale Fautrier prend le parti d'une famille de l'Yonne les Sautreau, "des rouges", de leur village Mailly la ville, dont est issu Camelinat, un des acteurs phares de la Commune et du mouvement ouvrier qui s'élabore, des discussions intergénérationnelles, des débats qui agitent la gauche, de l'ancêtre jacobin à nos jours.
Dans son roman passent des figures tutélaires qui agitent les mouvements qui tentent de s'unir, qui se divisent, voire se déchirent, comme Proudhon, Blanqui, Jaurès, Marx, Bakhounine, ainsi que Varlin, Vallès et tous ceux qui se trouvent au sein de ce roman foisonnant qui interroge.
Dru, qui demande un peu de concentration, mais passionnant.
A lire pour comprendre l'histoire et celle qui se construit de nos jours.
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture en demi-teinte dans laquelle il faut prendre le temps de s'installer, tant le style est déconcertant au début. Et puis tous les personnages féminins s'appellent Madeleine, ça n'aide pas. Mais peu à peu, on est pris par cette histoire de communistes bourguignons, et surtout par l'intérêt historique du propos. Originaire de cette région, j'ignorais que nombre de personnages révolutionnaires –et autres personnages historiques- célèbres en étaient originaires, Également le rôle qu'a joué la région elle-même dans cette révolution. C'est aussi toute l'histoire communiste française qui se déroule sous nos yeux à travers les personnages, et c'est ce que j'ai le plus apprécié. J'ai moins accroché à la dernière partie, cette histoire d'amour sans grand intérêt qui se joue entre la narratrice et un cacique du PS et qui motive ma demi-teinte. Mais j'encourage tous les Icaunais et Nivernais à se plonger dans cette somme qui raconte leur pays. Les autres aussi, évidemment !
Commenter  J’apprécie          20
Un peu long, un peu touffu, certes, mais bien documenté. Il est clair que le style n'est pas celui des classiques ! Mais pas trop de sévérité, ceci reste un excellent rappel du mouvement de la Gauche en France de 1789 à nos jours, incluant beaucoup de détails oubliés. Pas trop de snobisme svp. C'était une gageure, et le résultat n'est pas si mal
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Un dimanche matin, Bernard dit à Madeleine : « Écoute, Maman, prépare cinquante journaux pour moi, je vais monter à Cheny. » Il a fait ça toute sa vie, le porte-à-porte, Bébé. Il vend la presse du Parti depuis l’âge de sept ans : « Toc, toc, toc, b’jour, m’dame, je viens vous vendre des journaux contre la guerre de Corée. » Il monte le pont de l’Armançon, le paquet de journaux sous le bras, allègre. Cette envie qu’il a, c’est sûrement que ça va mieux. Au bout de trois portes, une honte terrible le prend. Des images de tortures lui passent dans les yeux. Impossible de continuer. Redescendu rue Édouard-Vaillant, Bébé pleure : « J’ai honte, honte, honte. » Madeleine ne comprend pas. Il lui raconte L’Aveu. La pendaison des onze accusés des Procès de Prague en 1952, la torture. Un étudiant vient de s’immoler par le feu sur la place Venceslas à Prague : Jan Palach. « Le Goulag a fait dix millions de victimes, de l’Ukraine au Kamtchatka. Les morts me murmurent à l’oreille : Bernard, toi, tu es un type bien, dis-nous pourquoi ils nous ont tués. »
Commenter  J’apprécie          40
Est-ce qu'enfin le grand moment approche . Est-ce que les temps d'autrefois et ceux qui ne sont pas arrivés vont se mêler ? Est-ce qu'enfin Madeleine va assister à la naissance de la République, la Bonne, la Vraie, la Sociale, les assemblées populaires, les votes à main levée, les engueulades fraternelles, une grande conversation générale ininterrompue le jour, une cérémonie perpétuelle la nuit, la révolution permanente sans bureaucrates, le pouvoir pour tous, les smicards ministres, les étudiants députés, les poètes des rues orateurs, la fin de l'esclavage salarié, tous ensemble dans la grande Commune égalitaire ? "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Nous ne sommes RIEN, ensemble nous serons TOUT.
Commenter  J’apprécie          60
À Vézelay, Gaspard-Étienne Flandin est devenu un fervent du Directoire : le marchand de bois, arrêté pour modérantisme début 1794, relâché par la réaction thermidorienne en août 1795, s’est enrichi en vendant pierre par pierre l’ancien château des abbés qu’il a fait démolir. Ses descendants, devenus notaires, occuperont pendant cent cinquante ans, presque sans discontinuer, la charge de conseiller général. « Vichy compris », précisait Madeleine : Pierre-Étienne Flandin, chef de file de la droite libérale et quelques mois président du Conseil dans les années 1930, sera ministre des Affaires étrangères sous Pétain. Un descendant des Flandin proche du Front national est aujourd’hui élu dans le Vézelien. L’actuel président du Conseil général de l’Yonne, centre droit, a été intronisé par le dernier conseiller général Flandin : Paul Flandin (1958-1992). À quelques exceptions près, ce sont ces bourgeois enrichis par la Révolution qui ont gouverné la France impériale puis républicaine jusqu’à aujourd’hui. Ce sont eux qui ont confisqué le pouvoir politique pour gouverner à leur profit. Voilà la France. Une certaine France.

Madeleine ne s’en désespérait pas : le roman de sa France à elle était écrit quelque part. Madeleine citait de mémoire Les Misérables de Victor Hugo : c’est la lutte ancienne « du fait et du droit ». Le droit est l’exception, proclamé comme principe par la Révolution, drapeau du peuple. Le fait est l’inertie sociale, dont la règle absolue veut que les riches gouvernent. À chaque génération, la lutte reprend du droit contre le fait, avec plus ou moins de vigueur selon les époques, et des défaites souvent. Parfois, des succès.
Commenter  J’apprécie          00
Le soir, accablés, exténués, honteux des fautes commises, convaincus qu’ils vont mourir et que tout est terminé, écrasés de douleur et en même temps sombrement exaltés par l’immense sacrifice de vies humaines dont ils veulent être certains qu’il servira un jour les vivants, Camélinat, Varlin, Louis Piat descendent ensemble la rue de Belleville. Camélinat offre à ses amis de grimper jusqu’au sommet d’un escalier d’où l’on voit tout Paris. Un spectacle grandiose et tragique s’offre à leurs yeux. La Ville des Révolutions brûle : le théâtre de la porte Saint-Martin, le Grenier d’abondance ne sont plus que d’immenses brasiers. De hautes flammes s’élèvent, vacillent, clignotent dans la nuit qui vient. D’immenses gerbes d’étincelles fusent vers le ciel. Des obus éclatent. La fusillade crépite au lointain. Une âcre odeur de fumée couvre tout. Émus, ils prennent la rue des Couronnes jusqu’au boulevard de Belleville où, silencieusement, le cœur éteint, les copains se quittent après un long serrement de main. Camélinat suit des yeux Varlin qui se dirige vers la rue d’Angoulême. Il ne le reverra jamais.
Commenter  J’apprécie          00
Le lendemain, des jeunes gars de vingt-deux, vingt-trois ans, des types des Milices patriotiques formées sur ordre du Parti et qui recrutent un peu n’importe qui, ramènent dix jeunes filles pour qu’on leur coupe les cheveux : « Qu’elles avaient soi-disant couché avec des Allemands. Alors là, avec le camarade Boulineau, on leur a dit : “On va aller ensemble rue Saint-Aignan voir les belles femmes de ces messieurs qui prenaient le thé la semaine passée avec les officiers allemands, et c’est à elles qu’on va couper les cheveux. Après seulement on coupera les cheveux aux p’tites filles.” Et il s’est passé que, quand on est arrivés rue Saint-Aignan, toutes ces femmes qui faisaient les jolis cœurs avec les Allemands kèk’jours avant, elles étaient p’us là. Les bourgeois et les patrons de Cosne, ils étaient partis, leurs commis tenaient les boutiques. C’était pourtant eux les vrais collaborateurs : ils ont été partis trois ou six mois, et puis ils sont revenus. Mais j’te garantis qu’les petites filles, elles ont grandi avec leurs ch’veux. »
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Pascale Fautrier (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pascale Fautrier
"Napoléon c'est un concentré de passion française." Qu'on le glorifie ou qu'on l'attaque, Napoléon continue à fasciner les esprits plus de 200 ans après sa mort ! Alors, qui était-il vraiment ?! La Grande Librairie lance la saison de Napoléon ! François Busnel reçoit Thierry Lentz, Pierre Branda, Pascale Fautrier, Frédéric Régent et Bruno Fuligni.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
autres livres classés : roman historiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (49) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3189 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}