Madame Bovary

Je lance un appel aujourd'hui. J'aurai besoin de cours de littérature. Oui, car je suis en train de lire cette oeuvre qui passe pour être absolument magistrale, mais je l'avoue sans peine : je ne sais pas encore en quoi. Et pourtant, les classiques, j'aime beaucoup. J'adore Zola, Hugo, Balzac... Je ne m'étais encore jamais "attaquée" à Flaubert, je m'étais dit qu'il était temps de s'y atteler sérieusement et pour ce faire, pourquoi ne pas aborder son oeuvre la plus marquante : Madame BOVARY.

ERREUR !!! Quel ennui, quel ennui, quel ennui.

Et pourtant! J'aime, que dis-je, J'ADORE la belle littérature, les formules subtiles et sophistiquées qui font de la langue française, une des plus belles qui soit. Mais il n'y a pas que les bons mots, il y a aussi les histoires, j'aime les histoires d'amour, de passion, de trahison, des complots, des meurtres, etc. Mais là... c'est le néant.

Tout d'abord, cette Madame Bovary, elle semble ne pas exister tant la description du personnage n'est abordée qu'en surface. Hormis le fait que l'on sache qu'elle s'ennuie et elle nous emporte dans son ennui, eh bien elle paraît soit antipathique et dénuée de toute humanité, soit elle disparaît derrière des gestes sans intérêt et une image statique telle le tableau d'une nature morte.

Mais ceci n'est que mon avis et comme je n'ai pas assez lu et que je connais l'ampleur de mon ignorance en matière de littérature, j'implore de l'aide sur ce site des érudits qui pourraient m'aider à comprendre ce livre et me donner des indices sur les raisons pour lesquelles on appelle cet ouvrage un "Chef d'oeuvre", car moi, je suis passée à côté et j'en suis triste.
Merci!
Je vais tenter de finir le livre, même si cela doit me prendre une année entière...

Je me suis rarement plus ennuyé qu'en lisant ce livre.

Me voilà enfin arrivé à bout de ce livre, après 4 mois d'amour haine !
 
Mon verdict final : une déception.
 
Avec tous les avis positifs que j'ai lus sur ce roman et sa renommée, j'ai sûrement trop surévalué Madame Bovary de Flaubert.
 
Emma est détestable : le cliché type de la bourgeoise qui prend de haut tout le monde alors qu'elle ne vaut pas mieux. J'aurais préféré qu'elle assume ses actes envers son mari, mais non (sachant que je connaissais déjà comment son personnage allait terminer).
 
Le style d'écriture de l'auteur m'a perdu, mais je ne lis pas énormément de classique et le livre a été écrit au XIXème donc il pourra sûrement plaire aux personnes qui lisent des classiques très régulièrement.
 
L'histoire est très lente : certains passages sont très détaillés pour pas grand chose. Pour le coup, on ressent bien l'ennui d'Emma, mais personnellement si je m'ennuie dans un livre, je ne garde pas un bon souvenir de ma lecture..
 
Seul point positif, Monsieur Bovary qui est le seul personnage que j'ai apprécié dans ce livre : il est rempli d'amour pour sa femme et pour la petite Berthe, ça donne du baume au coeur. J'aurais aimé que la fin se termine mieux pour lui et sa petite fille

Charles Bovary, médecin et récemment veuf rencontre Emma Rouault, jeune paysanne. Celle-ci est rêveuse et durant ses études au couvent, elle se nourrie d’histoires d’amour passionnelles et de poèmes romantiques. Elle rêve du grand amour et lorsque Charles demande sa main auprès de son père, elle est heureuse et croit en l’avenir. Emma est une femme qui a soif de liberté, de joie de vivre et rêve de bourgeoisie. Charles se montre aimant et attentif envers son épouse mais ne se rend pas compte qu’Emma en veut plus, beaucoup plus. M. Bovary ne rêve pas de se mêler aux bourgeois mais se contente de peu, la compagnie de sa femme, un bon repas, sa maison et c’est le bonheur.

Mme Bovary est une femme insatisfaite au point de tomber dans une sorte de dépression à force d’attendre que son époux rentre du travail et de se rendre compte que sa vie est simple contrairement aux nobles gens. Elle va par la suite avoir des amants. Elle pense trouver la passion qu’elle cherche mais va se rendre compte que ses illusions vont la courir à sa perte. C’est une femme qui veut qu’on la perçoive comme étant la parfaite épouse et la meilleure mère. Face à plusieurs déceptions qui s’enchainent et surtout de devoir affronter la réalité. Emma décide de se suicider et avale de l’arsenic. J’ai vraiment eu du mal avec cette femme qui ne pense qu’à elle et qui en veut toujours plus. À l’inverse, j’ai éprouvé de la pitié pour Charles qui ne demande rien si ce n’est de l’amour et se voit devoir affronter la vérité sur l’infidélité de sa femme après la mort de celle-ci.

C’est une histoire intéressante. Le fait qu’elle dévoile des personnalités contradictoires et un monde où l’infidélité faisait scandale reste plaisants à découvrir. J’avoue avoir eu du mal à me mettre complètement dedans, car l’écriture ne datant pas d’hier, il est parfois difficile de comprendre où voulait en venir Gustave Flaubert. Mais cette œuvre reste tout de même un incontournable de la littérature classique.
Lien : http://leslecturessucrees.co..

Lu pour le bac de français. Pas un très bon souvenir.

Flaubert lui-même, dans sa Correspondance, expliquait à quel point il s'ennuyait en écrivant certains passages de Madame Bovary, que les scènes de campagne le barbaient profondément.
Souffrance du collégien et du lycéen donc.
Et pourtant, Madame Bovary a donné son nom au syndrome que le lecteur ressent lorsqu'il s'identifie au personnage. Et pour le coup, c'est gagné, quand Emma s'ennuie ferme, le lecteur aussi.
Et pourtant, rarement personnage féminin de la littérature aura donné lieu à tant de réécritures : Madame Bovary sort ses griffes de Patrick Meney, Mystérieuse Emma Bovary de Derayeh Derakhshesh, Madman Bovary de Claro, Contre-Enquête sur la mort d'Emma Bovary de Philippe Doumenc... Ou de suites : Mademoiselle Bovary de Raymond Jean, Madame Bovary c'est moi d'Aurélie Gasrel, deux romans sur la fille d'Emma ; Bovary21 de Georges Lewi, sur une lointaine descendante ; ou encore, comble du chic de la littérature à l'eau de rose : L'Arrière-Petite Fille de Madame Bovary de Bernard Marcoux.
Son mari aussi a eu les honneurs de romans : Charles Bovary médecin de campagne de Jean Améry, Monsieur Bovary de Laura Grimaldi.
Purée, il va falloir relire Madame Bovary de Gustave Flaubert.

Je me suis ennuyée. Pourquoi tant de tapage pour ce livre?

"Un livre sur rien", voilà ce que voulait créer Flaubert en écrivant Madame Bovary, et c'est chose réussie.
Alors oui, c'est un classique de la littérature française, oui on y peint des émotions, une absence de sentiments, une vie rêvée à travers les romans mais il y a aussi beaucoup de longueurs...

Honorable... comme ébauche De Maupassant. En dehors de cela, circulez y a rien à voir.

pour reprendre un extrait des correspondances de Flaubert : "Bovary m'ennuie". Je pense que ça résume tout ce que je pense de ce bouquin...
L'auteur a réussi avec un grand brio à communiquer aux lecteurs (et également à lui-même !) l'ennui immense de Emma, personnage protagoniste de l'oeuvre