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James Bond 007 tome 10 sur 14

Jacques Parsons (Autre)
EAN : 9782265015319
220 pages
Fleuve Editions (01/01/1981)
3.28/5   27 notes
Résumé :
J'étais en fuite. Je fuyais l'Angleterre, mon enfance, l'hiver, une série d'affaires de coeur peu reluisantes et sans intérêt, quelques meubles boiteux, un fouillis de vêtements trop portés qui s'étaient amoncelés autour de moi depuis que je vivais à Londres; je fuyais la malpropreté, l'odeur de moisi, le snobisme, le confinement qui engendre la claustrophobie, mon incapacité à prendre la tête du peloton, bien qu'en fait de pouliche, je ne sois pas l'une des plus vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Mission n°12 : Changer un pneu crevé. Bonus : Empêcher une escroquerie à l'assurance.

Le jour où Mrs Fleming s'insurgea :
Les romans d'Ian Fleming ne sont pas tendre avec les femmes. Leur image pâtit régulièrement de réflexions misogyne ou d'un traitement peu féministe dues en partie au contexte des années 1950/1960. Et à la lecture de cette nouvelle aventure de Bond, on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi tout ces choix audacieux ? Madame Fleming aurait-elle influencé son mari au point qu'il dédie un de ses romans à une femme ?

Moi, eux, lui :
Ce n'est pas la première fois que l'on peut repérer des tentatives de variations dans la saga des James Bond. Il y a un petit côté expérimentateur chez lui qui n'est pas sans me déplaire. Cette fois, il ose pas mal de nouveautés à commencer par offrir la narration à une femme. le soucis, c'est qu'on s'ennuie. Vivienne Michel se raconte essentiellement à travers les hommes qu'elle a fréquenté et qui l'ont manipulée, trahie et blessée. Comment dire que l'on sent venir la suite, à savoir : James Bond est l'homme parfait !
La division en trois parties permet l'introduction progressive des personnages au coeur de l'intrigue. La première se concentre sur la narratrice qui pose le cadre de son histoire et les raisons de sa situation au motel. La seconde introduit les éléments perturbateurs, autrement dit deux gangsters violents qui en ont après la demoiselle et l'établissement. La troisième est consacrée à la résolution et évidemment à James Bond.

Motel 000 :
Je vais être direct, ce roman est à éviter. Il est ce qu'il y a de plus éloigné de la légende de 007. Pas de mission ici si ce n'est par le biais d'un résumé, pas de grande menace ou complot, pas d'espionnage, pas d'aventures, rien. L'histoire est simplement celle d'une jeune femme seule qui se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment. le crime ne va pas plus loin qu'une escroquerie à l'assurance. On peut y rajouter des tentatives de viol, de meurtres et des coups et blessures mais rien qui ne mette en péril la sécurité de la nation ou du monde.
Bond arrive par hasard dans cette histoire et on se dit rapidement qu'il aurait mieux fait de ne pas crever son pneu. Il aurait continué sa route sans nous perdre dans ce roman inintéressant. Est-il nécessaire de préciser que le film n'a absolument rien à voir avec cette version littéraire ?
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Non mais c'est quoi ce machin ? Ian Fleming a-t-il essayé de se faire pardonner auprès du public féminin pour ses créatures et commentaires si peu respectueux de la gente féminine ? Et bien pas sûr que le résultat soit atteint. Là où une nouvelle dans le style de Chaleur humaine aurait été un régal, Motel 007 nous offre une belle indigestion.

Il suffit de retirer la présence (secondaire soit dit au passage) de James Bond pour ôter tout intérêt à ce roman. de quoi est-il question ici ? D'une jeune femme en détresse, de deux biens méchants gangsters animés de sombres motivations, d'un motel coupé de monde et d'un preux chevalier au matricule bien connu. le problème c'est qu'il faut un peu plus de trois cent pages pour arriver à une conclusion prévisible depuis le départ.

Le personnage de Vivienne Michel permet d'introduire une narration qui rompt avec le style habituel de Fleming. le périple de l'intéressée suscite la curiosité avant de démontrer des failles qui lui font beaucoup de mal. Sans surprise nous avons droit ici à une nouvelle créature (plus travaillée et à qui l'on accorde la première place). Victime d'hommes intéressés (comme de bien entendu) dotée d'une personnalité permettant de justifier sa présence dans un coin reculé du vaste monde mais suffisamment lucide pour ne pas céder à une crise de larmes pour couronner une romance de quatre sous.

Pas vraiment de dépaysement, aucune surprise, une mise en abîme qui aurait pu être mieux exploitée (le récit d'une nouvelle mission de 007), un scénario peu immersif, personnages trop formatés... tout cela est décevant.
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Que serait mon été sans lire un James Bond ? Réponse : un été sans lire un James Bond.

Voici donc mon ressenti sur ce nouvel opus - le 9e dans l'ordre de parution et le 15e dans mon ordre personnel de lecture - dont la traduction du titre en français est extrêmement précise, pointue, juste, voire parfaitement littérale car l'original imaginé par Ian Fleming est "The spy who loved me".
Et comme tout bon franchouillard qui se respecte le sait :
The spy who loved = Motel
Me = 007
I'm bilingual. French bilingual.

Quant au fond - dont j'espère que le traducteur a eu la présence d'esprit de le faire relire à un natif car manifestement, il n'a pas eu la moyenne au TOEIC du premier coup - il est aussi éloigné du registre habituel de l'agent secret que le titre français l'est de sa VO.
Car ici, même la narration est nouvelle : en effet, tout est écrit comme un journal intime, à la première personne du... féminin !?
On est alors en droit de se poser la question : "Ian Fleming était-il finalement, par un éclair de lucidité quant à la trop forte mysoginie dont il a affublé son héros dans les opus précédents, un des instigateurs, un des déclencheurs très en avance du mouvement MeToo ?"

Je ne vais pas répondre directement à cette question mais plutôt vous faire jouer à un petit jeu de piste avec 2 tout tout petits et très très discrets indices qui devraient tous nous mettre sur la voie.
--> 1e indice : Vivienne - c'est le nom de l'héroïne de cet opus - se regarde dans une glace après s'être fait, sans consentement aucun, pincer les fesses jusqu'à en garder la trace des doigts. Elle rougit de plaisir en se disant que très certainement elle doit être amoureuse de celui qui vient de l'agresser.........
--> 2e indice. Attention, il pourra peut-être être considéré comme un peu trop subtile aux yeux d'un lecteur non attentif. Je préfère prévenir car j'abuse peut-être dans ma compréhension de ce qui est dit à demi-mot. Il est écrit noir sur blanc, toujours sous forme de pensée de notre chère Viv' (son surnom) juste après avoir fauté avec l'ami James : "Toutes les femmes aiment être un peu violées. Elles aiment être prises. C'était sa douce brutalité à l'égard de mon corps meurtri qui avait rendu sa façon de me faire l'amour si merveilleuse, si bouleversante."

Émouvant, hein ? Raaah punaise, avec toutes ces émotions, je reprendrai bien un bon verre de Martini, moi. Si seulement une femelle pouvait me le servir, là, maintenant, en hommage à ce temps béni où nous les Alpha, règnions sur le monde.

Bref.

Revenons à nos beauf' heu, je voulais dire nos moutons. Dans ce Motel 007, on ne trouvera pas trace de James Bond avant la moitié du livre et surtout, on découvre notre célèbre espion par le biais d'un intermédiaire, avec une vision d'un point de vue féminin. Même si tout est relatif comme expliqué plus haut.
Et dans un sens, en 2022, on se dit que cette beaufitude va nettement mieux à OSS "Dujardin" 117 car lui au moins, c'est pour faire rire que le trait est aussi grossier.

Ainsi, au final, pas le meilleur James Bond, car pas vraiment d'espionnage en tant que telle ici, ni réelles actions d'envergure, mais ça se laisse lire par cette vraie originalité narrative.

Néanmoins, après d'excellentes autres missions (Bons baisers de Russie, pour ne citer que lui), voici un petit 6/10 dans mon échelle de goût.
Allez, ça y est, j'ai lu mon James Bond de l'été. Je peux donc reprendre une activité normale en me disant chaque année que ce James, d'un point de vue féministe du XXIe siècle, a quand même bien mal vieillit. Heureusement, il reste ses missions toujours spectaculaires.
Ainsi que quelques traces de doigts sur les fesses.
Par amour.
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Un James Bond sans James Bond, voilà comment se présente ce dixième livre (et neuvième roman) de la saga de l'espion Britannique. Car ce n'est qu'arrivé à la moitié du texte que l'agent secret fera son entrée, ne tenant, même à ce moment, que le second rôle de cette aventure. Un parti pris de l'absence qui peut sembler étonnant, sans pour autant être totalement incongru, puisque déjà utilisé dans les aventures d'autres héros littéraires.
Ce sont donc les aventures de Vivienne Michel que nous suivons au travers des pages. Une jeune femme tentant de se défaire de son passé, à travers une virée du nord au sud des États-Unis, et qui, dès le début de son périple, se retrouvera, dans un motel reculé, mêlée malgré elle a des individus peu recommandables.

Le récit, savamment découpé en trois parties – Me/ Them/Him – est plutôt bien mené. Ainsi, même si le premier tiers du récit, centré sur le passé de l'héroïne, semble être à des lieux de ce à quoi on pourrait s'attendre dans un James Bond (encore que, le recueil de nouvelles For Your Eyes Only, nous offrait déjà quelques textes sortant des sentiers balisés de l'espionnage), et peut laisser l'impression d'un démarrage un peu lent, on se prend rapidement d'affection pour l'héroïne face à ses nombreux déboires, et on craint le pire lorsque se referme sur elle un piège dont on ignore tout, mais dont on sait qu'il faut craindre le pire.

Si le SPECTRE est rapidement évoqué lorsque 007 en vient à expliquer sa présence à Vivienne, il n'est, dans ce roman, nullement question d'espionnage ou de complot visant à mettre en danger la paix mondiale. Ce sont ici des motivations purement criminelles et de petite envergure (bien loin en tout cas, de ce que pouvait manigancer un Mister Big ou Goldfinger) qui animent les antagonistes de ce livre. N'allez pourtant pas croire, pour autant, que le roman en perd sa saveur. Au contraire, celui-ci se lit rapidement et sais, après un début relativement calme, nous maintenir en haleine. En effet, tout aussi agent secret soit-il, James Bond devra user de toutes ses ressources pour se venir à bout de ses ennemis.

Sans doute pas le fait d'arme le plus important ou emblématique de l'espion, mais une aventure efficace et bien menée, et c'est là l'essentiel !
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Un épisode atypique dans les aventures de James Bond. le récit va ici être raconté à la première personne par Vivienne Michel, jeune canadienne réceptionniste temporaire au motel où l'action va se passer. Il s'agit en fait d'un huis-clos, l'intégralité de l'action se déroulant dans ce motel, mais Vivienne va raconter dans une première longue partie sa jeunesse, ses déboires amoureux, les débuts de sa carrière et comment elle a fini par arriver à travailler pour deux semaines dans ce motel isolé du nord des Etats-Unis.

En fait, pris indépendamment de la série des James Bond, ce livre a tout de même certaines qualités malgré un début un peu trop long, et la deuxième moitié est plutôt rythmée et oppressante. Mais ça n'a pas grand chose à voir avec les habituelles aventures de l'agent secret de Sa Majesté. L'action ne se lance qu'à environ la moitié du livre, et Bond ne fait son apparition que vers les deux-tiers, apparition par ailleurs tout à fait hasardeuse et qui n'à rien a voir avec une mission qu'on lui aurait confié. Si je n'ai pas mis plus de trois étoiles et demi ce n'est donc pas pour la qualité du récit en lui même, mais parce que ce n'est pas vraiment (du tout) le genre d'histoire que je recherche quand je me lance dans un roman de Ian Fleming. A noter que le film ''L'espion qui m'aimait'', en dehors du titre, n'a pas le moindre rapport avec l'histoire du livre qui sera plus ou moins renié par Ian Fleming lui-même.

J'espère quand même que le prochain tome ''On ne vit que deux fois'' retrouvera la tradition des romans de 007. Je le lirai après une pause d'un livre.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Et j’étais seule ! C’était le plus important ! « L’isolement finit par être un amant, la solitude est un péché mignon. » Où avais-je lu cette phrase ? Qui l’a écrite ? C’est exactement ce que j’éprouvais – ce que j’éprouvais déjà dans mon enfance, tant que je n’ai pas été contrainte d’« entrer dans le bain », de « me mêler à la foule », d’être une fille « dans le vent ». Et quel gâchis dès qu’il s’agissait de ne plus être seule ! J’écarte en haussant les épaules le souvenir de ces échecs. Tout le monde n’est pas obligé de vivre avec un tas de gens. Les peintres, les écrivains, les musiciens sont des solitaires. Sans oublier les hommes d’Etat ni les grands chefs militaires. Il faut toutefois ajouter, pour être honnête, qu’il en est de même des criminels et des fous. Restons modestes et disons simplement que les individus authentiques sont des solitaires. Ce n’est pas une vertu, ce serait plutôt le contraire. Si l’on est un membre utile de la tribu, on a besoin de partager, d’échanger. Le fait que j’étais heureuse seule indiquait certainement un défaut de caractère, une tendance à la névrose.
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La vie américaine est complètement désorganisée par les orages, la neige et les ouragans. Quand les voitures des Américains ne peuvent plus se déplacer, la vie s’arrête et quand les fameux horaires ne peuvent plus être observés, ils sont pris de panique, ils atteignent le paroxysme du sentiment de frustration, ils assiègent les gares, ils embouteillent les téléphones interurbains, ils laissent leur radio allumée en permanence, à l’affût de la moindre bribe de réconfort. Je pouvais imaginer le chaos sur les routes et dans les villes, et je m’installais douillettement dans ma solitude.
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Le simple fait de vivre, quelle chose précieuse ! Si je sortais de là, je ne l’oublierais jamais plus. Je serais reconnaissante pour chaque souffle d’air que je respirerais, pour chaque repas, pour chaque nuit où je sentirais la fraîche caresse des draps, la paix d’un lit derrière une porte bien close. Pourquoi n’avais-je jamais connu cela auparavant ? Pourquoi mes parents, ma religion perdue, ne me l’avaient-ils jamais appris ? En tout cas, je le savais maintenant. Je l’avais découvert toute seule. L’amour de la vie est né du voisinage de la mort, de la menace de la mort. Rien ne vous rend réellement reconnaissant d’être en vie comme d’être effleuré par l’aile noire du danger.
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Il ne faut jamais exprimer de pensées qui font présager un malheur. Elles ont leur vie propre, elles se propagent comme des ondes, elles sont entraînées dans ce torrent de la conscience collective où nous nageons tous. Si par hasard, Dieu, ou le Destin, écoutent à ce moment-là sur cette longueur d’onde, il est possible que ça arrive inévitablement. Une pensée de mort peut être mal interprétée : on peut la prendre pour une requête ! Je devais donc écarter ces pensées de mon esprit, sinon je risquais d’ajouter mon poids aux ondes noires de la destinée.
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Toutes les femmes aiment être un peu violées. Elles aiment être prises. C’était sa douce brutalité à l’égard de mon corps meurtri qui avait rendu sa façon de me faire l’amour si merveilleuse, si bouleversante. Il y avait aussi la détente du système nerveux après la disparition du danger, la chaleur de la reconnaissance, et une attirance naturelle de toute femme pour son héros. Je n’éprouvais ni regrets ni honte.
.../...
Peut-on être bête ? Qu’y avait-il donc à dramatiser au sujet de cet homme nu qui reposait à mes côtés ? C’était un agent secret professionnel qui avait fait son travail. Il était entraîné à tirer des coups de feu, à tuer des gens. Qu’y avait-il là de si merveilleux ? Brave, fort, impitoyable avec les femmes – telles étaient les qualités qui allaient avec sa profession – c’est pour cela qu’on le payait. C’était simplement une sorte d’espion, un espion qui m’avait aimée. Même pas, qui avait couché avec moi. Pourquoi en faire mon héros, jurer de ne jamais l’oublier ?
.../...
Les chefs gangsters, les chefs du F.B.I., les chefs de l’espionnage et du contre-espionnage ont le cœur froid, le sang froid, sont sans pitié, sont durs, sont des tueurs, mademoiselle Michel. Oui, même les « amis », par opposition aux « ennemis ». Il faut qu’ils soient ainsi. Sinon, ils ne survivraient pas. Vous me comprenez ?
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"Et alors, l'Anglouze, quel est ton nom ?"
- Bond. James Bond.
- Un nom de cave, tout à fait. D'Angleterre, s'pas ?
- Exact. Où est le registre ? Je vais vous l'épeler.
- Malin, le mec, hein ? Quel genre de boulot ?
- Police.
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L'isolement finit par être un amant, la solitude est un péché mignon.
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-Tâche de piger Bimbo .T'es dans la pièce ,t'as un rôle de vedette à jouer;ça devrait t'amuser de savoir qu't'intéresse comme ça des types occupés, important comme Horreur et moi-même , et un grossium comme M.Sanguinetti.
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Roald Dahl, Ian Fleming, plusieurs ouvrages de littérature jeunesse et romans populaires ont été modifiés par leurs éditeurs à cause de contenus jugés offensants. Mais si ces réécritures suscitent beaucoup d'indignation, elles ne datent pas d'aujourd'hui.
#censure #litterature #cultureprime _____________
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