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3,74

sur 11812 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne vais certainement pas me faire que des amis avec ma chronique sur ce livre là, tant les commentaires que j'ai pu lire ici ou là au sujet de la délicatesse s'avèrent opposés à ce que j'ai ressenti.
C'est mon banquier qui m'a prêté le bouquin tout en usant d'un vocabulaire très élogieux au sujet de David FOENKINOS, jeune auteur que je ne connaissais pas, considéré comme « meilleur écrivain de sa génération », ce qui est plutôt séduisant au départ, vous en conviendrez.
Mais voilà, je viens de finir le huitième roman de FOENKINOS et il ne c'est rien passé de tout cela. La magie décrite un peu partout n'a pas opérée en moi et j'en suis bien désolé, d'autant plus que j'ai la pénible impression d'avoir perdu mon temps… pour rien.
Deux mots me viennent à l'esprit après cette harassante lecture: plat et désolant. Les notes d'humours présentes dans le livre afin de palier le risque de la banalité n'y changent rien. Parfois même, la légèreté loufoque des propos exaspèrent tant ils frisent le désolant. En voici deux exemples, à vous d'en juger:
« Il avait pris son courage à deux mains et il aurait même aimé en avoir quatre. »
« Il voulait se mettre sur son 31. Il aurait même voulu se mettre sur son 47 ou sur son 112è. »
Ce roman de la perte de l'être aimé et de la reconstruction de soi réuni finalement tous les défauts qui, selon moi, affaiblissent un roman : un manque profond d'émotion, une trame insipide, une absence totale de subtilité, aucune imprégnation des personnages relégués à l'anecdotique, un vide stylistique…
Pour conclure, La délicatesse est à l'image d'une comédie romantique sans grande audace, très caricaturale, la naïveté des personnages ne prend pas et, au final, le succès soulevé par ce roman est difficile à comprendre. Bref, beaucoup de bruit pour pas grand chose.

Lien : http://www.patchwork18.over-..
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Plusieurs mois après avoir achevé ce livre, il ne m'en reste rien. Inodore, incolore et sans saveur, c'est une certaine conception de l'écriture (je n'ose pas dire de la littérature) qui s'illustre là. Finalement, voilà un ouvrage représentatif d'une bonne partie de la production littéraire contemporaine: légéreté allant jusqu'à la vacuité, personnages suffisamment neutres pour permettre à un grand nombre de s'y identifier: qui n'a jamais eu de chagrin ou de deuil dans sa vie? Qui n'est pas inhibé au quotidien? Qui n'est pas dans l'honnête moyenne? Et dans des décors aussi étourdissants qu'un open space de banque ou de compagnie d'assurance. Avec la plante verte dans un coin.
Politiquement correct, littérairement creux.
Les personnes qui ont acheté ce livre ont été hameçonnées par leur soif de délicatesse. En tout cas, c'est ce qui m'est arrivé.
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Suite à un engouement général, je l'ai lu. Je n'ai toujours pas compris où l'auteur veut en venir. C'est plat et vide. Il ne se passe rien. Je ne sais pas quels sont les 10 prix que ce livre a obtenu mais je ne comprends pas comment il les a obtenus !!! Très décevant !
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Ce livre m'a permis de découvrir Foenkinos, écrivain que je ne connaissais pas. C'est donc sans a priori que La Délicatesse a atterri dans mes mains.
L'histoire traite de la question du deuil de l'être aimé et de la possibilité de continuer sa vie amoureuse après la perte de son conjoint. le sujet n'est déjà pas très original, mais en plus il est traité de façon creuse et soporifique.
Le style est fade, l'histoire, cousue de fil blanc, est ennuyeuse (digne d'une mauvaise comédie romantique américaine).
Heureusement que le roman est court, sinon je ne l'aurais pas terminé !
Bref, je ne pense pas que je lirai un autre livre de cet auteur.
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Une femme perd son mari avec qui elle vivait un amour tranquille et sans histoire. Draguée par son patron, elle ne remarque même pas ses avances, mais à la mort de son mari il repart à la charge. Elle le repousse ; il continue à espérer. Au bout de trois ans d’abstinence, elle donne un baiser à Malkus. Une montée d’érotisme incontrôlée. Celui-ci n’est pas très beau et il a eu déjà plusieurs aventures qui se sont mal terminées. Il est gauche et maladroit, mais délicat et finit par la séduire au grand désespoir de son patron éconduit…
Une histoire affligeante de banalité écrite dans un langage plat. Style roman photo. Impossible de comprendre le succès dont il a bénéficié.
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Mais qui êtes-vous monsieur David Foenkinos ? Un auteur à succès, habitué des « Best Sellers » commerciaux, vendeur de romans de gare à la tonne ? Etes-vous collectionneur de prix, engrangeant les distinctions, les prix Conversation, les Dunes, le Renaudot, et même le Goncourt des lycéens ? Etes-vous réalisateur de films capable de réunir F. Damiens et A. Tautou sous l'objectif de votre caméra, et d'autant plus reconnu que les Césars vous nomment pour la meilleure adaptation, la vôtre ? Etes-vous un écrivain bipolaire et prétentieux, capable de s'autobiographier à l'âge de 32 ans dans une nouvelle au titre évocateur « Qui se souvient de David Foenkinos » ? Etes-vous Dieu ? Comment passer à côté de votre talent…Pourtant, en lisant les Inrocks qui vous taxent de vouloir vous acheter une crédibilité littéraire, ou l'Obs dénonçant vos récits sans vergogne, on sent que vous ne faites pas l'unanimité. Rien de mieux pour un modeste lecteur que de passer à l'acte et ouvrir la couverture d'un de vos plus francs succès. Et dès les premières pages, ô stupeur, votre style évoque celui de Jean-Paul Dubois au point que le lecteur se surprenne à bien vérifier le nom de l'auteur en première page. Quelques chapitres plus tard, l'absence de cynisme et de scènes cocasses nous rassure, ce n'est pas du bois, mais de la merde, excusez le jeu de mot facile. J'ai eu affaire à un torchon qui se voulait tendre et affectueux, mais s'est révélé sec et irritant, un torchon je vous dis. Je suspecte les jurés de vos prix d'avoir passé leur tour et suivi les recommandations de vos éditeurs. Du bon sens remarque, vu le nombre de pages du romans (une centaine) et les minimas des imprimeurs, il fallait en publier un paquet pour rentrer dans les frais, et donc en distribuer par milliers. Sur cent pages, les personnages n'auront jamais suscités de pitié, de compassion ou de quelconque sentiment, comme une lecture pour bovins. J'aurai donc ouvert d'autres de vos oeuvres, avec le même sentiment abject de vide abyssal. Je m'étais trompé en pensant « n'est pas écrivain qui veut », apparemment si ! En vous lisant j'ai toutes mes chances. Je pousserai même le vice à observer l'adaptation cinématographique de "La Délicatesse" pour m'assurer que vos talents de réalisateur sont aussi surestimés. Je n'en ferai pas la critique ici, c'est un site littéraire, mais je me permettrai de citer la critique de l'Humanité affirmant que votre film « voudrait réhabiliter la ringardise tout en s'en gaussant gentiment. Bibliothèque verte, le film » ou encore Libé, donc je partage l'avis quand il raconte avoir « tenu une heure, une bassine de vodka au café d'en face s'est imposée ! ». Incarnation du copinage et du marketing littéraire sans regard.
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elle est où la délicatesse? Elle est où?
Je cherche.... Elle est où?
Ah oui, je la vois... elle est dans le geste que fait un lecteur, en déposant ce livre sans rien en dire, juste après avoir lu une trentaine de pages...
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Nathalie, une jeune femme cadre dans une entreprise franco-suédoise, après avoir vu l'homme qu'elle aimait, son mari, mourir des suites d'un stupide accident de la route, s'enferme dans son chagrin tout en reprenant brillamment son activité professionnelle. Elle repousse énergiquement les avances de son supérieur et semble promise à la solitude. C'est sans compter avec Markus, un de ses subordonnés gauche et timide, mais doté d'un certain humour, qui finit, à la surprise générale, par faire sa conquête… Victime des ragots, le couple fuit l'entreprise pour mieux se retrouver dans le calme propice de la campagne normande…
Dans cette bluette qui laisse peu de souvenirs, le style se montre d'une platitude à pleurer (phrases d'une demi ligne, emploi généralisé des auxiliaires en lieu et place des verbes), l'évocation des sentiments fort banale, le soi-disant humour se révèle laborieux. La fuite en Normandie semble empruntée à l'excellent roman de Jean Rouaud, La femme promise… Encore un exemple caractéristique des pauvretés que l'on cherche à faire passer pour des romans à ambition « littéraire »…
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Un roman plat qui accumule les clichés. L'écriture n'est pas folichonne, les personnages mal brossés, l'histoire sans intérêt. Navrant.
Lien : http://madimado.com/2011/11/..
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Je vais quand même dire que les premières pages ne sont pas trop mal, mais ensuite l'auteur use trop de la même corde, celle des situations et expressions inattendues, qui à force de se succéder deviennent exactement le contraire: attendues. le tout baignant dans un maelstrom de bons sentiments, de notes de bas de pages inutiles, de recettes de risotto aux asperges ou d'horaires de train, ponctuant deux heures de lectures, elles, totalement inutiles.
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