AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 11800 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, je ne sais pas comment l'exprimer. Je viens de lire sur deux demi-journées ces romans de l'auteur ; "La délicatesse" et "Vers la beauté". Les pages ont vite glissé sous mes yeux. le style est fluide, les pensées un peu passe-partout, pas vraiment de surprises ou d'interrogations. Des références culturelles comme des branches pour faire grimper ces romans plus haut, leur offrir un tuteur, leur donner une aura. C'est toujours intéressant, j'avoue, des petits cailloux à mettre dans la poche. Mais...
C'est assez plat au final et les personnages ne semblent pas ancrés dans la réalité. Tout est trop facile voire un peu creux. le tronc de l'histoire a une belle écorce, les branches sont délicates, les racines manquent de ciel et le ciel de racines. Comme un joli cadre pour rehausser un tableau sans grande profondeur. On effleure. Il manque un truc. Il manque la simplicité du vrai, sans l'artifice de l'art, la beauté sans cadre artificiel. le réel au-delà de la photographie.
Je suis certainement injuste car finalement j'ai lu ces deux romans d'une traite. Pourquoi au final ai-je un goût de superficialité ? Peut-être justement à cause de la brièveté de ces lectures où on ne s'accroche pas longtemps. On passe. On oubliera peut-être assez vite. Sauf que l'auteur n'est pas un inconnu du public.
J'ai préféré "Vers la beauté" pour le personnage de Camille hélas arrivé sur le tard et pas assez développé, pas assez détaché d'un scénario aux ficelles trop visibles.
Commenter  J’apprécie          301
"La délicatesse" est un roman qui nous conduit sur le terrain du deuil et de la reconstruction. Comment vivre sans l'être aimé ?
Au décès de François, Nathalie a du mal à surmonter sa peine. Comment reprendre sa vie quotidienne seule alors que tous les souvenirs sont là, partout autour d'elle ? Chaque élément de sa vie quotidienne lui rappelle son mari : les objets de leur appartement, les photos, même une chanson qui passe à la radio. Et puis, il y a Paris, ses rues et ses restaurants, des lieux qui lui remémorent un instant de leur bonheur.
Nathalie finit par reprendre son travail et un semblant de vie sociale. Son ami Charles (qui est aussi son patron) en profite pour lui faire des avances mais elle l'éconduit gentillement.
Ses journées sont toujours rythmées de la même façon. Au bout de trois ans, elle réalise que pour se reconstruire et pour avancer, il faut se séparer des souvenirs.
Sur son lieu de travail, elle sympathise avec Markus, un collègue suédois.
Markus est un homme introverti, peu sûr de lui, venu s'installer en France après une déception amoureuse qui l'a fragilisé. Il a un physique quelconque, mais son humour et sa manière de penser intriguent Nathalie qui se rapproche de lui. Avec Markus, elle retrouve le sourire, c'est un homme qui lui fait du bien. Leur rapprochement va progressivement se remarquer au sein de l'entreprise et cette relation hâtise la jalousie de Charles...
"La délicatesse" est un petit roman court qui se lit vite. Avec humour et tendresse, l'auteur raconte l'histoire de deux êtres un peu perdus que tout oppose en apparence.
Il n'y a pas d'intrigue particulière. David Foenkinos utilise beaucoup de citations tout au long du récit.
Abordant des thèmes difficiles, il raconte avec délicatesse l'histoire de Nathalie, une histoire simple et touchante.
Un roman qui fait du bien.
Un moment de lecture agréable.
Des personnages attachants et humains.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          286
le court récit de la quatrième de couverture était prometteur et sans doute c'est de là que vient ma déception . Je ne m'attendais pas à un livre aussi simple, et aussi basique.
Ce n'est pas que l 'histoire soit déplaisante en soi mais elle n'est pas non plus transcendante. Certains passages manquent de relief et sont sommairement décrits, ce qui fait que l'on survole ce livre en se demandant quand commence vraiment l'histoire.
C'est juste une histoire pour la plage ou en attendant son train...
Commenter  J’apprécie          261
Comme ce roman porte bien son nom !

A partir d'une histoire simple et banale l'auteur nous transporte avec verve et jubilation dans l'univers de la délicatesse. La délicatesse d'une relation amoureuse naissante pendant le veuvage.

Et l'on entre dans le monde de Nathalie, femme active et amoureuse, dont le mari François va décéder brutalement. le monde de Nathalie se clôt alors, et seul le petit milieu de l'entreprise dans laquelle elle travaille lui permet de survivre. Et David Foenkinos de nous brosser un tableau au second degré de ce milieu et des sentiments de chacun, des jalousies, des manipulations, des désirs et des frustrations qui animent chacun.

Finalement, il s'agit d'une histoire romantique et légère, plaisante à lire, émaillée de commentaires divers de l'auteur sous forme de mini chapitres, d'une femme qui peu à peu se laisse emporter dans la folie de l'amour.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
Commenter  J’apprécie          240
C'est sur une histoire de jus de fruits que le livre commence. Et le livre est un peu comme une boisson fraîche : positif, léger, rassurant, et dynamisant.

Une romance se développe en plusieurs tableaux. Au départ, on avait un couple marié qui s'aimait. le personnage central, une jeune femme qui est tout sauf délicate. Son mari, très étourdi, sensible, distrait, qui décède inopinément. D'où, l'épouse qui déprime.

Son environnement de travail où tout semble facile, ne reflète pas la réalité. Ça se lit facilement, sans prise de tête, avec juste un peu d'agacement et d'ennui parfois. Un prétendant suédois très amusant qui déteste les krisprolls. Bon divertissement, roman que l'on aime à lire pour se changer les idées, pour sourire un peu, pour s'évader. Il est comme un krisprolls ou une biscotte au petit déjeuner, mais ressemble à un livre à recettes.
Commenter  J’apprécie          230
J'ai lu plusieurs critiques louant ce roman, récompensé par ailleurs de dix prix littéraires (c'est la quatrième de couverture qui me le dit), alors quand je l'ai vu dans une boîte à livres, je l'ai pris. Souhaitant découvrir Foenkinos, mais ayant vu d'autres avis le positionnant parmi les écrivains les plus surcotés du marché, je me suis dit autant rencontrer cet auteur par l'entremise d'un grand succès, une valeur sûre diront certains. D'ici la fin de cette chronique, vous saurez dans quel camp je me range…

Nathalie (« il y a souvent une nette tendance à la nostalgie chez les Nathalie », précise l'auteur en note de bas de première page) et François (du prénom François, l'auteur ne nous dit rien) mènent une vie de couple à la perfection presque inquiétante. Jusqu'au moment où François décède dans un tragique et banal accident. Nathalie emmure son coeur et même son patron amoureux d'elle ne parviendra pas à pénétrer cette carapace protectrice. Mais un jour, sous le coup d'une pulsion incongrue, Nathalie embrasse Markus, un employé subalterne de sa compagnie, au physique ingrat et aux manières empêtrées. de quoi sérieusement ébranler ce pauvre Markus…

Ainsi « La délicatesse », est parvenue à me surprendre. Ce roman est un défi aux règles élémentaires de la géométrie euclidienne. Comment peut-on être aussi plat et creux tout à la fois ? Notes de bas de page après digressions burlesques, l'auteur assène un humour de l'absurde auquel je reste réfractaire. Je me suis sincèrement ennuyé dans la première moitié de ce roman, mais Markus a sauvé la seconde. J'ai aimé ce personnage touchant et original, peut-être un peu parce que je sais que c'est François Damiens qui l'incarne dans l'adaptation cinématographique éponyme. Adaptation que je risque d'apprécier davantage que ce roman au style insignifiant chargé de lieux communs et de clichés consternants (notamment sur les femmes). Citer Cioran ne suffit pas à donner de la profondeur à ce que l'on écrit, malheureusement. Je suis déçu d'être déçu, et parce que j'accorde toujours une seconde chance après une rencontre ratée, n'hésitez pas à me conseiller un autre Foenkinos ! Sur un malentendu…
Commenter  J’apprécie          226
Foenkinos a surfé (mais avec humour) sur les stéréotypes...

Lisez mon avis sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/la-delicatesse-david-foenkinos-a80136662
Lien : http://bibliolingus.fr
Commenter  J’apprécie          220
Une petite déception à la lecture de ce roman. mais j'en attendais peut-être un peu trop au vu des critiques que j'avais pu lire. Si j'ai beaucoup aimé l'intrigue, j'ai été un peu déçue par le manque de profondeur des personnages. Je les ai trouvé un peu trop caricaturaux par moment : le type pas très beau, fade et insipide qui fait partie des meubles mais qui gagne à être connu et qui finit par décrocher la timbale, le patron amoureux transi qui disparaît complètement une grande partie du roman et qui refait une apparition qui sert de prétexte à une chute que l'on voit arriver… J'ai trouvé que tout cela manquait un peu de surprise et d'inatendu. Par contre j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur, pour moi c'est là que se trouve la vraie délicatesse du roman. L'ensemble reste un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          210
J'ai vu le film, et je pense que je suis restée sur cette impression positive. le livre en a bénéficié. Sinon, il est sympa, sans plus. Un peu creux. Il se laisse lire, c'est un moment plaisant, mais s'il n'y avait pas eu le film, je pense qu'il ne m'aurait pas laisser un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          202
La délicatesse est une comédie romantique littéraire. En somme un roman qui dégage une forte odeur de rose, capiteuse et suave. Autant dire qu'il plaira à un public bien déterminé.

La quatrième de couverture révèle l'intrigue dans son intégralité. Ce terme est d'ailleurs franchement exagéré au vu du scénario, celui-ci est archi-prévisible et ne révèle aucune surprise. Les personnages ne sont pas bien nombreux et leur psychologie est minimaliste. Les seuls à faire exception sont les principaux intéressés : Nathalie et Markus. Pour faciliter l'identification des lectrices (l'ouvrage s'adresse davantage au public féminin), ceux-ci présentent des points communs bien trop commodes : le goût pour la lecture, un certain volontarisme, la peur de l'autorité... Tout cela est cousu avec un fil blanc si épais que personne ne peut espérer le couper, ou ne serait-ce que l'entamer... du collègue qui ne demande rien à la vie et qui se fait séduire par sa cheffe, au patron qui tente de séduire sa subordonnée, en passant à l'Amour trop vite interrompu nous avons ici affaire à des poncifs bien connus.

Le style de l'auteur est fluide et intéressant, il nous berce très facilement. Dommage que la forme soit plus consistante que le fonds. Bien que légère, l'histoire se lit très rapidement et agréablement. Voilà un roman à lire en période de déprime ou de vacances, au cours d'un voyage. S'il réserve de bons moments, il ne laissera en revanche aucun souvenir mémorable. Les esprits trop cartésiens vont d'ailleurs se heurter à des passages bien particuliers. Ces moments-là sont teintés de romantisme ou se perdent dans la psychologie et ses tourments (pas seulement amoureux). Fort heureusement, l'utilisation de l'humour et de références culturelles (la culture de masse de la seconde moitié du XXème siècle) apporte une touche d'originalité bienvenue.

La délicatesse est un roman léger, sans réelle profondeur à lire ou à ne pas lire pour se préserver un moment de détente assez agréable. Une certaine ouverture d'esprit est nécessaire pour se décrocher de l'intrigue et pour se concentrer sur cette impression de douceur, édulcorée au possible.
Commenter  J’apprécie          202





Lecteurs (35072) Voir plus



Quiz Voir plus

La Délicatesse

Quel est l'éditeur du roman "La Délicatesse" de David Foenkinos?

Flammarion
Gallimard
Kirographaires
Seuil

10 questions
394 lecteurs ont répondu
Thème : La délicatesse de David FoenkinosCréer un quiz sur ce livre

{* *}