La délicatesse

Ce fut une belle surprise que ce roman qui porte bien son nom, la Délicatesse, une histoire et une écriture tout en sensibilité et en petites touches, en petits riens.

La Délicatesse s'ouvre sur l'histoire idyllique de François et Nathalie. Ils sont jeunes, ils sont beaux et tombent amoureux au premier regard dans un café parisien. L'auteur décrit d'ailleurs en une très jolie scène cette "chute en amour" : François s'attache à la jeune femme car elle a demandé un jus d'abricot, choix qui augure selon lui de la suite harmonieuse de leur relation. S'ensuivent plusieurs années d'un bonheur conjugal parfait, rompu, comme tous les contes de fées, par un drame. Fauché par une voiture, le jeune homme meurt brusquement et laisse Nathalie, veuve avant l'heure, éplorée.

La peinture de cette dépression, qui ne verse jamais dans le misérabilisme ou la théâtralité, sonne très juste. Nathalie s'extrait peu à peu du monde, se noie dans le travail et ne perçoit qu'à peine les avances de son patron. Un jour cependant, sans crier gare, la jeune femme embrasse fougueusement Markus, un collègue suédois mal fagoté et d'apparence insignifiant. Elle-même ne s'explique pas ce geste à l'endroit d'un homme qui la dégoûterait presque. Markus, de son côté, est stupéfait qu'une telle femme s'intéresse à lui et en tombe amoureux, sentiment qui, il le réalisera bien vite, était déjà ancré en lui.
Markus et Nathalie commencent alors à se fréquenter, à tisser une relation aussi inattendue que tendre.

Comme je l'ai dit plus haut, l'écriture de ce roman est réellement fine, touchante. La naissance du sentiment amoureux, inexplicable, est parfaitement décrite alors que d'autres scènes (la malveillance sans nuance des collègues) ou certains procédés de distanciation (comme l'insertion de notes, de listes) paraissent plus artificiels. La Délicatesse demeure néanmoins une belle découverte.
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Méfiez-vous...

Si votre patron vous offre un krisprolls dès le premier entretien, si un inconnu vous offre des fleurs ou si vous vous sentez tout à coup sensible au charme suédois... méfiez-vous !

Si les notes bas de page ne sont pas d'austères références culturelles, si elles sont décalées, drôles ou inattendues... méfiez-vous !!

Si le revêtement des sols dans votre entreprise est principalement faite de moquette, même si cette dernière s'avère moelleuse ou confortable, même si elle a tendance à tasser celui qui s'y trouve et, surtout, si elle étouffe le bruit des talons... méfiez-vous !

Si vous optez, d'un seul coup, pour le jus d'abricot, si vous n'arrivez pas à terminer un livre à cause d'un mort et que vous tombez amoureuse d'un céphaloclastophile... attention ! et, surtout, méfiez-vous !

Si d'un coup, vous appréciez les mini chapitres, même ceux qui donnent des précisions inutiles sur le contenu de l'assiette de votre héroïne ou si vous restez scotché sur le chiffre 117... Méfiez-vous !

Foenkinos n'est pas loin !

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Premier livre de Mr Foenkinos que je lis et j'en avais entendu du bien. J'étais donc impatiente et j'en suis ressortie mitigée.
J'ai bien aimé la plume de l'auteur et la facilité avec laquelle on passe d'une page à l'autre.
Je n'avais pas vu le film; je n'ai ainsi pas pu faire de comparaison.
L'histoire est simple mais sans plus. Je n'ai pas réussi à accrocher avec les personnages sauf peut-être Markus que j'ai trouvé touchant.
Une lecture en demi teinte.

Roman qui demande réflexion.

Il y a plusieurs sujets abordés dans ce livre de David Foenkinos. Tout d'abord, le deuil d'un mari parti trop tôt, en laissant sa femme, Nathalie faire face à la douleur, au chagrin. On suit Nathalie dans ses épreuves, son courage pour affronter sa vie, malgré la souffrance de l'absence de l'être aimé.

Puis nous assistons au fait qu'un homme, Charles, qui n'est autre que le patron de Nathalie, essaie de la séduire malgré ce qu'elle supporte et qui ne s'y prend pas forcément de la bonne manière, il manque de délicatesse.

Et enfin, Markus apparaît, un homme qui paraît insignifiant sauf aux yeux de Nathalie mais pourquoi ? Je pense qu'il faut être dans la même situation que Nathalie pour réellement comprendre ... Seulement les sentiments ne s'expliquent pas toujours et n'ont pas forcément besoin d'être compris par les autres.

En conclusion, un livre touchant sur les sentiments amoureux...

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« La délicatesse » de David Foenkinos, éditions Gallimard.

J'ai trouvé ce roman sur la force du sentiment amoureux doux et léger, tout en étant aussi profond.

En croisant l'amour éperdu de Nathalie et François, on se sent de trop, mais on comprend la force et l'énergie de leurs sentiments. En embrassant Markus, Nathalie va découvrir la légèreté de l'amour et découvrir quelqu'un de différent qui tire sa force de ses multiples faiblesses.

Alors que Markus pourrait passer pour un être fade et insignifiant, ses peurs, ses audaces soudaines et son sens de l'humour très particulier, combinés à sa sensibilité vont attirer Nathalie, presque malgré elle.

Un roman qui se lit comme un rêve laissant derrière lui une trace de fragilité et d'humanité.
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La jolie Nathalie est folle amoureuse de son mari François : relation passionnelle et passionnée, sans histoire, parfaite, bref ce qui arrive jamais dans la vrai vie. Mais voila l'amour de sa vie se fait écraser par une voiture et Nathalie se retrouve seul, endeuillé et se réfugie dans son boulot. Calme plat pendant 3 ans et…
Un de ses collègue, Markus, décrit comme un personnage qui n'a pas grand-chose pour plaire physiquement et un poil excentrique mais dans la négative suscite peu à peu de l'intérêt à Nathalie suite à un baiser qu'elle lui a volé sans trop savoir pourquoi .Peu à peu une relation amoureuse s'installe entre eux sous les regards médusés de ses collègues de travail qui ne comprennent vraiment pas ce qu'une jolie fille comme elle fait avec un type comme lui…( syndrome la belle et la bête )
Davis Foenkinos nous raconte une histoire simple, une histoire banale comme on n'en à pu en lire des milliers mais écrite avec de jolis mots, une jolie trame et une minuscule pointe d'humour… ce qui sauve le roman d'un vide intersidéral. Mais je me demande toujours comme est ce possible que ce roman est eu 10 prix littéraires…parle t'on du même livre ou suis-je dans une autre dimension??Je me demande vraiment…
Bref,un petit roman sympatoch mais sans plus pour passer le temps...il ne faut pas en espèrer plus.

Quelques semaines auparavant, je découvrais David Foenkinos avec Nos séparations. Ni le style d'écriture (pourtant original), ni l'histoire en elle-même ne m'avaient convaincue. Cet auteur n'était pour moi rien de plus qu'un nouveau Mark Levy ou un autre Guillaume Musso. Comme je n'aime pas juger hâtivement, je me suis lancée dans la lecture de son roman le plus célèbre La délicatesse. J'y suis allée, forcément, avec de nombreux a priori. Ce court roman de 200 pages a été adapté au cinéma en 2011 avec pour actrice principale Audrey Tautou. Nouveau bémol avant même d'avoir commencé ma lecture puisque je déteste cette actrice.

La délicatesse est l'antonyme de Nos séparations. Si dans celui-ci il était question d'un couple qui n'en finissait plus de se séparer et de se réconcilier, ici l'héroïne est bien plus heureuse en ménage. Elle trouve son âme soeur très jeune et, d'accord, son mari ne fait pas long feu, mais il n'empêche qu'elle finit par retrouver le bonheur dans les bras d'un autre.

J'ai largement préféré ce roman. L'histoire m'a davantage touchée bien qu'elle ne soit pas non plus transcendante. J'ai vraiment été intéressée par la vie de Nathalie. J'ai aimé la voir sombrer puis refaire surface. Si on regarde la structure du roman, on se rend compte que malgré l'incident qui intervient au quart du livre, elle est plus souvent heureuse que malheureuse. Elle se remet en question mais ne se laisse jamais complètement abattre. Et la façon dont elle refait pleinement surface en affrontant son patron pervers et égocentrique, correspond totalement au personnage. Fragile, sensible mais aussi combattante et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Les personnages masculins, François, Charles et Markus, sont très différents mais d'un autre côté, se ressemblent beaucoup. Ils croisent le chemin de Nathalie et leur vie change après ça.

Apparemment, David Foenkinos est un spécialiste des histoires de couple complexes mais tout à fait réalistes. Il joue la carte de la crédibilité avec ce roman. J'ai bien aimé cet aspect vie quotidienne dans laquelle chacun peut y voir une réminiscence de son propre quotidien, notamment dans les passages sur la vie de bureau de Nathalie.

Cependant, l'histoire n'a rien d'extraordinaire. C'est juste un bon moment de détente, une lecture rapide et plaisante qui ne coûte pas très chère.

J'ai moins été perturbée par le style d'écriture de l'auteur. J'ai trouvé qu'il en faisait moins, qu'il m'était moins les digressions (définitions, chansons,…) en exergue. Il a lissé sa façon d'écrire, ce qui m'a davantage plu. Mais pas convaincue pour autant. Je n'arrive pas à voir ce que certains lecteurs trouvent d'exceptionnel à cet auteur. Il est bon, je suis d'accord, mais pas fabuleux non plus.

> Si j'ai préféré La délicatesse à nos séparations, je ne suis quand même pas super emballée par cet auteur. J'aurai aimé qu'il approfondisse un peu plus son histoire et qu'au contraire, il simplifie son style d'écriture.
Je garderai un bon souvenir de ce roman, souvenir qui ne sera certainement pas impérissable.

J'ai découvert Foenkinos avec Charlotte lors de la rentrée littéraire. Entre nous ce n'est pas le roman le plus drôle du monde. J'avais d'un autre côté beaucoup entendu parlé du livre La Délicatesse, ainsi que du film qui en avait été tiré. Lorsque j'ai fait le lien entre l'auteur et le livre je me suis redit qu'il fallait absolument que je le lise et voilà qui est chose faite.

Nathalie a vécu un amour passionnel avec François. Mais quelques années plus tard, elle a été séparée de lui. Se plongeant dans son travail pour oublier sa vie personnelle elle émerge par hasard face à Markus un de ses subordonnés qu'elle n'avait jamais remarqué jusqu'à présent. Ils apprennent alors à faire connaissance avec « délicatesse » entre douceur et sensualité.


Ce petit roman est une histoire d'amour assez classique même si elle aborde un sujet délicat. La lecture est donc facile, émaillée de digressions et citations de l'auteur, mais la narration reste quant à elle un peu trop dans le pathos à mon goût (en même temps le sujet n'est pas facile). J'ai apprécié certains moments amusants qui sonnaient vraiment justes et donc c'est une histoire bien sympathique que je vous recommande si vous ne l'avez pas déjà lu. de préférence au chaud sous la couette avec un chocolat chaud avant une super soirée entre amis pour rire un bon coup après et retrouver la vraie vie !
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ne histoire centrée sur le personnage de Nathalie, sur son histoire d'amour avec son mari François, jusqu'au drame pendant lequel elle se retrouve veuve, et le parcours qu'elle fait jusqu'à ce qu'elle se rapproche d'un collegue de travail : Markus. En bref, ce livre parle d'amour et du chemin à faire pour séduire l'âme d'une personne.

Ce livre est un message d'espoir : l'amour peut naitre n'importe quand et toucher n'importe qui! Même "un pauvre employé de bureau qui n'a jamais eu de chance avec les femmes"...

Pour moi, je n'ai pas été sous le charme de la plume de l'auteur. Je n'ai pas du tout aimé la première partie, bâclée à mon goût, avec des évènements et un repère spatio-temporel trop bref. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher à Nathalie, ou à son mari... Puis les évènements s'enchainent trop vite! En une page, Nathalie a pris 3 ans et a été promue par son responsable, amoureux d'elle depuis des années. J'ai eu du mal à imaginer physiquement les personnages...exactement comme dans la couverture, je n'arrivais pas à leur mettre un visage.

Pourtant on sent qu'il y a du travail et de la recherche dans le texte, et qu'il a tenté de bien approfondir les émotions de ses protagonistes. Nathalie est fragile, et dévoile son coeur petit à petit, mais elle reste marquée par l'accident de son mari et a peur de revivre la même tragédie.
Sinon, Markus est quand même un type sympa, avec de l'humour et de la diplomatie. Il ne réalise pas qu'une femme comme elle puisse s'interesser à lui, et pourtant, il va tout faire pour la conquérir, et prendre le temps de l'apprivoiser.

Par contre, je n'ai pas compris les subtilités sur les pays reliés à Nathalie...Enfin, je ne sais pas, j'ai du passer à côté de quelque chose... dommage ! D'ailleurs en lisant l'avis d'autres internautes, je me demande si je ne devrai pas le relire à un autre moment...

J'ai débuté la lecture de ce roman avec quelques appréhensions, je dois avouer que ce récit ne me faisait pas franchement envie… Mais j'entends parler de cet auteur, ma maman m'a donné ce livre et il rentre dans le cadre de mes challenges lecture alors, je me suis lancée.

Tout d'abord, il faut bien reconnaître que ça se lit vite et que ce n'est pas désagréable. Les chapitres sont courts, le récit se focalise sur un trio de personnages et ne vire pas dans le pathos ou la mièvrerie malgré les thèmes abordés (deuil, amour, résilience).

Je reconnais cependant que j'ai parfois eu des difficultés à rester concentrée sur ma lecture, je n'ai pas été entièrement captivée par le récit ni par la beauté ensorcelante de Nathalie, qui pourtant en envoûtait plus d'un… (Ah le doux parfum de l'excès). Malgré tout, j'ai trouvé Nathalie crédible dans ses sentiments, dans ses pensées, dans son processus de douleur, de résilience et d'acceptation. Cette histoire n'a rien de transcendant, mais elle laisse une trace, même infime, et un goût délicat.

Il y a beaucoup de clichés mais j'ai l'impression que c'est un parti pris de l'auteur qui l'assume totalement. Une fois que l'on s'en rend compte, il n'y a rien à ajouter. François est parfait, Nathalie est sublime, Charles est un séducteur acharné et Markus un tendre naïf. Il pleut quand les personnages sont tristes et le soleil resplendit quand le bonheur est là.

Hormis cela, les émotions sont dépeintes avec délicatesse, elles n'apparaissent pas crues et difformes. Bien que la colère, la tristesse, l'absurde même (avec le personnage de Charles qui déraille) soient bien présentes, ces sentiments ne sont pas exagérés, ils sont là, tout simplement, comme la vie qui va et vient. le tout est mesuré et l'humour sous-jacent.

J'ai lu les derniers chapitres en écoutant L'amour en fuite d'Alain Souchon, et le récit a de fait pris une substance, une dimension nostalgique et je me suis laissée bercée. J'ai eu l'impression de lire un film, les images se sont superposées aux mots. Et j'ai vraiment apprécié les dernières notes de ce roman et cette réconciliation avec l'Amour et le temps qui fuit. Peu importe le temps que cela prend, une fois que l'on accepte, même l'inconcevable, l'on peut alors ouvrir à nouveau les yeux sur la Vie.

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