La délicatesse

Après la perte brutale de son mari, la très belle et séduisante Nathalie s'investit dans son travail. Elle reste insensible aux charmes des hommes qui viennent se fracasser sur son armure… Jusqu'à Markus, moche et maladroit.

Une bluette qui n'est malgré tout pas sans qualités.

Amusant, dans l'adaptation en bande dessinée de Cyril Bonin, je ne m'étais pas rendu compte que Markus était aussi disgracieux.

PS : spéciale dédicace pour l'humour des notes de bas de page !
Lien : https://www.noid.ch/la-delic..

Un livre lumineux sur l'amour … le grand amouuur ?
Un livre niais sur l'amour … le grand amouuur ?
Ça commence plutôt mal … « il y a souvent une nette tendance à la nostalgie chez les Nathalie » … dois-je en conclure … « il y a souvent une nette tendance à la con… chez les David » ?

Un livre qui nous parle du deuil … la perte d'un être cher … la fuite dans la solitude … plutôt bien vu.
Un livre qui nous parle de la reconstruction après le temps des pleurs … ne pas oublier … mais laisser passer le temps pour s'apercevoir un jour que l'on peut peut être encore vivre après.
Un livre qui nous parle des rencontres … celles qui peuvent avoir lieu mais qui restent stériles … celles qui semblent ne pas avoir d'importance mais qui au final peuvent se révéler primordiales.

De l'importance des définitions :
Délicatesse :
Fait d'être délicat … ou « être en délicatesse avec quelqu'un », être en mauvais terme avec quelqu'un.
Pourquoi faut il aller voir délicat ?
Exquis, raffiné… ou … qui manifeste de la fragilité… ou difficile à gérer, périlleux ... ou … qui manifeste une grande sensibilité … ou péjoratif, difficile à contenter.
Pourquoi ouvrir l'explication ?
Comme si le mot en lui même ne suffisait pas à donner du sens au titre ?

Un drôle de style, des chapitres courts, avec parfois des éléments perturbateurs, n'ayant rien à voir avec l'histoire, des énumérations, des citations, des extraits de pièces de théâtre ou de film, des définitions d'un mot qui semblait hors sujet.
Je n'ai pas trouvé l'intérêt de ses soi disant divertissement !

Un livre déconcertant, énervant car c'est certain qu'il cherche avant tout à déconcerter, mais un livre littéraire aussi car passer le discours sur l'amouuur on peut trouver de belles choses dans ces quelques pages.

C'est le premier livre que j'ai lu de David Foenkinos. Mes attentes étaient assez élevées, et je suis resté sur ma faim, voire j'ai été déçu.

Bien que j'apprécie les romans qui décrivent des tranches de vie (ainsi que les biographies ou autobiographies), je n'ai pas trouvé ici assez de moelleux, de matière, de fluidité.

L'écriture ainsi que le fond m'ont paru trop secs (et/ou superficiels) et je n'ai pas été touché par ce roman. Peut-être parce que je ne partage pas la même vie que les protagonistes ?

C'est une possibilité, mais je ressens plutôt les choses ainsi : c'est comme si je venais de regarder la vie des personnages de très loin, à travers des jumelles. On voit bien ce qu'il se passe schématiquement, mais il manque l'intimité avec les personnes, il manque de la matière à leurs vécus, ce je ne sais quoi qui peut être à la fois banal et surprenant et qui nous fait sentir que c'est ça la vie, qu'il s'agit bien d'êtres humains que l'on a en face de nous.

Cela ne m'a pas empêché de le lire avec facilité, et aussi un peu de plaisir par moments, mais j'ai trouvé l'ensemble inabouti, et particulièrement la conclusion.

Après avoir lu Charlotte du même auteur, je m'attendais à plus de La délicatesse de David Foenkinos. L'histoire commence comme un conte de fées : Nathalie et François filent le parfait amour et font un mariage heureux.

Puis un accident surgit, François meurt et le monde de Nathalie s'écroule. Elle s'enferme alors dans le monde du travail et fait une croix sur sa vie sentimentale. Jusqu'au jour, où tourmentée par ses émotions, elle embrasse un subalterne.

Ce dernier, Markus, va être troublé par ce baiser inattendu et va s'accrocher à cette lueur d'espoir qui filtre dans le tunnel de sa vie sentimentale désastreuse. La délicatesse ou comment deux âmes en manque de tendresse essaient de se reconstruire à travers l'amour.

La plume de David Foenkinos est douce et effleure les choses avec un ton un peu sarcastique mais pas trop. Elle reste pudique comme pour tenter de capter l'atmosphère qu'il faut pour définir le mot « délicatesse ».

Ce pourrait être beau, d'une simplicité qui sonne juste. Ça l'est peut-être. Mais tout ce que je retiens de cette lecture, c'est l'ennui. Lire sans y être, suivre les personnages sans s'y attacher, comprendre la beauté de certaines scènes mais ne pas être touché.

Je ne suis peut-être pas le public qu'il faut. Après tout c'est l'histoire de trentenaires éprouvés par la vie et ses aléas dont la routine est métro boulot dodo. C'est des rumeurs à la machine à café, les préjugés que se font les gens les uns sur les autres, le jeu des apparences.

Markus est un homme timide et invisible, pourquoi la belle et énigmatique Nathalie tomberait amoureuse de lui ? On ne parle que ça dans la compagnie dans laquelle ils travaillent, comme si leurs collègues n'avaient pas mieux comme sujet de conversation.

La délicatesse, ce sont des histoires inintéressantes sur ce que renvoient les personnes et sur ce qu'elles cachent réellement : des coeurs brisés qui demandent à être réparés. C'est quand même niais et déjà-vu, rien ne vient bousculer les codes ou surprendre le lecteur.

Puis, ces concepts stupides sur ce que devrait être la féminité et la masculinité. Nathalie est la féminité donc elle est admirée, Markus lui est rejeté par les autres car il n'est pas un exemple de virilité. le souci de ces concepts, c'est qu'ils sont établis comme des faits, comme si c'était des chose de concrètes et non des absurdités.

La quatrième de couverture, elle-même, reflète tout le soucis du roman. C'est une scène où François, avec tout un tas de préjugés sexistes, imagine la boisson parfaite que pourrait prendre une femme qui a un premier rendez-vous avec un homme. Nathalie prononce la réponse parfaite qu'il a imaginé. Nathalie est la perfection. D'ailleurs, même après, elle semble trop parfaite pour être vraiment appréciable. Nathalie est le fantasme d'une perfection féminine. Talons aiguille, femme d'affaires et douceur sont ses caractéristiques. Elle n'a aucun trait de personnalité en dehors de cela.

Si j'ai aimé Markus, c'est parce que c'est le seul personnage à ne pas répondre à un stéréotype. Il est doux et maladroit, loin des idées viriles qu'on attribue aux hommes. Peut-être le seul personnage qui semble réel, qui a des failles et ne répond pas aux attentes. Même les personnages secondaires n'ont aucun intérêt ou sont carrément détestables comme la collègue/commère de Nathalie ou son patron aux avances mal placées.

Bref, il y a quelque chose que je n'ai pas compris avec ce livre. Veut-il aller au-delà des apparences ou les prend-elles pour acquises ? Est-ce qu'il veut se conformer au moule ou essayer de le déformer ? En tout cas, cette lecture m'a laissé indifférente. Je n'arrive même pas à détester ce récit, c'est comme s'il avait coulé sur moi sans laisser aucune trace. Je dois regarder dans le livre pour retrouver les prénoms des personnages.

Dans la même optique de vouloir écrire un roman doux sur une histoire d'amour, et qui se veut aussi être la définition de son titre dans l'ambiance, je vous conseille mille fois plus Soie d'Alessandro Barrico, qui a été un véritable coup de coeur l'année dernière. Il est encore plus court que La délicatesse mais au moins, il semble raconter quelque chose.

Bref, je suis assez dure avec ce livre mais beaucoup d'autres l'aiment et l'aimeront sûrement.

J'avais trouvé le film assez bien, malgré le manque d'action (mais vu le titre, on s'en serait douté !), donc je savais à quoi m'attendre pour le livre.
Il porte clairement bien son nom : c'est une histoire toute en délicatesse, où l'on parle plus de ressenti qu'autre chose. du coup, je pense qu'il faut être dans un certain état d'esprit personnel pour apprécier ce roman à sa juste valeur, car il en a une, oui oui ! Mais elle est bien cachée, j'avoue...
Pour ma part, j'ai bien aimé, c'était une lecture plutôt agréable. Après, ce n'est manifestement pas le livre qui a changé ma vie non plus !

Le résumé m'avait tapé dans l'oeil, je m'attendais à une grande histoire d'amour, et tout les prix littéraires qu'avait gagné ce livre avait renforcé mon espoir d'un belle découverte. Bon, et bien, je le dis, ce livre a été une déception. Les évènements se passent avec une telle rapidité que l'on a même pas le temps de s'attacher aux personnages et de comprendre ce qu'ils leur arrivent. Nathalie se marie, Nathalie est triste, Nathalie hésite, Nathalie ne sait pas, Nathalie, Nathalie, Nathalie, ... Et tout ça en seulement quelques 200 pages qui promettaient d'être magique (ou presque)! de plus, je n'ai pas eu l'impression de rentrer dans l'histoire de Nathalie, je l'ai juste survoler sans vraiment bien comprendre ses sentiments ni ses réactions. Les situations étaient parfois vraiment invraisemblables et frôlaient le ridicule, les personnages étaient légèrement caricaturés (ben oui, d'un côté on a la nana superbe qui fait tourner la tête à tout les hommes et de l'autre côté on a un bonhomme sans style, qui aspire au dégoût et dont personne ne se souvient). Ah oui! le livre est aussi parsemé de petites annotations qui sont vraiment inutiles et même très lourdes. L'auteur a voulu jouer la carte de l'humour avec des petites notes et précisions en bas de page sans intérêts, bref, c'est loupé. Alors, moi au final je suis un peu perdue car ce petit livre il fait un peu rêver quand même (oui, bon, un tout petit peu) mais les évènements, les sentiments,...ne sont pas du tout approfondis et m'ont laissé sur ma faim. Donc, je suis comme Nathalie, je ne sais pas.

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Un joli petit roman sur le deuil, la rencontre, l'entente qui ne s'explique pas. Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la fluidité du récit, la simplicité du ton et des mots qui semblent coller parfaitement à la réalité. C'est un beau moment de lecture, seul hic, cela reste très superficiel et ne laissera guère de souvenir...

J'entendais vraiment du bien de ce livre depuis un bon moment, aussi je n'ai pu m'empêcher de le dévorer en le recevant, et j'ai été très agréablement surprise.

Nathalie et François, le couple qui s'aime à la folie, une vie et une complicité parfaite, mais le destin va les séparer brutalement. François meurt et Nathalie se retrouve seule, désemparée, sans plus aucune envie et qui ne s'autorise pas à refaire sa vie. le sujet de la perte de l'être aimé a été traité avec douceur par l'auteur, pas de voyeurisme, tout est délicat (c'est le cas de le dire, je sais !). Puis on va découvrir une Nathalie droguée de travail, un bon substitut à la douleur et un jour, sans réfléchir, elle embrasse Markus, un collègue insignifiant, mais qui va lui redonner goût à la vie et à l'amour. Bien évidemment, ça ne se fera pas sans douleur et incompréhension (ben ouais il est suédois Markus et il travaille chez Ikéa en France, va comprendre). le style de l'auteur est léger et agréable à lire, avec quelques touches d'humour et de faits divers qui entrecoupent le récit, j'ai vraiment passé un bon moment.
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J'ai dévoré ce roman, le premier que je lis de David Foenkinos. J'ai apprécié sa plume, un style très original. L'écriture est dynamique, drôle et l'usage des références est très malin.
Quant à l'histoire elle reste assez simple, mais David Foenkinos réussit à nous fasciner et nous garder en haleine jusqu'à la dernière page.
Je noterais toutefois quelques longueurs au milieu de l'histoire, mais rien qui ne gâche cette lecture délicieuse.

Bof... voici le ressenti que j'ai en terminant ce roman.

J'adore l'écriture de l'auteur, mais cette histoire est vraiment plate. Elle n'est pas nulle, elle n'est pas bien, elle est bof.

C'est le genre de livre que se lit rapidement, avec lequel j'ai passé un bon moment mais que j'aurais oublié le mois prochain. Je pense qu'il y a d'autres titres de cet auteur bien mieux.