La délicatesse

Nathalie vit une histoire d'amour sans faille, jusqu'au jour de l'accident mortel de son mari François. Après un passage à vide mortifère, un instinct de survie lui fait embrasser Markus, son subalterne, au grand damne de son patron.
L'histoire comporte peu de rebondissements si ce n'est la rupture brutale du décès de François ; elle se déroule de façon fluide. Nathalie est un personnage un peu conventionnel. Cependant sa rencontre avec Markus, improbable, réveille en elle des ressources inattendues.

L'auteur propose une utilisation décalée de l'annotation et des encarts explicatifs sous la forme de mini chapitres enchâssés, ce qui donne originalité et légèreté à son texte.

Le tout forme une oeuvre littéraire bien ficelée. Un moment de lecture agréable.

La délicatesse est un de ces livres qui se lit vite et avec plaisir. On suit agréablement le déroulement du récit basé sur un trio relationnel plutôt classique mais dont les personnages sont, je trouve, bien travaillés et assez touchants (Markus est mon coup de coeur) ; on arrive très facilement à s'y identifier.

L'histoire est délicate, dans plusieurs sens du terme.
Le sujet abordé dans un premier temps — la réaction à la perte de l'Amour et la reprise d'une vie sentimentale — est intéressant et nous fait nous poser la question : comment réagirait-on à la place de Nathalie ?
Et puis le récit est doux, que ce soit dans les termes choisis tout du long ou dans la construction utilisée.

Ça se lit vite et c'est bien écrit, assez poétiquement, avec beaucoup de figures de style. En gros, une très bonne plume. le problème de ce livre est peut-être ce point ; parfois on a l'impression de se perdre dans des phrases trop longues pour des idées finalement simples. C'est joli, ça se lit bien, mais ça cache un fond plutôt simple et court, ce qui donne à certains moments un sentiment de lenteur, la sensation de manger une chantilly bien aérée qui n'a aucune consistance pour entamer sa faim. Dans mon cas, je n'ai pas trouvé ça trop dérangeant, j'ai aimé le style ; mais pour ceux qui aiment aller droit au but, je leur conseille de passer leur chemin.

Un point original qu'il faut souligner, réside dans les chapitres hors-sujets, rarement plus longs que quelques lignes, qui sont ancrés dans les événements ou le vécu des personnages mais qui n'ont aucune incidence sur l'histoire. Des petits points amusants, légers, qui donnent un côté farfelu au livre mais qui ne sont pas très intéressants ; on peut largement s'en passer. Idem pour les notes en bas de page, très peu intéressantes, mais parfois divertissantes.

Et puis on aime bien la référence au dossier "114", pour ceux qui sont attentifs ;)

En bref, une lecture que je conseillerai à qui a quelques heures devant lui, qui n'est pas dérangé par de possibles digressions et qui aime lire des romans plutôt légers avec une bonne plume.

Hiroyuko.

C'est l'histoire de Nathalie, une jeune femme intelligente et très séduisante. Adulée par son patron, jalousée par ses collègues, elle semble traverser la vie sans voir personne.
Sans dévoiler quoi que ce soit, on pourrait dire que la vraie question du roman est « Peut-on avoir une deuxième vie sentimentale ? »

A l'époque du Speed Dating et des sites de rencontres, David Foenkinos fait ici l'éloge de la délicatesse, de la sensualité et de la pudeur. A contre-courant, il s'émeut devant des personnages fragiles, émotifs, vrais dans leurs relations aux autres. Il nous conte leurs aventures et anecdotes du quotidien avec humour et audace et c'est aussi plaisant qu'une brise parfumée au printemps.

La subtilité du style s'allie à une plume légère, piquante et savoureuse tout en fantaisie. L'auteur s'amuse réellement avec son lecteur. le livre est truffé de digressions, d'aphorismes (L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire, la discrétion d'une anémone) de citations et de références littéraires. Et l'on y prend plaisir.
J'ai beaucoup apprécié ce livre charmant, au charme pas si suranné, qui réussit avec brio l'alchimie du drame et de l'espérance.

Comment se reconstruire quand on a perdu sa moitié.
Comment se lever le matin et se dire je vais vivre.
Ferions-nous tous pareils se jeter corps et âme dans notre travail.

L'auteur nous propose une vie après une première mort, la mort de notre coeur et comment le recoller.

Lecture courte et délicate

C'est l'histoire d'une rencontre en pleine rue. Un homme aborde une femme. Elle s'appelle Nathalie, travaille dans une société suédoise, ils vont se parler, se plaire et se marier. Un dimanche, l'homme part courir et se fait renverser… Nathalie vivra des moments d'intense désespoir mais elle réussira à émerger sans retrouver le goût merveilleux des jours près d'un être adoré. le patron de sa société est fou d'elle. Elle ne l'aime pas et c'est en la personne insignifiante de Markus, qu'elle va retrouver petit à petit les sensations et les bonheurs disparus avec la mort de son mari.

Un récit avec beaucoup d'humour. Un beau rythme de lecture. Une écriture charmante et originale qui est par moments très drôle. On est dans une atmosphère d'intimité.

Par contre le film n'est véritablement pas à la hauteur de l'écriture. Les scènes semblent décousues et vidées de l'attrait que justement on retrouve dans l'écriture. le récit n'est pas crédible. Autant j'ai aimé le livre, autant j'ai trouvé décevant le film.

Nathalie a vécu une belle histoire d'amour avec François mais François n'est plus et Nathalie ferme la porte aux sentiments. Et puis, par une absence, elle fait entrer Markus dans sa vie...

David Foenkinos a une jolie façon de tourner ses phrases dans ce court roman. Il y a des petites pépites, ce dont témoignent les 645 citations qu'il y a sur cette page.

L'histoire qu'il nous raconte est d'une simplicité sans équivoque. Mais cette simplicité n'est pas pour me déplaire. Ce qui m'a le plus gênée, ce sont les personnages un peu caricaturaux et les clichés parfois un peu sexistes qui sont disséminés discrètement ici et là.

Pour autant, "La délicatesse" se lit sans difficulté. C'est une histoire d'amour des plus banales et c'est cela qui la rend si douce et si belle.

J'arrive après la bataille et la consécration, mais je voulais me faire une idée par moi-même de ce livre dont j'ai tant entendu parlé.
Le résumé ne m'emballait pas plus que cela, cela sentait la mièvrerie à plein nez…

Quelle belle surprise ! le ton est léger et drôle, les sentiments sont traités avec délicatesse, c'est le cas de le dire, tout en finesse et retenue. Peut-on aimer à nouveau alors que l'on vient de perdre l'homme de sa vie ? Peut-on se remettre d'un tel drame ? J'ai trouvé que ce sujet était abordé avec légèreté et simplicité. Ce qui le rend d'autant plus touchant.

Les apartés sont sympathiques et permettent une prise de recul dans l'histoire, parfois cruelle (comme à la mort de son mari, où des faits anodins ont une résonance tragique), tantôt avec drôlerie – surtout lorsque Markus séduit Nathalie.

La lecture est vraiment facile, et ne prend que quelques heures. Certaines tournures de phrases sont maladroites, bancales et caricaturales, mais dans l'ensemble, cela reste un beau moment de lecture.

Mais de là à décerner 10 prix littéraires, je ne sais pas.
Lien : https://brontedivine.com/201..

La délicatesse est un petit livre frais et sympathique, qui a été plutôt bien adapté au cinéma.

On suit l'histoire de deux collègues que la vie va finir par rapprocher, mais encore faut-il qu'ils acceptent d'écouter leurs coeurs. C'est une balade sympathique dans un quotidien sans héroïsme mais tout en simplicité que nous offre l'auteur, entre une vie classique à Paris et une chaleureuse maison familiale en Normandie. le personnage du patron est vraiment amusant, et si l'on passe un bon moment, c'est aussi grâce à lui.

Ce livre se lit très facilement. Je le conseille à quiconque souhaite se détendre par un dimanche d'automne, au coin du feu...

Ce que je peux vous dire de ce roman, c'est que son titre lui convient parfaitement !

Pour le résumé, je pourrai utiliser les mots comme Douceur, écoute, caresse, subtilité, fragilité … Mais je pourrai aussi bien utiliser des mots comme : Brutalité, profondeur, se faire violence, se dépasser …

Tout est un méli-mélo de sentiments et d'émotions à découvrir.

Nathalie est une jeune femme heureuse, pour qui tout va bien dans le meilleur de monde … Elle flippe même un peu parfois de ce bonheur !

Jusqu'au jour où tout bascule et que son petit monde s'effondre.

Tout au long de ma lecture, j'avais envie de noter des petites phrases qui m'apparaissaient comme de petites vérités à moi-même ! Ce livre est parsemé de petites vérités ! Et j'ai adoré ça !

Moi qui suis très « lecture d'actions », j'ai réussi à être transporté dans une histoire, où le rythme est tout en douceur et en réflexion !

J'avais envie que ça continue, j'avais envie que David Foenkinos me ballade encore comme ça durant des heures, des jours … parce que j'ai adoré l'intensité des émotions qu'il a su me faire ressentir !

Il a mit du mouvement au statique, de l'inquiétude à la certitude, du questionnement aux réponses, de la force dans la fragilité, de la douceur dans la brutalité mais aussi de la brutalité dans la douceur, de la fragilité dans la force, de la certitude à l'inquiétude … tout ça en même temps, dans un mélange tellement fluide, qu'aujourd'hui qu'en j'en parle, je me surprend encore moi-même d'avoir ressenti cela !

C'est un livre qui m'a fait comprendre que s'écouter, c'est peut-être le meilleur des cadeaux que vous puissiez vous faire.

Mais aussi un livre qui m'a dit que nos relations sont ce qu'on décide d'en faire, que nos choix, notre regard sur l'autre, sur soi, sur sa vie, nous appartient.

J'ai beaucoup aimé les personnages et ce qu'il ressortait d'eux, de leur pensées, mais aussi leurs actions en fonction de ce qu'il s'était passé.

Chaque personnage évolue au rythme des événements et j'ai adoré parcourir leur réfléxion. Aussi bien celles de Nathalie que celle de Markus .. mais je pense aussi à Charles et Chloé qui m'ont beaucoup appris au travers de leur comportement!

Voilà, rien de plus, encore une lecture qui est arrivée je pense, à point nommé!


Un ou deux extraits/ citations non spoilant juste pour vous donner le ton :

1:

"Il vaut mieux ne pas parler de notre travail, dit-elle.

-Alors, on parle de quoi ? de nos goût ? c'est très bien les goûts pour commencer une discussion.

-Oui .. enfin c'est u peu bizarre de réfléchir comme ça à ce que l'on peut se dire.

-La recherche d'un sujet de conversation me semble être un bon sujet ede conversation

Elle aimait cette phrase, et la façon qu'il avait eue de la prononcer…


2:

« le Larousse s'arrête là où le coeur commence. »


3 :

« Il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moment. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment. »



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