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Leçons de savoir-vivre avec les animaux:
"Quand on croise un lion, on lui dit Majesté et on...part en courant"
Artdéco, la chatte blanche et noire sur les genoux de J.L Fournier, en ronronne de bonheur!

Un Merci aux animaux:
- "Je me souviens que ma chatte Souris avait séché les larmes de ma femme Sylvie. Merci à mon petit agneau Pelote. Tu as réchauffé dans ta laine mes mains glacées. Plus tard, j'ai adoré ta souris"...Béééé quoi?

Pardon les bêtes, Honte aux hommes: C'est un peu vache...
-" Bonjour Docteur, c'est la Noiraude qui rumine. Est ce que vous pensez souvent à la mort?
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas aller à l'abattoir "( Mourir d'accord mais de mort lente, pardon Mr Brassens! Je ne suis pas une vache...folle !)
" Je veux mourir chez moi, comme la grand-mère qui ne voulait pas aller à l'hôpital."

-Pour vous, c'est compliqué. Il faut un contrôle vétérinaire, c'est la loi."
-Il n'a qu'à venir à la ferme, le vétérinaire, on lui offrira un bol de lait. Je veux mourir au milieu de tous ceux que j'aime, ce sera moins triste! "
Ca fera moins de foin? Meuh, on veut me faire traire, euh ... taire!

"Le pire c'est le transport. On est entassées dans le noir, dans des camions sans rie à boire, un cauchemar. Qu'est ce qu'on a fait de mal pour mériter ça?"
De quoi devenir une vache enragée...

J''aime bien parler aux animaux, ils nous écoutent avec attention.
"Il faut leur savoir gré de poser, sur nous, la douceur de leurs yeux sans jamais nous condamner." Christian Bobin.
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Un livre à mettre sous le sapin si vous avez la patience. C'est toujours une fête de retrouver, Jean-Louis Fournier. Cette fois-ci, cerise sur le gâteau, il nous parle des animaux.
Avec l'aide de Artdéco, sa minette, l'auteur facétieux, désopilant, tendre, émouvant, donne la parole aux animaux avec son humour bien particulier.
Il nous parle de maltraitance, d'abattoir, d'abandon, de l'usage que nous en faisons. Un tour d'horizon des souffrances que nous leur imposons.
Il s'insurge contre Descartes et nous dit : « Je préfère l'intelligence animale à l'intelligence artificielle, elle est naturelle comme les fleurs. »
Si les animaux revendiquent leurs droits, Jean-louis Fournier leur écrit des lettres, leur offre des rubriques et pendant ce temps, Artdéco pouffe, s'esclaffe, souris pardon sourit, se moque de son maître et ne s'en laisse pas compter.
Merci qui ? Merci mon chien est un très bel hommage aux animaux qui se lit trop vite. Merci monsieur Fournier.
Merci aux éditions Buchet.Chastel pour leur confiance.
#Merci qui ? Merci mon chien#NetGalleyFrance
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J'ai déjà lu des livres de cet auteur qui m'ont bien plu. A la fois, poète et conteur, l'humour et l'émotion y sont toujours présents. Lorsque j'ai ouvert je pensais me régaler dans ma lecture...Hélas, ce livre est un hommage aux animaux mais sous forme de chroniques et de citations. Je pensais plus lire un roman, une belle histoire sur les animaux et en particulier sur les chiens. Certains chapitres sont amusants mais beaucoup d'autres sont ennuyeux. Ce sont des chroniques pêle-mêle sans vraiment de liens les unes envers les autres.Je suis déçue. Dommage.
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Noël. Un cadeau. Chouette : un Fournier !
J'aime bien, Fournier. Enfin… J'aimais bien ; les premiers… Mais il faut reconnaître que depuis quelques temps, je décroche. J'ai de plus en plus l'impression de l'application d'une méthode qui a marché…
Ici, Merci qui ? Merci mon chien. Une expression qu'employait souvent ma mère, bonne éducation oblige. C'est alléchant…
Malheureusement, une déclinaison à l'infini (encore une recette ?) de la constatation : je t'aime de ton vivant, l'animal ; pour ta douceur, pour ton chant, pour ta beauté… Mais je t'aime bien, aussi, dans mon assiette ! Etonnant, non ? Comme aurait dit son copain Desproges…

A l'heure où certains parlent « d'interdire » les expressions comme « sale comme un cochon », « bête comme un âne », etc. , un petit bouquin qui surfe bien sur la vague de l'air du temps. Tout ce qu'il faut pour un beau succès de librairie.

Nota : ce n'est pas dans mes habitudes d'être négatif à ce point. Peut être suis-je très déçu par un auteur que j'ai encensé par la passé. Déçu…

Allez, un chapitre qui rattrape un peu « l'affaire », « la grande » où « la grossièreté, la vulgarité, l'autosatisfaction d' « humoristes » autoproclamés, ainsi que « l'enthousiasme d'un public ravi et hilare » ont dépité l'auteur de l'excellente « minute de Monsieur Cyclopède ». allez, deux étoiles quand même…
Et puis Artdéco, la petite chatte qui apparaît de temps en temps, à la manière de la coccinelle de Gotlib … bon ! trois étoiles, finalement.
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Alléchée par le titre, j'ai plongé dans l'histoire animalière de Jean-Louis Fournier, auteur que j'apprécie. Hélas, je n'ai pas retrouvé le même plaisir de lecture que pour ses plus anciens ouvrages comme Où on va papa ? ou Poète et paysan. Ça ne casse pas trois pattes à un canard et si j'ai été déçue, c'est sans rancune et je ne lui garderai pas un chien de ma chienne !
Sans vouloir chercher la petite bête, ça reste tout de même très léger, ça papillonne avec des déliés et beaucoup de creux.
Certains écrivains viennent à la rescousse de Jean-Louis Fournier, et, à côté de Descartes qui affirmait que les animaux n'avaient ni conscience ni pensée, on trouve des citations de Théodore Monod, Erri de Luca ou encore Sylvain Tesson pour la cause animale.
Les chapitres sont courts, et très disparates, on passe du coq à l'âne, normal me direz-vous pour un recueil qui parle de bêtes. Ah non, pardon, il vaut mieux dire animal plutôt que bête qui a une connotation péjorative.
Ça se termine en queue de poisson sur la mort du petit chat et la sentence d'Artdéco.
C'est un roman vite lu, plaisant à lire, mais pas de quoi fouetter un chat, n'en déplaise à Artdéco, la petite chatte de l'auteur qui, tout au long des pages, approuve ou se moque des propos de son maître.
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"Tendre savoir-vivre avec les animaux"... sous-titre des mieux choisis !

« On ne dit jamais "merci" aux animaux. Pourtant, on devrait. Ils enchantent le ciel, la mer et la terre. Sans les animaux, il n'y aurait pas de paradis terrestre. Ils ne méritent pas l'ingratitude des hommes. Ils méritent leur reconnaissance. Alors, comme ils ne le demandent jamais, on va leur dire "merci".
Jean-Louis Fournier

Un auteur,grand ami de Desproges est un écrivain dont j'apprécie toujours beaucoup l'humour, l'ironie, l'autodérision, les jeux de mots et calembours… tout en disant souvent à l'Espèce humaine ses quatre vérités !!...

Cet opus, que j'avais manqué à sa sortie, je l'ai lu en une soirée, avec bonheur et attendrissement…Là Jean-Louis Fournier rend hommage à tous les animaux et à ceux qui l'ont accompagné de leur affection…tout en pointant de façon drôle et virulente, les multiples manquements que nous avons envers eux…tout en prenant à témoin, son chat, Artdéco,dans un dialogue drôlatique !

« Je vais essayer de me souvenir de tous les animaux qui m'ont aidé à vivre, à qui j'ai envie de dire merci. » (p. 36)

Au fil de brefs chapitres thématiques, l'écrivain nous distille quelques souvenirs de sa vie, comme cette brève période, où, tout jeune, il a dû se transformer en « apprenti-fermier », pour l'amour de la belle fille de « fermiers »… Expérience qu'il a racontée avec beaucoup de verve, toujours, dans « Poète-paysan » !

De cette période , est née son affection pour les gentilles vaches placides… s'ensuivit la création de la fameuse et sympathique « Noiraude » !

Un livre à la fois très drôle et poignant, nous interpellant , nous, « fichus humains »…de la plus verte façon, quant à nos défaillances envers le règne animal… !

« «Les dindes, les vautours, les bécasses, les buses, les pintades, les corbeaux, les serins, les pies...et les morues, les thons, les requins, les cochons, les vipères, les taupes, les cafards, les cancrelats, les chacals, les gloutons, les hyènes, les chiens, les chiennes, les chameaux se sont regroupés pour créer l'association Les Colériques homonymes.
Ils ne supportent plus que leurs noms servent d'insultes.

En revanche, les tourterelles, les lapins, les biches, les colombes sont enchantés que leurs noms soient utilisés par les humains dans leurs déclarations d'amour. » (p. 30)

Un joli moment de lecture avec toutefois, «de nombreux moments de honte quant à nos comportements « d'humains non-humains » envers tous les animaux. ! Une bonne leçon à méditer...avec l'humour et le Rire, toujours au rendez-vous...
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Jean-Louis Fournier va s'interroger. Apprécions-nous réellement toutes les bonnes choses que nous apportent les animaux ? À savoir affection, compagnie et fidélité, par exemple. Il va nous livrer ici une réflexion sur toutes ces idées. Il le fera avec tous les éléments qui le caractérisent. Humour, tendresse et parfois une petite dose d'autodérision composeront ce court livre.

À l'aide de Artdéco, sa minette, l'auteur nous livre une vision d'ensemble sur le monde animal et c'est fait avec une grande dose de tendresse, mais surtout d'originalité. Avec l'aide d'une multitude de jeux de mots intelligents et de citations à l'appui, Jean-Louis livre une véritable analyse qui prête à réfléchir.

La plume de l'auteur est emplie de finesse et il sait manier les mots à la perfection. Les chapitres sont très courts, et chacun d'entre eux aborde un pan en particulier. Je me suis laissée porter par ce récit qui se lit vraiment rapidement, mais qui n'en reste pas moins empli de finesse.

Un court récit qui met en avant les animaux. C'est doux, tendre et empli d'une bonne dose d'humour. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Je remercie les éditions Buchet-Chastel pour l'envoi, via net galley du dernier ouvrage de Jean-Louis Fournier (que j'adore) : Merci qui ? Merci mon chien.
"Je vais essayer de me souvenir de tous les animaux qui m'ont aidé à vivre, à qui j'ai envie de dire merci."
Voilà comment démarre cette déclaration d'amour au genre animal. Puis les interrogations se succèdent : comment leur dire bonjour ? Doit-on les tutoyer ? Comment écrit-on à un chien ou un lapin pour leur dire notre reconnaissance du coeur ou du ventre ?
Et de nombreuses autres questions du même acabit.
Je suis très sensible à la plume de Jean-Louis Fournier, à son humour noir, un peu (beaucoup..) grinçant, qui me fait souvent sourire. Rares sont ses ouvrages que je n'apprécie pas.
Merci qui ? Merci mon chien est un très bel hommage aux animaux. Il a une chatte, Artdéco, qu'il évoque évidemment à plusieurs reprises.
En tant qu'amoureuse des animaux, j'ai aimé les réflexions de l'auteur, toujours bourrées d'humour noir.
C'est pince sans rire, j'ai souvent souri et vraiment passé un bon moment de lecture.
Merci qui ? Merci mon chien est un hommage original, tout en tendresse et subtilité, que je recommande à tous et qui mérite bien cinq étoiles.
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Ce recueil de textes se présente comme une ode à la condition animale.
Comme à son habitude, Jean-Louis Fournier ne peut s'empêcher d'être sarcastique et certains de ses propos m'ont mis mal à l'aise.
Enfin, j'ai trouvé quelques facilités dans le style qui ont achevé de m'agacer.
L'intention est bonne, le rendu est décevant.

#NetGalleyFrance

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Je dis « bonjour » aux animaux, je m'excuse auprès d'eux si je les bouscule, je leur dis « merci » pour l'amour qu'ils me donnent, j'ai les larmes aux yeux si je vois une biche, je me suis souvent demandé si les chiens et chats qui vivaient auprès de moi étaient heureux, etc. Je me suis reconnue dans les pensées de Jean-Louis Fournier. Artdéco est sa chatte et il écrit : « Je pense à Artdéco. Il faut bien qu'elle occupe ses seize heures de sommeil quotidien. J'aimerais bien connaître ses rêves. Peut-être pour les lui réaliser ? » J'ai le même désir au sujet de mes compagnons.


Dans des chapitres très courts, l'auteur donne sa vision du monde animal, des insectes aux tigres, en passant par les animaux de compagnie et de la ferme. Avec l'humour et la tendresse qui le caractérise, il rend un hommage aux bêtes et s'indigne au sujet de « l'association que fait le langage entre le mot “bête” et le mot “con“ » et donne des arguments à opposer à ceux qui doutent de l'intelligence animale. Il partage ses réflexions sur la chasse, sur les abandons, sur la gestion de la souffrance dans les abattoirs, etc. Parfois, il cite les remarques de Artdéco. Elle se moque, elle s'offusque, elle approuve et reconnaît que son humain la respecte. Il offre des tribunes aux habitants des forêts, etc.


J'ai lu ce texte, en numérique, et j'ai surligné énormément de citations : celles qui m'ont amusée, celles qui m'ont instruite et celles qui m'ont émue. Les vérités de Jean-Louis Fournier sont aussi les miennes et lorsque l'auteur y ajoute sa patte, c'est un condensé de rire et d'émotion. J'ai adoré Merci qui ? Merci mon chien.


Ce soir, je vais participer à la rencontre avec Jean-Louis Fournier, organisée par @vleel, sur Zoom. Je suis impatiente.


Je remercie sincèrement Netgalley France et les Éditions Buchet-Chastel pour ce service presse.



Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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