Je ne lis jamais de nouvelles. C'est un genre que j'ignore généralement, et, je dois bien l'avouer, volontairement.
J'ai vraiment beaucoup de mal avec ce format. Comme d'autres avec la poésie ou encore le théâtre. Moi, la nouvelle, c'est pas mon truc.
J'ai pris ce roman sans en connaître le contenu ni l'auteur, seulement sur les conseils de ma bibliothécaire ( quelle femme formidable !)
Alors malheureusement, ce recueil ne me fera pas changer d'avis pour autant je reste profondément bloquée par la limite de ce format : sa longueur. C'est le propre de la nouvelle, et je suis conscient de ça, c'est très bien pour lire si on a peu de temps ou si on est frileux des gros romans, mais cette limite relative de caractères me sort généralement du récit. Si j'étais fourbe, je dirais que lire des twsetz ne m'intéresse guère. Je ne m'attache jamais au personnages, pas le temps. Je n'apprécie pas la situation, pas le temps, je ne suis pas intéressé par les idées amenées, pas le temps.
Bref, je lis des nouvelles et je n'aime pas ça. Ça s'arrête là.
Dans ce recueil, pour lequel au final, je suis assez mal placé pour en juger l'intérêt, rien ne m'a amené. La nouvelle "La mort d'oscar Veneur" est selon moi la plus intéressante, puisqu'elle est originale par son personnage et son humour se détache. C'est la seule du livre pour laquelle j'ai relevé une citation. La nouvelle "L'heure glorieuse d'Édouardo Penablanca" aborde un des thèmes ( extrement précis) qui m'intéresse : les carrières des artistes nains. ( c'est très précis j'avais prévenu.)
Alors voilà, j'en ressort avec une lecture qui m'a permis de changer les habitudes, ce qui est toujours une excellente chose, mais qui ne me fera pas changer d'avis pour autant. Et franchement, rien de grave, ce n'est pas non plus ce que j'attendais du livre.
Amateurs de nouvelles, jetez-y un oeil, vous aurez un avis certainement plus éclairé, j'étais ravi d'entrouvrir une porte de votre monde.
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Bien que j’y sois préparé, le choc de cette apparition fut tel que je me laissai tomber à terre et pleurai comme un enfant. Je me sentis perdu, abandonné, loin de tout et vaincu. Puis la rage revint, plus forte que tout.
Tout à côté, il y avait des chaussures de femme. Ce devait être une veille femme à en juger par le modèle en feux croco avec des rubans très fins. Je suppose que c'est elle qui priait à voix haute. J'entendais une suite de "Notre père" qui n'en finissait jamais. C'était très pénible. Personne ne la faisait taire. Je me demande pourquoi cette veille femme priait pour moi. Peut être pour ne pas mourir bientôt à son tour.? Ce devait sûrement être ça. En me voyant par terre, elle a dû se rappeler son âge et d'y voir, elle aussi, étendue de tout son long un de ces jours prochains. Et ça lui a fait peur.
(p.70)
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