AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Marie-Thérèse de Medeiros (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253040163
223 pages
Le Livre de Poche (01/06/1997)
4.42/5   6 notes
Résumé :
Les immenses Chroniques de Jean Froissart, qui couvrent les années 1325-1400, sont une source essentielle pour la connaissance du XIVe siècle et l’histoire de la guerre de Cent Ans. Leurs deux derniers Livres, dont on trouve l’essentiel dans le présent volume, sont les plus passionnants. Ils sont écrits à chaud : la chronique a rattrapé l’actualité. L’auteur inscrit le récit des événements dans le cadre de sa propre enquête, ponctuée de voyages et de rencontres. Il ... >Voir plus
Que lire après ChroniquesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Jean Froissart (1333-1400) est né à Valenciennes. Au service des princes, il est élevé dans une atmosphère courtoise. Après un voyage en Angleterre, auprès de la Reine Philippa de Hainaut, où il fit ses premières tentatives d'historiographe, il entreprend son oeuvre, c'est-à-dire la chronique des guerres de l'Europe de 1327 à 1400.

Pour ce faire, il utilise les ouvrages de ses prédécesseurs, ses propres souvenirs, les témoignages qu'il peut rassembler. Il voyage beaucoup, notamment pour rassembler de la documentation. Il va, en particulier, à la Cour de Gaston Phébus, Comte de Foix, qu'il décrira avec brio.

Froissart est également romancier et poète. Il est l'auteur en particulier du dernier grand roman arthurien, Meliador. Il produit aussi des textes allégoriques et moralisants sur le thème de la courtoisie (thème dépassé au moment où il écrit) : le joli buisson de Jonece ; L'Espinette amoureuse.

Il fera un nouveau voyage en Angleterre vers 1395. On perd sa trace à partir de ce moment là. Il meurt sans doute aux environs de 1400, à Chimay.


Dans ses Chroniques, divisées en quatre livres, Froissart nous raconte une série d'événements. Ne cherchez pas d'anecdotes, il n'y en a que très peu. Et pour cause... En fait, Froissart reprend, sans s'en cacher pour autant, des textes existants, faisant ainsi plus oeuvre de compilateur, à la manière des moines, que de véritable chroniqueur. Ainsi, il s'appuie sur Les Vrayes Croniques de Jean le Bel, sur La Vie du Prince Noir du Héraut Chandos ou encore sur les Grandes Chroniques de France ou la Chronique de Flandre. Au fur et à mesure, il va s'affranchir de tout cela pour faire une rédaction plus personnelles, basée sur des notes prises sur ce qu'il voit. Il va parcourir l'Europe et narrer les cérémonies princières, les funérailles, les guerres, les soulèvements.

Le style est vif, plaisant. le récit est coupé par des dialogues, rendant ainsi la lecture très agréable.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          478
Froissart était un historien de la cour dont les Chroniques du XIVe siècle restent le document le plus important et le plus détaillé de l'époque féodale en Europe et la meilleure exposition contemporaine des idéaux chevaleresques et courtois.

Le sujet principal des Chroniques de Froissart était la guerre de Cent Ans. Il profite de sa position privilégiée pour interroger les personnalités centrales et observer les événements clés. le récit de première main couvre les mariages, les funérailles et les grandes batailles de 1325 à 1400. le livre I était basé sur l'oeuvre de l'écrivain flamand Jean le Bel et réécrit plus tard. le livre II traite des événements de Flandre et de la Paix de Tournai. le livre III concerne l'Espagne et le Portugal. le livre IV est basé sur la bataille de Poitiers et une dernière visite en Angleterre, où il fut choqué par la faiblesse du gouvernement royal.

Froissart cite des dialogues exacts et tous les faits disponibles, permettant aux lecteurs de tirer leurs propres conclusions. Les Chroniques constituent la meilleure information disponible pour les lecteurs modernes intéressés par le XIVe siècle
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je me mis en sa route et compagnie, et sur le chemin il me dit que l'évêque de Bayeux, le comte de Saint-Pol, Guillaume de Melun et messire Jean le Mercier étoient à Boulogne envoyés de par le roi de France et son conseil. Et d'autre part se tenoient à Calais, de par le roi Richard d'Angleterre, l'évêque de Durem, messire Guillaume de Montagu, le comte de Salsebrin, messire Guillaume de Beauchamp, capitaine de Calais, messire Jean Clanvou, messire Nicole de Grauvorth, chevaliers et chambellans du roi d'Angleterre, et messire Richard Rohale, clerc et docteur en lois. «Et se sont là tenus plus d'un mois, les uns à Boulogne, les autres à Calais, attendant ambassadeurs du royaume d'Escosse qui pas n'étoient venus n'a pas six jours, car mon cousin de Saint-Pol m'en a écrit ; et a le roi de France envoyé devers le roi d'Escosse et son conseil pourquoi il prît trèves ; car les Anglois ne veulent donner nulles trèves si les Escots ne sont enclos dedans.»
Commenter  J’apprécie          180

Dans la catégorie : Les Valois: 1328-1498Voir plus
>France : histoire>Pouvoir royal: 987-1589>Les Valois: 1328-1498 (10)
autres livres classés : guerre de cent ansVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (24) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11113 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}