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EAN : 9782368120910
704 pages
Charleston (07/03/2016)
3.6/5   31 notes
Résumé :
Chine, 1928. Chassée de sa Russie natale par les bolcheviques, la belle Valentine s'est réfugiée avec sa fille Lydia à Junchow, au nord de la Chine. Elles tentent de survivre, aristocrates mais ruinées, méprisées par toute la colonie occidentale de la ville. Très vite, Lydia devient un pickpocket hors pair, mais l'un de ses vols tourne mal. Condamnée à mort, elle est sauvée in extremis par un mystérieux Chinois, Chang An Lo, qui vit dans la clandestinité depuis son ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le deuxième livre de la maison d'éditions Charleston que je lis, le premier étant le parfum des fraises sauvages de Angela Thirkell. J'ai été très agréablement surprise par La concubine russe, c'est un roman très abouti et bien écrit.
C'est le premier roman de l'auteure, elle s'est inspirée de l'histoire de sa propre mère émigrée russe en Chine dans les années 20. L'auteure m'a capté dès le premier chapitre que je trouve déchirant. On assiste aux derniers jours de Lydie en Russie alors qu'elle n'est qu'une enfant avec ses parents issus de l'aristocratie qui tentent de fuir les révolutions russes. le père est arrêté mais elles réussissent à s'exiler en Chine. Puis on retrouve les deux femmes 10 ans après, Lydia a 15 ans.
Lydia et sa mère vivent dans une concession britannique en Chine et fréquente la haute société, car Valentine est musicienne et chanteuse. Elles n'oublient pas leurs racines russes mais la mère de Lydia tente de l'éduquer à la britannique à tout prix dans le but de s'élever socialement et de lui assurer un avenir meilleur.

Lydia est une gamine curieuse et responsable face à sa mère déprimée. Elles vivent modestement, Valentine ne gagne pas grand-chose en tant que chanteuse alors Lydia aide sa mère comme elle le peut en revendant des objets volés. Elles ont toutes les deux appris à survivre coute que coute.
Lydia est intrépide et curieuse de découvrir la culture chinoise. Elle est aussi une pro des mensonges. Au cours d'une de ses ballades dans la ville un jeune chinois Chang la tire d'un mauvais pas.
J'ai beaucoup aimé cette rencontre et le début du développement de leur histoire.
L'auteure met en évidence leurs différences culturelles mais une espèce d'alchimie nait entre eux. C'est beau. L'auteure nous raconte une histoire d'amour qui semble impossible. Chang appartient à un groupe communiste alors il doit se faire le plus discret possible. J'ai beaucoup aimé suivre les quelques chapitres de son point de vue. C'est un jeune homme pour qui l'honneur est primordial et qui va démontrer un courage exceptionnel. Il va éprouver un amour passionné pour Lydia alors que tout les oppose.
Finalement les deux personnages faisant l'objet de la romance principale ne passent pas beaucoup de temps ensemble. C'est l'histoire d'une jeune femme et de son combat pour la vie et la survie et pour le garçon qu'elle aime c'est sa quête tout au long du roman.

Rappelons qu'on évolue dans un climat politique tendu en Chine en 1928. Les tensions sont permanentes et la révolte gronde. Les groupes communistes se rassemblent et agissent dans l'ombre.

L'auteure nous fournit un roman très bien documenté avec beaucoup de détails historiques, le dépaysement est garanti et l'immersion en Chine est réussi.

Ce qui m'a le moins plus ce sont les quelques passages rocambolesques : la jeune héroïne qui va côtoyer des groupes rebelles et tomber dans les filets de la mafia, ou le professeur ambitieux, opiomane qui va tomber dans le trafic pour sauver son école.

Outre l'histoire d'amour entre Chang et Lydia que j'ai beaucoup aimé, il y a un autre point fort que j'ai envie de souligner ; c'est la relation mère-fille.
L'auteure nous raconte une superbe histoire d'amour filial entre Valentine et Lydia. Elles ont lien très fort et magnifique, l'auteure trouve les mots justes pour décrire leurs difficultés quotidiennes sans en faire trop. Valentine est une femme dévastée après l'arrestation de son mari en Russie. Il ne lui reste que sa fille et pourtant on a jamais l'impression qu'elle l'étouffe. Elle a certes des ambitions pour elle mais l'épanouissement de sa fille est le plus important. Elles ont un profond respect l'une pour l'autre. J'ai trouvé leur histoire puissante et passionnante.

C'est un roman riche en émotions, il est très intense surtout vers la fin qui est dure mais ça vaut le coup. On a un gros secret de famille révélé à la fin et j'ai adoré.

En résumé La concubine russe est un beau roman sur une rencontre inattendue, des personnages qui tentent de survivre dans un contexte tendu et une relation mère-fille inoubliable.
C'est aussi l'histoire d'une jeune femme qui grandit et passe à l'âge adulte, qui se confronte aux réalités de la vie avec brutalité. C'est une femme qui va se révéler très forte et déterminée. Son ouverture d'esprit la mènera parfois sur des chemins tortueux. Elle tombera, se relèvera, aimera et affrontera des vérités cachées sur son passé.

Ce que j'ai le plus aimé :
► La force des personnages et leurs relations
► L'écriture est très fluide, 700 pages dévorées en 3 jours
► Un gros secret révélé
► Une très bonne fin qui laisse présager une suite

Ce que j'ai moins aimé :
► quelques passages rocambolesques et peu crédibles

Est-ce que je vous le conseille ?
Oui définitivement si vous cherchez une romance historique passionnante avec des secrets de famille, un dépaysement total et des personnages inoubliables, il vous plaira.

Lien : http://marie-loves-books.blo..
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C'est avec un réel intérêt que l'on se précipite sur ce roman qui a beaucoup fait parlé de lui. Tout semble attrayant et la réputation des "Éditions​ Charleston" n'est plus à faire. Tout ce qu'elles publient se transforme en or et le lectorat - essentiellement féminin - ne peut que se laisser séduire. Alors comme tout le monde, nous plongeons dans ce best-seller, dans ce premier roman qui promet beaucoup. Mais les apparences sont parfois trompeuses...

Oui, c'est un très bon roman, on ne peut pas dire le contraire. Mais il n'est malheureusement pas à la hauteur de nos espérances. Car l'ouvrage dépasse l'auteure elle-même. Trop d'informations, trop de données que le lecteur se retrouve obligé d'ingurgiter jusqu'à l'overdose. Et c'est dommage, parce qu'il s'agit d'un très beau travail éditorial qui n'est ici pas récompensé. Nous avons l'impression de passer à côté de quelque chose et c'est un goût amer qui reste dans notre bouche.

Certes, le résumé est plus qu'alléchant, mais il exagère un peu trop l'histoire, car les choses ne se passent pas tout à fait comme ça... L'intrigue se met difficilement en place et le roman est long, beaucoup trop long ! Plus de 700 pages pour finalement ressortir épuisés de notre lecture et un peu déçus. le personnage de Lydia est agaçant et celui de Chang An Lo, prétentieux. le choc des cultures entre la Russie, la Chine et l'Angleterre, n'échappera également pas à quelques clichés dans lesquels l'auteure est tombée malgré tout son travail. Tandis que de nombreux passages sont inutiles et ne font pas avancer l'histoire.

Néanmoins, il serait de mauvaise foi de ne pas souligner le style de Kate Furnivall qui est très agréable à lire, poétique et riche de sens. L'écriture est très littéraire, peut-être un peu trop sur jouée par moment, mais c'est le contexte et l'époque qui veulent cela. Ce qui fait que Kate Furnivall a parfaitement travaillé son dossier avant de nous présenter ce roman. Les références historiques sont sérieuses et l'immersion dans la Chine de 1928 est à couper le souffle.

Le dépaysement est donc garanti et nous découvrons avec admiration la maîtrise de l'auteure et ce, pour un premier roman ! La recherche est approfondie et le message est passé. Une véritable démarche est palpable derrière tout ça et nous ne pouvons qu'êtres admiratifs de l'effort. Qui plus est, l'auteure sait parfaitement de quoi elle parle (ce premier roman est tiré de l'histoire de sa propre mère). L'ensemble est donc cohérent, bien mené et ce, malgré quelques longueurs.

La fin, quant à elle, nous propose une ouverture qui mériterait une suite, même si elle était prévisible depuis le début. A force de vouloir nous embarquer dans des détours qui ont malheureusement plus alourdi notre lecture qu'autre chose (outre un étalage de connaissances), Kate Furnivall s'est égarée, comme si elle ne savait pas comment terminer son roman. C'est dommage, car c'était un ouvrage prometteur et une fin grandiose aurait pu nous réconcilier avec notre lecture.
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La concubine russe est d'une beauté époustouflante, c'est un véritable coup de coeur. Je n'oublierai jamais ce roman qui m'est désormais très cher.
Nous sommes dans les années 20, la guerre civile fait rage en Russie et en Chine. Valentina a fui sa Russie natale pour offrir à sa fille Lydia une vie meilleure. Elles sont pauvres, elles ne sont pas heureuses mais elles survivent en Chine, avec le souvenir de Jens, le père de Lydia, pris par les forces bolcheviks durant leur fuite. de rencontres en aventures, Lydia s'intègre dans cette société où le respect entre nations n'existe guère, nations qui cohabitent pourtant sur le même territoire. Elle rencontre ainsi un mystérieux garçon chinois, avec lequel elle crée, au fil du temps, un lien douloureusement étroit et passionnel envers et contre tous.
Quelle magnifique histoire ! J'ai tout aimé.
Kate Furnivall dépeint avec un réalisme parfois effroyable, une société chinoise que l'on connait peu et mal. Les années 1920 sont terribles en Chine qui souffre d'une guerre civile violente, opposant principalement le parti communiste chinois au parti nationaliste, le Kuomintang. le taux de mortalité est extrêmement élevé et les exécutions publiques s'enchaînent, sans compter le trafic d'opium (importé par les Anglais) qui provoque des dépendances mortelles dans la population chinoise. le contexte social est parfaitement expliqué de manière juste et claire, sans être ennuyeux. Je me suis passionnée pour cette période de l'histoire qui m'était presque entièrement inconnue grâce au dynamisme ancré dans le récit.
Outre le contexte historique, l'intrigue en elle-même est vraiment captivante. Il n'y a pas de passage à vide. J'ai dévoré chaque phrase avec avidité ! L'histoire d'amour semée d'embûches entre Lydia et Chang An Lo, celle entre Theo Willoughby et Li Mei, les relations de Valentina et sa souffrance, le trafic de drogue, la chasse du Kuomintang contre les communistes, tout est intéressant. Cette multitude d'intrigues, toutes liées les unes aux autres quelque part, ne peut en aucun cas laisser place à une sorte de lassitude. On pourrait peut-être penser qu'il est facile de s'y perdre mais c'est tout l'inverse qui se produit. Chaque partie de l'histoire est importante par rapport à une autre pour former un tout.
Les personnages sont si attachants qu'il m'est difficile de les quitter. Lydia et son courage, sa force d'esprit et son franc parler, Chang An Lo et tout le mystère qui pèse sur lui, ses valeurs et ses croyances, Valentina et son supplice quotidien, son amour pour sa fille, Theo Willoughby prêt à tout pour sa Li Mei si dévouée, Alfred Parker et son argent, son amour paternel, Liev Popkov et son caractère bourru si attendrissant. Tous ont un petit quelque chose qui les rend terriblement vivants à nos yeux de lecteurs au point que l'on a parfois du mal à faire la différence entre fiction et réalité. Les liens entre les uns et les autres sont passionnants et complexes. J'ai adoré suivre les évolutions de points de vue de chacun, au fur et à mesure des rencontres et des approfondissements de relations.
L'émotion est légion dans ce roman. Tous les sentiments possibles y sont représentés, avec une prédominance pour l'amour et le drame. Chaque émotion est puissante, mais toujours teintée d'une autre qui la contrebalance. Un amour immense ne peut s'exercer qu'avec une part de souffrance, le malheur que l'on pense absolu est pourtant rehaussé d'une espérance timide. Tout est nuancé, à l'image de la vie et donne une crédibilité indubitable à l'histoire.
En bref, je ne saurais que vous conseiller cet immense roman dont l'histoire d'amour nous gonfle le coeur d'espoir. Les quelques 700 pages du roman défilent à une vitesse incroyable tant l'enthousiasme est intense. Je garderai précieusement ce livre pour le transmettre un jour à mes futurs enfants car plus qu'une histoire d'amour, c'est une véritable pièce de l'Histoire avec un grand H.

Lien : http://www.casscrouton.fr/co..
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La concubine russe, un autre titre qui rejoint la collection poche des éditions Charleston. Nous découvrons Kate Furnivall, une auteure anglaise qui nous livre un magnifique hommage à sa mère décédée en 2000. Une mère née en Russie dans une riche famille qui a dû laisser son pays, durant la révolution, pour aller vivre en Chine, en Inde puis en Europe.

Notre histoire débute en 1917, Lydia et sa mère Valentine sont obligées de quitter la Russie pour la Chine afin d'assurer leur survie. Nous les retrouvons en 1928, en Chine tachant, tant bien que mal de survivre. Lydia alors âgée de 16 ans est une véritable tornade, pour assurer à sa mère un minimum de confort, le vol et le mensonge deviennent son quotidien. Sa vie bascule, le jour où elle rencontre Chang, un jeune communiste qui commence par lui sauver la vie.

Lydia et Chang sont mes deux personnages préférés et j'aurai aimé ne suivre que leur histoire. Lydia est une telle force de la nature, le genre de personnage qui vous donne envie de le prendre dans vos bras, de l'admirer pour sa forte personnalité, même si parfois elle vous donne aussi envie de la secouer tellement vous êtes ahuris par son aspect téméraire et inconscient. Lydia réfléchit avec son coeur et elle n'a que sa fougue pour la guider dans sa prise de décisions. Elle serait bien représentée par le feu. Chang, quant à lui, serait l'eau, un fleuve tranquille plein de sagesse, il est là pour apaiser la jeune femme.

Le seul élément qui m'a déplu est le fait que le roman prend son temps pour démarrer, l'auteure enrichit son texte avec beaucoup de détails et de descriptions qui ralentissent le récit. le fond politico-historique n'était pas forcement une partie que j'ai apprécié non plus mais elle est néanmoins nécessaire et le roman n'aurait pas été pareil sans lui.

C'est la seconde partie du roman qui m'a le plus passionnée et qui m'a permis d'adorer ma lecture. le coeur serré, nous suivons des rebondissements forts en émotions. J'avais l'impression de voir un film se dérouler sous mes yeux.

Le point fort de ce roman est assurément ces deux personnages principaux Lydia et Chang. Leur histoire est tellement puissante et enivrante. Leur amour est pur, il se dresse contre les convenances et il se renforce jour après jour malgré leurs deux cultures différentes. C'est cette différence qui m'a le plus touchée et séduite car il n'y a pas plus beau que l'amour entre deux êtres qui ne sont pas supposés s'aimer. La fin du roman laisse présager une suite que je lirai avec grand intérêt, espérons qu'elle sera traduite.

La concubine russe est une magnifique histoire d'amour entre deux êtres que tout oppose. Entre amour et trahison sur fond de révolution, on se laisse volontiers embarquer par Lydia et Chang. Que d'émotion. A quand l'adaptation sur grand écran ?

Lien : http://lesinstantsvolesalavi..
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Cela fait quelques semaines que j'ai fini « La concubine russe » et que cette chronique est prête. Mais j'ai fait le choix d'attendre d'avoir poster ma chronique sur « le diamant de Saint Pétersbourg » pour vous parler de celui-ci. Pourquoi ? Parce que chronologiquement celui-ci se passe après « le diamant de Saint Pétersbourg » et que je les ai lu dans ce sens. Je trouvais cela plus logique.

Donc si vous avez lu ma chronique ou le livre « le diamant de Saint-Pétersbourg » vous savez qu'il nous retrace l'histoire de Valentina, une jeune aristocrate russe à l'aube de la révolution. « La concubine russe » reprend l'histoire exactement où nous l'avions laissée et va se concentrer sur Lydia, la fille de Valentina. Nous sommes en 1928, en Chine où elles ont trouvé refuge.

Lydia a 15 ans et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle a un très fort caractère. Elle tient tête à sa mère et n'a pas la langue dans sa poche ce qui pourrait lui attirer des ennuis. Elle est pétillante, spontanée et un brin effrontée. On ne s'ennuie pas une seule seconde à ses cotés, elle est surprenante et pleine de ressources. En même temps, sa mère n'est pas à la hauteur. Je n'ai pas retrouvé cette femme pétillante, diamant de Saint Pétersbourg. Mais j'ai aimé l'évolution de son personnage. C'est une femme brisée, triste qui noie son chagrin comme elle peut. Même si ce n'est pas la mère idéale, elle est attendrissante. Est ce parce que j'ai appris à la connaitre avec le livre dont elle est l'héroïne ? Peut-être mais je pense qu'il n'y a pas que ça. Elle se bat contre ses démons et essaie d'améliorer son quotidien et celui de sa fille.

Autour d'elles gravitent toute une galerie de personnages plus ou moins sympathiques. L'intrigue va se tisser sans que l'on comprenne les liens ou les tenants et les aboutissants. Trahisons et manipulations sont parties entières de ce roman qui a le mérite de tenir en haleine. Chaque chapitre apporte son lot de surprise et de rebondissement. Mais c'est avant tout une belle histoire d'amour. Une histoire d'amour interdite et dangereuse.

Outre le fait que la plume de Kate Furnivall est riche, c'est encore une fois le contexte politique qui a retenu mon attention : la Chine et la montée du communisme en pleine guerre d'opium. le climat est sombre, oppressant voire angoissant mais surtout complexe. le travail de recherche est impressionnant pour se rapprocher au plus près de la réalité et livrer un très bon roman historique. Je ressors de cette lecture grandie avec la certitude d'avoir appris quelque chose.

La fin ouverte laisse présager une suite… Si c'est le cas, et je l'espère, je serai au rendez-vous.

Une fresque historique très documentée qui m'a fait voyager dans le temps et l'espace. Une très belle lecture qui m'a fait frissonner mais qui m'a surtout touchée et tenue en haleine.
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
De Lydia à sa mère : « Et tu m’as apporté la musique. Toute ma vie j’ai écouté de la musique. Tu m’as fait des bisous. Tu m’as donné des foulards colorés. Tu m’as appris à ne pas garder ma langue dans ma poche, même si tu l’as regretté. Tu m’as appris à penser par moi-même et, par-dessus tout tu m’as laissé commettre mes propres erreurs. » p.446
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Elle était vêtue d’une robe du soir décolletée en soie bleue qui dévoilait sa gorge élégante et la naissance de ses seins. Elle portait des gants blancs qui lui couvraient les coudes, mais aucun bijou. Elle n’en avait pas besoin. Theo la compara à Li Mei. Celle-ci avait une silhouette moins voluptueuse, un charme plus discret, mais il émanait d’elle une pureté, une espèce de sensualité retenue qu’aucune Occidentale ne pouvait égaler. Comme la porcelaine chinoise comparée à celle de Wedgwood. Seule la beauté de la première vous chavirait le cœur.
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«Vous nous avez exploités. Vous nous avez maltraités. Vous pensiez que jamais le jour ne viendrait où vous devriez répondre de vos actes auprès de nous, le peuple de Russie. Vous vous trompiez. Vous étiez aveugles. Où sont toutes vos richesses à présent? Où sont vos immenses demeures et vos magnifiques chevaux? C’en est fini du tsar et je jure que vous…»
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Cette crinière blanche. Cette moustache hirsute. Ce nez proéminent. Il ne pouvait s’agir que de sir Edward Carlisle, gouverneur de la concession internationale de Junchow. Évoquer le nom de ce vieux diable suffisait pour envoyer les enfants au lit.
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Tchang Kaï-chek et les nationalistes du Kuomintang avaient pris le contrôle de la situation et méritaient qu’on leur donne une chance, si seulement les puissances occidentales les soutenaient dans la lutte contre les fauteurs de troubles. Les communistes feraient à la Chine ce que Staline avait fait à la Russie: la transformer en dépotoir stérile. Il y avait trop de beauté en Chine, trop d’âme pour qu’on la dépouille. Que Dieu nous protège des communistes. Dieu et l’armée de Tchang Kaï-chek.
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