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Vérité (Gagnon) tome 1 sur 2
EAN : 9782755637144
432 pages
Hugo Publishing (03/05/2018)
3.7/5   47 notes
Résumé :
Dans cette nouvelle série, l’auteur retrouve l’univers de la série Damné sept cent ans plus tard. En mars 1939, la guerre est imminente et le Troisième Reich planifie la Shoah. Dans le Sud de la France, l’Obersturmführer Otto Rahn a retrouvé la tombe et le testament d’un chevalier mort depuis sept siècles : Gondemar de Rossal. Celui-ci y raconte comment il avait consacré la vie qu’on lui avait rendue à protéger la Vérité : une lettre de Ponce Pilate à l’empereur Tib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le premier livre d'Hervé Gagnon que je lis et mon opinion est assez mitigée. Il y a le fond et il y a la forme.
Passionné d'Histoire, j'aime bien lire et entendre toutes ces théories ésotériques sur les secrets enfouis et inavouables jalonnant le passé de l'humanité. Mais il faut bien dire que le genre regorge de daubes en tout genre et que faire le tri entre le parfois très bon et le très souvent médiocre est souvent ardu. Là, on n'est clairement pas dans le médiocre, mais on n'est pas non plus dans le très bon. On est plus dans une sorte d'Indiana Jones au pays des Cathares. Ce qui n'est pas si mal après tout.
Les personnages sont la première force de ce roman, première partie d'un diptyque. Roland Sentenac, suicidé, ressuscité, au caractère détestable mais plus complexe qui n'y paraît est plutôt une bonne surprise. Anna, l'énigmatique amnésique est un des mystère a résoudre.
L'histoire a été traitée et retraitée mainte fois. Une preuve qui met en péril le christianisme et que recherchent une société secrète, le Vatican (toujours dans ces histoires là) et petite nouveauté (enfin pas tant que ça) les SS, car nous sommes en 1939. Cette preuve est en rapport avec le Graal et les Cathares. Une lettre de Pince Pilate à Tibère qui prouve que Jésus n'est pas mort sur la Croix.
Pour retrouver cette lettre, des épreuves, des énigmes, des trahisons, des courses poursuites...
Le fond n'est pas très novateur, mais tient quand même la route. Et on suit avec plaisir les aventures de nos aventuriers détectives grâce au style d'Hervé Gagnon. Les chapitres sont courts et le rythme est effréné. On a du mal à reprendre son souffle. On tourne les pages et il se passe toujours quelque chose. C'est digne d'un roman feuilleton avec des cliffhangers et des retournements de situations qui donnent parfois le tournis.
Et puis, contrairement à de nombreux confrères, Hervé Gagnon est plutôt bien documenté sur les sujets qu'il traite et ça ne pique pas trop les yeux niveau historique (si on accepte le principe des secrets et des complots, bien sûr!).
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Quel plaisir de retrouver la plume hypnotique d'Hervé Gagnon pour le premier tome de cette série, sortie en poche tout récemment chez Hugo.
On y retrouve bien entendu les thèmes chers à cet auteur, une intrigue qui prend place autour des Cathares ou autres Templiers mais avec un brin de fraîcheur puisqu'ici le récit se mêle à une époque plus récente, juste avant la Seconde Guerre mondiale et ses nazis.
Comme à l'accoutumée les personnages sont aussi complexes qu'aboutis et ils nous entraînent avec ferveur dans leur épopée.
Le personnage atypique de Roland m'a bluffée, on le rencontre tout petit, on comprend qui il est, comment il est devenu celui qu'il est, et pourquoi tout cela lui arrive à lui... J'ai rarement pu saisir toute la profondeur d'un héros dans un livre, d'une façon aussi complète. Partager son aventure nous provoque des émotions aussi ambivalentes que perturbantes. Sa quête et sa mission m'ont tenue en haleine du début à la fin. Quelle vérité s'apprête-t-il à protéger en échange du salut de son âme ?
Les personnages secondaires ne sont pas en reste et servent l'intrigue à merveille , les rappels d'anciens héros de "Damné" complètent le tableau pour nous proposer des liens pertinents entre les époques, entre les deux séries.
Le récit se veut incroyablement passionnant mélangeant Histoire, moult connaissances, secrets et mystères de manière abordable. le thème de la religion se veut toujours aussi maîtrisé et bien traité et les petites touches ésotériques m'ont conquise. On ressent encore une fois toute la documentation et l'immense savoir de l'auteur sur les mythes, les légendes, et L Histoire. le réalisme et l'imaginaire se cotoient pour nous offrir un cocktail aussi explosif que délicieux. On est de cesse intrigué par le déroulement de l'histoire, secoué par l'action, subjugué par l'intelligence de l'énigme que l'auteur nous propose. le cliffhanger final, servi après une révélation des plus vertigineuses, se révèle terrible, il nous laisse dans une attente intenable !
La plume est toujours aussi délicieuse usant d'un vocabulaire nourri et de jolies phrases permettant aux mots de virevolter, confirmant un style divin qui nous embarque, porté par une construction millimétrée et un rythme idéal à ce genre de roman très riche, empli de finesse.
Fervente admiratrice de ces deux périodes historiques qu'Hervé a réussi à entremêler avec brio, j'ai été vraiment ravie de cette lecture qui m'a permis un moment d'évasion et de plaisir culturel grandiose. Je ressors toujours grandie de ce genre de roman, j'apprends beaucoup tout en vivant une aventure exceptionnelle. Je vous conseille sans hésiter de vous lancer dans "Vérité" qui j'espère saura vous faire vibrer autant que moi. J'ai d'ores et déjà bien hâte de pouvoir me régaler de la suite, prévue elle aussi chez Hugo Poche pour le dernier trimestre 2020.
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Près de 700 ans après la mort de Gondemar de Rossal, la Vérité refait surface. Cette fois-ci, ce sont les nazis qui courent après. le but est toujours le même: révéler la Vérité et modifier le cours de l'Histoire, pour toujours... Heureusement ou malheureusement, il y a toujours une âme damnée pour protéger la Vérité. La fardeau tombe sur les épaules de Roland Sentenac, un être encore pire que Gondemar de Rossal en son temps. La tâche pour racheter son âme va s'annoncer d'autant plus compliquée...

Voilà près de dix ans que je ne m'étais pas replongée dans l'épopée de la Vérité, et quel plaisir ça a été de retrouver la plume et les rebondissements haletants d'Hervé Gagnon. J'ai craint que cette longue pause entre les deux sagas ne m'ait fait oublier des éléments importants de la première série, mais ça n'a pas du tout été le cas. Tel le Petit Poucet, l'auteur redonne des petits morceaux de la précédente histoire, ce qui m'a permis de tout me rappeler. L'histoire est toujours aussi prenante, pleines de rebondissements et de révélations inattendues. le dernier chapitre laisse présager un deuxième tome aussi passionnant que le premier, et j'ai déjà hâte de m'y plonger.
Cette nouvelle série peut très bien se lire sans avoir lu la quadrilogie Damné. Bien que les deux séries partagent le même univers, les histoires sont indépendantes.
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Lié au cycle Damné (4t) publié chez Pocket en 2013 – 2014
Dans le même genre, il y a le cycle Malefica (3t), dans lequel l'histoire se déroule en France au XVII e Siècle, paru chez Pocket en 2015.


1939. Roland Sentenac a l'occasion de sauver le salut de son âme. Pour ce faire, il doit protéger une vérité qui lui sera très vite soufflée par une somme d'indices et d'individus. Citons Gondemar de Rossal, fantôme du XIII siècle (voir Damné le cycle) ; une jolie amnésique très instruite surnommée Anna ; on sait aussi dès le début du récit qu'en 1939, à l'aube de l'invasion Nazie à travers l'Europe, Himmler et ses hommes de mains, comme Hartmann, sont sur le coup et sont déjà en possession d'une partie de cette fameuse vérité, le but caché : la chute de la chrétienté. Roland, dépassé par les événements deviendra vite leur obligé. Les représentants du clergé sont aux aguets comme les sages de Sion. Qui défend quoi ? Un mal pour un bien ? Une histoire de sacrifice nom de Dieu ! Diraient Gondemar et Roland.

On peut faire des comparaisons rapide avec le cycle Damné ou citer les similitudes dans le scénario ; l'important est le plaisir de retrouver un style apprécié à l'époque : le mouvement, l'accélération, l'attente constante du dénouement, une fin sur une ouverture captivante, une petite intrusion dans le fantastique, un plongeon dans une histoire sanglante - cette fois aux prémices de la seconde guerre mondiale. Dans Damné, au 13e , c'était l'invasion de Bézier par les croisés.

Ce premier tome très aéré est orchestré par une phrase durant toute l'aventure ; en s'y tenant on pardonne facilement la naïveté de certains personnages :
« Vous êtes la preuve vivante que même l'ignorance peut mener quelque part avec un peu de chance et beaucoup d'aide »

Donc si vous cherchez un cycle nourrit aux péripéties ésotériques, occultes, historiques ; une suite qui se situe dans le Moyen-âge, dans le Grand Siècle Français ou encore dans les Temps agités, servez-vous un Gagnon.
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Roland Sentenac qui croyait avoir mis fin à ses jours après avoir tué son père; se retrouve damné et avec pour mission de protéger la Vérité. Nous sommes en 1939 et les prémices de la seconde guerre mondiale se font sentir, les nazis disposeraient d'une partie de documents qui anéantirait toute religion. Roland se retrouve aidé dans sa quête par une jeune inconnue qui a perdu la mémoire suite à un accident. Ils sont poursuivis par les SS et il est difficile de savoir qui est qui ?
On suit l'histoire à un rythme haletant et Roland nous entraîne dans les méandres du pouvoir et de la destruction d'un peuple.
J'attends la suite avec impatience.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Odon se releva avec difficulté et attendit que les élancements dans ses genoux s'atténuent. Il avait prêté serment et, et ni sa conscience, ni la peur, ni le délabrement de son corps ne devaient le lui faire violer. Il était temps de finir le travail. Il déposerait les parts de la Vérité et les messages de là où on le lui avait ordonné. Le reste ne dépendait pas de lui. Les Familles Fondatrices ne partageaient pas leurs intentions avec les exécutants. Quand tout serait finit, il aurait l'éternité pour se reposer. Et pour, ruminer le fait qu'il avait dû mentir à Gondemar de Rossal.
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Le Mal n'est pas inné, mais il est très contagieux. Il s'attrape facilement auprès de ceux qui le portent en eux, qui le font et qu'on a la malchance de côtoyer. Il s'installe d'autant plus facilement que le terrain est rendu fertile par la haine et l'indifférence. Il attire les plus vulnérables comme le feu attire les mouches qui finissent par s'y brûler les ailes. Une lueur à la fois, il éteint la lumière en eux, ne laissant que des ténèbres libres de s'épaissir. Le Mal est plus que la simple absence du Bien. Il est ce qui reste quand le Bien a disparu.
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Ils roulaient depuis une quarantaine de minutes et, pour la première fois depuis le début de cauchemar éveillé, Roland s'autorisait une parcelle d'optimisme. Son sentiment que la piste était tracée d'avance se faisait plus certain. À l'évidence, les coïncidences qui la jalonnaient n'en étaient pas. La séquence parlait d'elle-même : un SS repenti chercheur de Graal trouvait l'épée de Gondemar de Rossal et revenait la cacher dans une chambre des Marronniers après en avoir évidé la poignée pour y placer un message ; Roland se retrouvait à occuper précisément cette chambre ; Rossal lui apparaissait en rêve pour lui indiquer la cachette ; une amnésique trouvée par hasard dans une voiture accidentée placée sur sa route se révélait capable de lire l'allemand et lui traduisait le message ; et l'employé de l'hôtel était en mesure d'identifier l'endroit mentionné dans ledit message.
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Personne ne naît monstre. Certes, il en est de moins chanceux que d'autres qui, lorsqu'ils entrent en ce monde, sont affligés d'infirmités et de limites qu'ils n'ont ni demandées, ni méritées, qu'ils traîneront comme un boulet de forçat toute leur vie. Même si certains sont sans doute prédisposés au Mal, personne n'entre dans la vie avec une âme déjà noire. Le Mal n'est pas plus intrinsèque que le Bien. Les deux s'apprennent un geste à la fois, par l'exemple. Pour prospérer, l'un et l'autre doivent être alimentés jusqu'à devenir assez forts pour se nourrir eux-mêmes et s'auto-engendrer sans cesse. Les gens mauvais ne sont pas plus à blâmer pour le Mal que les gens de Bien ne doivent être félicités pour leurs bienfaits.
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-Tu t'imagines malgré tout que Dieu se mêle des affaires temporelles de l'Eglise? Existe-t-il même? -J'aime à croire l'un et l'autre, oui. -Alors pourquoi a-t-il permis une telle abomination? Pour salir sa propre Eglise? Pour éprouver ses serviteurs? -Il ne faut pas confondre la foi et l'institution. L'Eglise n'est pas la sienne, mais celle des hommes.
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Vidéo de Hervé Gagnon
Trois entre­vues en solo et en rafale avec des auteurs autour d'un même sujet: la musique dans la lit­téra­ture. Quand des auteur·rice·s men­tion­nent des titres musi­caux ou ajoutent des paroles dans leurs pages, cela ampli­fie notre com­préhen­sion de l'univers du livre et nous amène sou­vent vers la nos­tal­gie. Pour dis­cuter de musique dans la lit­téra­ture québé­coise, le Salon a invité Hervé Gagnon (Cross­roads: la dernière chan­son de Robert John­son), Richard Ste-Marie (Stig­mates) et Marie Hélène Poitras (La désidéra­ta) à des entre­tiens express. Ani­ma­tion: Valérie Roberts.
Avec: Hervé Gagnon, Auteur·rice Marie Hélène Poitras, Auteur·rice Richard Ste-Marie, Auteur·rice Valérie Roberts, Animateurrice
Livres: Désidérata (La). Stigmates Crossroads
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