Coraline

Difficile de faire une critique impartiale sur un livre de Neil Gaiman puisque il s'agit d'un de mes auteurs préféré. Tout comme Tim Burton au cinéma (avec des films comme L'étrange noël de Monsieur Jack, Les noces funèbres...etc), Neil Gaiman aime les univers pour enfants à la sauce dark. Des mondes à la fois attirants et repoussant. Coraline fait justement partie de cette catégorie.
Sous ses allures de livre pour enfants se cache une véritable petite perle. Au delà de son univers fantastique (très réussi soit disant passant), Coraline c'est avant tout l'histoire d'une jeune fille qui se sent un peu délaissée par ses parents, et qui comme la plupart des enfants qui à un moment donné de leur vie trouvent que les parents de son/ses amis ou du/des voisins son meilleurs que les siens, va être elle aussi attirée par des parents, identiques aux siens (du moins physiquement) mais vivants dans un monde parallèle. Evidemment dans cette endroit, tout y est plus beau, plus attirant. Malheureusement Coraline apprendra à ses dépends, qu'on ne donne pas toujours sans attendre quelque chose en retour...
Comme je n'ai pas envie de spoiler et donc de gâcher la surprise, je me contenterai de dire que c'est à partir de ce moment que ce petit conte pour enfant va petite à petit se transformer en cauchemar. Je trouve qu'à ce moment là, le récit prend un côté un peu plus adulte (juste un peu). Notre héroïne va doucement mais surement changer sa vision des choses (mûrir?) et devoir s'armer de courage face à cette personne/chose qui lui veut tant de mal.
Et c'est là qu'est le tour de force de Neil Gaiman. On commence ce livre en se disant que c'est gentillet, qu'on le lira surement à nos enfants (ou au petit cousin, à la petite nièce...) pour finalement être happé par l'histoire (et son côté de plus en plus sombre), enchaîner les pages à toute vitesse et tourner la dernière sans s'en rendre compte. A la fin, je me suis dit que malgré mon âge, j'ai été un enfant pendant 153 pages car tout comme Coraline, je me suis laissé avoir par la première impression que me renvoyait ce livre pour finalement être piégé et ne plus en sortir jusqu'à la fin.
Avec le recul, je ne pense que je lirai ce livre à ma fille (elle a 5 ans), du moins pas tout de suite, car je ne voudrai pas la priver d'une aussi belle histoire.
Un véritable coup de coeur.

Sans mentir, si je (re)lis pas un livre de Neil Gaiman par an, je comprendrais très bien que quelque chose pourrisse au royaume du Danemark (ou ailleurs d'ailleurs).

Y'a pas des auteur.ices fétiches comme ça par chez vous qui seraient un peu comme des chaussons ou un kigurumi bien chaud qui vous attend après vot' journée de labeur ?

Neil Gaiman incarne un peu ça chez moi, l'auteur pseudo gothique qui rallie ce que Tim Burton provoquait chez moi dans les débuts de sa filmographie me cocoonne avec ces histoires fantastico-horrifiques comme personne, et Coraline (ainsi que L'Étrange vie de Nobody Owens) gardent ce je-ne-sais-quoi enfantin sale gosse qui sait me faire frétiller.

Pour celleux qui ne seraient pas familier de l'histoire, Coraline est une relecture d'Alice au pays des Merveilles sauce creepy.

Une jeune enfant délaissée par ses parents et qui vient tout juste d'emménager dans une demeure comptant plusieurs pensionnaires, découvre un passage derrière une porte qui l'emmène dans un monde où on lui promet tout ce qu'elle veut et surtout une meilleure famille…

… si en contrepartie elle laisse son âme à son Autre Mère, pour qui elle devra également sacrifier ses yeux et y mettre des boutons à la place 🎃

Aussi morbide que drôle, on frôle le conte moderne. L'histoire est vécue à travers les yeux de Coraline, dont la personnalité touchante et courageuse permettront d'inspirer bon nombre de gosses qui la liront !

Anyways, bienvenue dans l'univers de Coraline !

et pour les autres, cette relecture est nickel chrome. L'actu autour de Sandman aidant, y'a sûrement moyen de proposer ça aux familles qui voudraient se coller les chocottes !

Sioux 🖤 !
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Quand on ouvre ce livre et que l'on découvre que l'auteur l'a écrit pour sa petite fille, on se dit tout de suite, mais quelle chance a cette fillette d'avoir un père débordant autant d'imagination.
Nous suivons Coraline et non pas Caroline, une petite fille qui vient d'emmener dans une nouvelle maison et qui se sent délaisser par ses parents, trop occupés à travailler ou à paresser pour s'occuper d'elle. Coraline décide donc de s'occuper elle-même, elle va partir explorer et son exploration va la mener dans le jardin, chez les voisins et surtout devant une porte à l'intérieur de la maison, qui est toujours fermée et qui ne semble mener nulle part, elle demande donc à sa mère de lui ouvrir cette porte, mais celle-ci donne sur un mur de brique, rien de bien intéressant par là, mais Coraline persévère et décide de retourner ouvrir cette porte, bien mal lui a pris car le début de ses ennuis de ce fabuleux conte va commencer pour elle.
J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette histoire, qui se lirait presque d'une traite et j'ai passé un agréable moment de lecture auprès de cette fillette attachante et de tous ces personnages aussi surprenants que troublants.

Neil Gaiman est l'un de mes auteurs préférés, et ''L'océan au bout du chemin'' fait indubitablement parti de mon top 10. J'ai toujours trouvé qu'il y avait un petit quelque chose de merveilleux chevillé à ses histoires, un doux cauchemar au goût de bonbons acidulés. ''Coraline'' est le premier bouquin jeunesse que je lis de lui, et quel bonheur de retrouver sa patte.

L'histoire suit Coraline, une petite fille qui vient tout juste d'emménager dans un nouvel appartement avec ses parents. Ses voisins sont gentils quoi qu'un peu étranges, et le très grand jardin est pour elle l'occasion de partir à l'aventure. Mais plus que le jardin, c'est une porte murée qui attire son attention...

Au contraire des autres livres de Gaiman, Coraline est écrit avec un style beaucoup plus simple afin d'être accessible aux enfants. Néanmoins, je l'ai trouvé fluide et agréable, bien que ce ne soit pas mon genre de prédilection. Les personnages sont hauts en couleur et attachants, et les ''autres'' sont des déclinaisons que j'ai trouvé vraiment intéressantes. Certains passages ne manquent pas de susciter un certain malaise face à l'étrangeté de cet autre monde, et même si l'intrigue est assez simple (livre pour enfant oblige), elle tient bien la route. Alors certes, un adulte verra arriver la plupart des événements de très loin, mais ça reste très agréable à lire.

En bref, un très bon livre pour enfants. Lu par un adulte, il parait simple et convenu, mais le voyage est tout de même agréable, de même que l'ambiance qui est soignée.

Les meilleurs romans ne sont pas forcément les plus longs. le Petit Prince, Soie et bien d'autres le prouvent. Coraline en fait partie.

Je partais avec un mauvais à priori sur ce livre : j'avais vu la bande annonce du film et je n'avais pas été du tout tentée. Ca me paraissait glauque, glauque, glauque ! Finalement j'ai acheté le livre parce qu'il était petit, limite culte et que je suis tombée dessus alors que j'ne cherchais un autre que je ne trouvais pas.

Finalement le destin fait bien les choses et comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis car j'ai été comblée par ce roman.

L'ambiance, assez sombre voir gothique, comme de nombreux romans de Gaiman (Neverwhere, L'Etrange vie de Nobody Owens) peut sembler pesante ou donner des frissons mais moi j'ai adoré ! J'ai l'impression qu'on me sert du Tim Burton en livre.

Ici nous suivons une petite fille, Coraline, qui rêve d'une vie où son père jouerait plus avec elle ou sa mère serait plus câline, où ses jouets seraient animés et où les chats parleraient. Bref un monde plus cool. Et coup de chance, elle découvre ce monde parallèle derrière une porte cachée de sa maison. Sauf que ce monde n'est pas si rose que ça. le paradis devient vite un enfer. Merci au monstre possessif et machiavélique qui se fait passer pour son « autre » mère.

Un joli conte initiatique qui nous apprend à apprécier la vie qu'on a et que le bonheur n'est pas forcément là on le croit. Que les défauts sont aussi attachants que les qualités chez les gens qu'on aime. A lire par les jeunes (s'ils n'ont pas peur du noir !) et par les moins jeunes. Chacun y trouvera des choses intéressantes.

En un mot comme en cent : génial ! Sautez dessus ! Très bon conte pour enfants mais pas que. du Neil Gaiman dans toute sa splendeur. Presque un coup de coeur.
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Encore une fois, mon envie de lire ce roman vient du fait que j'ai vu, il y a longtemps, l'anime Coraline. J'avoue que seule l'apparence des personnages et quelques bribes de l'histoire m'étaient restées en mémoire, et je n'en avais qu'un souvenir très flou lors de ma lecture. Vous dire si l'anime est une bonne adaptation n'est donc plus dans mes cordes...

En ce qui concerne le roman, j'avoue avoir du mal à le catégoriser. Il a plus pour moi des allures de contes que de roman fantastique. Un peu comme si l'auteur avait voulu donner une leçon à son héroïne pour ne pas être satisfaite de sa vie et surtout pour freiner sa curiosité. Et c'est une sensation qui ne m'a pas quitté. Étrange, et en même temps, cette impression fait qu'on a du mal à s'attacher à Coraline. Intrépide, indépendante, certes, mais aussi un brin je ne sais pas trop... hautaine serait trop fort, mais il est clair que la jeune fille ne se montre pas toujours sous son plus beau jour. J'ai donc suivi avec une certaine distance son parcourt.

Le chat, en contre partie, est un personnage que j'ai apprécié. Il est d'ailleurs bien dommage qu'il n'apparaisse pas plus que cela. Mais son côté direct et réfléchi est très plaisant. Son duo avec Coraline la rende d'ailleurs plus agréable car devant l'animal elle se montre plus docile, plus humble. Les autres personnages passent par contre pas mal à la trappe. Même la méchante de l'histoire est au final vite oubliée.

L'histoire en elle-même se lit vite, très vite. Elle suit un schéma classique. On ne s'ennuie pas vraiment, mais cela reste sans plus. J'ai assez survolé l'intrigue, sans vraiment me passionner. Les rebondissements ne le sont pas vraiment, et la solution que trouve Coraline est si vite trouvée et exécutée qu'on se dit que tout était au final assez facile. Je n'ai pas non plus été terrifiée mais je pense qu'un public plus jeune sera probablement plus réceptif à l'ensemble, car le style est entraînant, et l'histoire bien écrite.

Un bon moment donc, mais sans plus.

• Enfin ! J'ai enfin pu mettre la main sur un ouvrage de Neil GAIMAN, cet auteur qui a le vent en poupe et dont les romans et nouvelles se font adaptés, avec succès, dans les milieux de la télévision et du cinéma. Et quoi de mieux, pour commencer une lecture de l'auteur, que celle de « Coraline » ?

• Dans la droite lignée du « Alice aux pays des merveilles » de Lewis CARROLL, l'histoire nous plonge dans la découverte d'un autre monde par une petite fille s'ennuyant de son quotidien monotone. C'est un récit toutefois plus structurés que le roman de Lewis CARROLL,ou il s'y trouve une logique, une continuité.

• La jeune Coraline est une petite fille fascinante et fascinée. Une rêveuse enfermée dans une vie qui semble faite pour l'empêcher de s'amuser. Des parents qui ne s'occupe pas autant d'elle qu'elle le voudrait... Et soudain, une sorte de monde parallèle s'ouvre à elle, où tout ce qu'elle désire lui est offert. Mais est-ce vraiment un monde si parfait ?

• L'histoire nous apprend à aimer ce que l'on a dans sa vie, même si cela implique que tout n'arrive pas toujours comme on le voudrait. C'est un très bon texte pour les enfants comme pour les adultes, posant de petites réflexions personnelles.

• J'ai beaucoup aimer ce côté sombre qu'apporte l'auteur dans ce conte moderne, car oui, ceci est un véritable conte moderne, parfaitement ancré dans son temps. Enfant, qui n'a jamais aspirer à un autre monde que le notre où l'on pourrait y faire tout ce que l'on veut, quand on le veut ? le scénario est d'une simplicité enfantine et parle à une grande majorité de personne.

• Parlons également de l'édition que j'ai en ma possession. Mon livre est une version édité par Albin Michel, dans sa collection Wiz. Chaque première page d'un chapitre sera illustré par la même illustration du chat noir, personnage important de l'histoire. On trouvera également une autre jolie illustration à la fin de l'histoire.

• La couverture y est magnifiquement illustrée par Aurélie NEYRET. On y retrouve de nombreux éléments de l'histoire, comme la maison, les boutons, les rats ainsi que la quasi-intégralité des personnages. le seul bémol pour cette illustration, si l'on est tatillon, les vêtements que porte la jeune Coraline Jones sur celle-ci n'est pas conforme aux couleurs annoncé dans le récit. Mais ce choix se justifie selon moi pour garder un côté plus harmonieux avec le reste de la couverture, choix que je respecte.

• Enfin, ayant vu le film il y a quelques années, je peut vous annoncer que l'adaptation est très bonne. Réalisé par Henry Selick, le maître de l'animation image par image, le film est visuellement bluffant et très fidèle à l'histoire, les ajouts y apportant exactement ce qu'il faut. Je le conseil, même au personne n'ayant pas apprécié le livre !

• Pour résumé, une histoire que j'ai beaucoup apprécié, que j'ai malheureusement dû lire de façon fractionnée entre deux mois de travail. Heureusement cela ne m'a pas empêcher d'apprécier celle-ci, que je relirais certainement plus tard avec plus de temps et de concentration.

J'avais découvert la superbe plume de Neil Gaiman avec American Gods et aimé le film animé Coraline, c'est donc tout naturellement que j'ai voulu lire ce roman.

Je n'ai pas été déçue, l'auteur est toujours aussi agréable à lire, c'est fluide sans pour autant prendre le jeune lecteur pour un imbécile. Bien au contraire, ici les enfants (à partir de 10 ans) sont entraînés dans un monde inquiétant à la suite de l'héroïne. Neil Gaiman sait camper des personnages pittoresques, auxquels on s'attache en quelques phrases. Mon préféré est sans doute le chat noir avec lequel Coraline a de savoureux échanges philosophiques, comme celui-ci :
« Un chat, ça n'a pas de nom, répondit-il enfin.
— Ah bon ?
— Non. C'est bon pour vous autres, les noms. Parce que vous ne savez pas qui vous êtes. Mais nous, nous le savons ; alors nous n'en avons pas besoin. »

Ce conte est un descendant direct de Lewis Caroll. La petite fille curieuse qui se rend dans un pays magiques - moins merveilleux qu'il n'y paraît au premier abord -, le chat, les miroirs... Les références foisonnent, même "l'autre mère" a un côté reine de coeur. Mais l'atmosphère rappelle plus L'étrange Noël de Mr Jack qu'un conte de fée tout rose.

C'est clairement une lecture jeunesse frisson, mais j'ai trouvé le roman moins dérangeant que le film. Selon la sensibilité du jeune spectateur, ce dernier peut être contre indiqué à 10 ans (les miens ne sont pas sensibles aux films, donc mes deux grands ne poseraient pas de problème).

En tout cas ce livre ne fait que confirmer le talent de Neil Gaiman et il va assurément faire partie de mes prochaines lectures !
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Coraline est une petite fille qui s'ennuie dans sa nouvelle maison. Ses parents, qui viennent d'emménager à la campagne pour y rédiger un guide de botanique, n'ont pas le temps de s'occuper d'elle. Pour passer le temps, elle visite l'immense demeure et ses étranges locataires : Misses Forcible et Spink, M. Bobo. Et puis elle découvre une porte qui débouche sur un monde qui ne fait pas partie de la réalité...

Coraline est tout d'abord un livre écrit en 2002 par l'auteur britannique Neil Gaiman. C'est aussi une adaptation cinématographique, sous la forme d'un film d'animation, signé par Henry Selick (le papa de L'Etrange Noël de monsieur Jack) et sorti sur les écrans en 2009.

Court roman de 160 pages seulement, le livre de Gaiman se lit avec une facilité déconcertante. Il faut dire qu'il s'adresse à un public jeune. Pourtant, contrairement à ce qu'on rencontre trop souvent en littérature jeunesse, Coraline n'est pas une oeuvre mièvre. Bien au contraire, les thèmes abordés sont forts, intenses. Il est question d'amour filial, de mère possessive, d'enfants fantômes, etc. Certaines images décrites peuvent, j'imagine, marquer fortement le jeune lectorat, habitués à moins de noirceur.

Bref, un très bon roman pour une jeunesse avertie. Et un film tout aussi recommandable, mais à ne pas mettre sous tous les yeux.

A.C. de Haenne
Lien : http://les-murmures.blogspot..

Coraline vient de déménager dans une grande maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins très curieux. En bas, il y a deux anciennes actrices encore convaincues de leur grandeur, en haut, un éleveur de souris savantes qui n'ont pas encore fait de représentation. Mais dans cet endroit, sans compagnon de son âge, la petite fille s'ennuie et décide de partir en exploration jusqu'à découvrir une porte qui l'amène dans un monde parallèle à l'aspect amical qui cache bien des horreurs…

Coraline, pour moi, ça a été un film avant d'être un livre. J'avais été fascinée par cette adaptation en stop motion qui est bien plus qu'un film pour enfants, comme beaucoup de films d'animation classés bien trop vite dans cette catégorie. Je n'étais déjà plus une enfant lorsque je l'ai vu pour la première fois mais j'imagine qu'il a traumatisé une bonne partie de petits spectateurs par le biais de cette ambiance à la fois sombre et déjantée.

Après cet éloge de l'adaptation, vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai mis autant de temps à lire l'oeuvre à l'origine de ce magnifique film. Je ne connais pas la réponse, je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt, toujours est-il que lorsque je l'ai trouvé au détour d'un rayon de la médiathèque, ça m'est apparu comme une évidence.

Coraline n'est pas tout à fait un roman, mais plutôt un conte, et un vrai conte. Ce que j'entends par là, c'est qu'il est vraiment effrayant pour les plus jeunes, comme l'ont été tous les grands contes avant lui. Il joue sur les peurs enfantines, la peur du noir, de l'abandon, de l'inconnu. Je pense que c'est une histoire qui peut plaire aussi bien aux adultes qu'aux enfants, les adultes auront tendance à analyser plus de choses là où les petits se laisseront entraîner sans trop y réfléchir (bon, accompagnez quand même vos enfants dans cette lecture si ils sont très jeunes, parce que c'est un coup à faire des gros cauchemars).

Ce conte n'est pas sans rappeler Alice au Pays des Merveilles par certains de ses aspects, une petite fille qui part dans un autre monde à travers une porte, un peu comme dans un terrier, et qui découvre un univers peuplé par des personnages tous plus étranges les uns que les autres, qui tiennent des discours bizarres et des animaux qui parlent. Bien que l'histoire proposée par Neil Gaiman ne soit pas aussi folle et psychédélique, c'est un voyage déroutant dans un espace imaginaire bien fourni.

C'est la première fois que je lis une oeuvre de Neil Gaiman, oui je sais, honte sur moi, ma famille et tous mes descendants ! J'ai aimé son style, son imagination et sa capacité à jouer sur nos peurs en instaurant un climat d'angoisse. Je le relirai certainement à l'avenir, L'Étrange Vie de Nobody Owens me tente particulièrement.