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sur 1331 notes
Un voyage dans un Londres étrange et sous terrain plutôt divertissant.

Je ne suis pas un adepte de la fantasy mais j'aime tester des genres, des auteurs. Neverwhere m'a été conseillé et j'ai trouvé la lecture plutôt intéressante.


Neverwhere, c'est une sorte de conte moderne, mais c'est aussi un voyage dans le temps. Neil Gaiman nous retrace dans son roman la création de la ville de Londres, de ses égouts, du smog... bref, un Londres quelque peu oublié à notre époque aseptisé.


Les personnages sont certes distrayants avec des personnalités farfelues. Entre MM Croup et Vandermar les aficionados du couteau et de la torture ; le marquis de Carabas et sa débrouillardise on ne s'ennuie certes pas.... MAIS.... justement les personnages portaient quasiment l'intrigue. Sans ces personnalités fortes, l'intrigue serait ennuyeuse, voire banale. J'ai trouvé en effet cette intrigue un peu tirée par les cheveux et notamment la fin de l'ange Islington et de MM Croup et Vanderman bâclée et indigne d'eux. J'attendais quelque chose de plus "FANTASTIQUE" et cela n'a pas été le cas.


Pour résumé : roman de fantasy urbaine intéressant, mais il manquait vraiment quelque chose de détonnant pour en faire un roman génial.
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Londres, côté pile et côté face !
Côté pile, celui des « braves gens », comme le chantait Brassens, qui « n'aiment pas que, l'on suive une autre route qu'eux... », le Londres de celles et ceux qui travaillent pour gagner leur croûte, ont un foyer, des quelqu'uns et quelqu'unes avec qui partager un parcours de vie tout tracé, ...
Côté face, celui des invisibles, des transparents, qui évoluent dans une autre réalité, avec des codes, des enjeux et des préoccupations différentes, dans la fange et le sang, oeil pour oeil dent pour dent !
Le Londres « d'en haut » dans un espace temps différent du Londres « d'en bas », et au milieu de tout cela : Richard Mayhew !
Richard se laisse guider, bon an, mal an, par les valeurs « d'en haut », mené d'une main de maître par Jessica, « la fiancé idéale » - dans mon monde à moi, ce serait plutôt « satanée peste », mais bon, c'est pas comme cela qu'il voit les choses, le Richard... -. Donc, tout va pour le mieux dans le meilleur des Londres, jusqu'à ce qu'il ramasse dans la rue, Porte, une jeune fille « d'en bas », couverte de sang et de crasse et la soustrait aux griffes de deux tueurs à gage lancés à ses trousses. Pour notre plus grand bonheur, j'ai nommé : Messieurs Croup et Vandemar ! J'ai adoré ces deux personnages, sorte de Satanas et Diabolo, en plus trash, efficaces et acerbes !
Richard, en aidant Porte, s'ouvre au Londres « d'en bas » sans possible retour dans son monde à lui, et donc dans sa vie. Il y découvre un univers où les rats sont vénérés, où ils sont écoutés (parce que, oui, un rat, dans ce monde-là, ça cause aux Parle-aux rats qui traduisent pour les autres !), où le métro londonien est une sorte de voie 9 ¾ : chaque station du Londres d'en haut, correspond à un lieu bien précis du Londres d'en bas, avec sa faune d'êtres tous plus étranges et potentiellement dangereux les uns que les autres...
Voici donc notre Richard embarqué dans la quête d'un ange, auprès d'une lady des tréfonds londoniens, un marquis dandy et pas très honnête et une garde du corps du nom de chasseur... Je vous laisse découvrir la suite.

J'ai aimé :
- l'ambiance qui règne dans ce livre. J'ai lu que Neil Gaiman avait voulu rendre un univers qui nous plongerait à la lecture dans un état proche de ce qu'il ressent à la fréquentation d'Alice au pays des merveilles, ou autres « contes » similaires... Qu'il y ait réussi ou non, je ne vais pas épiloguer, mais j'ai adoré ce mélange de merveilleux (souvent trash : C'est compatible ?!), d'humour, de cruauté, de constats froids sur la misère et les perditions du Londres « d'en bas », tous ces petits détails qu'il nous livre, comme autant de clefs pour s'approprier son monde : détails sur la manière dont sont vêtus les personnages (ces couches successives de vêtements mal-odorants, de couleurs et d'époques différentes, assemblés à la « va comme ça vient » sans aucune motivation esthétique ni pratique) ou ceux sur l'organisation des marchés éphémères, ce qu'on y troque, … (car chez ces gens-là, on ne vend pas, môssieur, on troque !)...
- les personnages valent le détour, franchement. Si vous devez le lire pour une seule chose, ce pourrait être celle-là ! Je vous ai déjà cité plus haut, le duo d'enfer, sans jeu de mots, de Croup et Vandemar, vous pouvez y associer, Chasseur (j'ai une image en tête à la lecture, très Vampirella, à peine plus vêtue, mais cela n'engage que moi...), je ne vais pas vous les citer tous... j'ai eu plus de mal avec Richard. Mais à la lecture des échanges sur le forum Fantasy/SF où Neverwhere est le livre du club de lecture de ce mois, je le trouve moins «excessivement empoté » : Réflexion a été faite que tout un chacun ne réagirait pas mieux face à une telle réalité, et que, ce que je prends moi pour un manque de réactivité, est plus proche en fait de la sidération que de la niaiserie... Ce qui en fait un noble représentant du Londres d'en haut, ni plus, ni moins. Mais rien n'est joué !
Et j'attaque ma deuxième page ! Je ne sais pas si j'arriverai un jour à faire court sur les livres qui me plaisent...Vraiment, si vous m'avez suivi jusque là, j'ai du bol, pour les autres, je ne vous en veux pas, allez, c'est dit...
Juste pour finir, une scène que j'ai littéralement a-do-rée (je vous fais grâce des majuscules) : la traversée du pont dans le fog londonien pour se rendre au marché éphémère...
Allez je plie tout et j'arrête là !
Ah si juste pour répondre à cette éventuelle question : « Pourquoi 4 étoiles et pas 5, alors ? », parce que, malheureusement, certains passages tirent un peu en longueur, selon moi...
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Grande amatrice de fantasy et de fantastique, je n'avais jusqu'à présent jamais eu l'occasion de découvrir le travail de celui que beaucoup considèrent aujourd'hui comme une référence majeure dans le monde des littératures de l'imaginaire, j'ai nommé M. Neil Gaiman. L'erreur est désormais corrigée grâce à « Neverwhere », probablement le roman le plus célèbre de l'auteur qui nous propose ici une version retravaillée comprenant notamment une belle préface ainsi qu'un prologue alternatif (édition publiée par J'ai lu en 2005). Me voilà donc lancée à la découverte du quotidien d'un trentenaire londonien tout ce qu'il a de plus ordinaire qui va bientôt se retrouver, bien malgré lui, embarqué dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres suite à sa rencontre avec une étrange demoiselle en détresse. C'est alors que débute la plongée du protagoniste, et la notre, dans la « Londres d'En Bas », une ville sous la ville dont personne ne soupçonne l'existence et où mendiants, Parle-aux-rats et autres parias mis au ban de la société règnent en maîtres.

Neil Gaiman nous dresse le portrait d'un monde fascinant, empli de magie, de mystère et de personnages plus atypiques les uns que les autres, qu'il s'agisse du Comte et sa cour, du duo Croup – Vandemar ou encore du marquis de Carabas. le roman recèlent un nombre incalculable d'idées originales qui nous poussent subtilement à porter un regard différent sur le monde qui nous entoure, et plus particulièrement sur ces endroits ou ces gens qui nous paraissent à tous tellement familiers ou ordinaires que personne n'y prête plus guère attention : les stations de métro y deviennent des mondes à part entière abritant la cour d'un Comte ou un monastère ; les égouts et tunnels serpentant sous la ville y cachent des créatures terribles et insaisissables ; les immenses galeries commerciales où les monuments historiques réputés de la capitale s'y trouvent reconvertis en marchés éphémères où vous pourrez vous procurer à peu près tout et n'importe quoi (déchets, informations, nourriture, cauchemars, gardes du corps...)... Bref, impossible de ne pas vous laisser embarquer !

« Neverwhere » est incontestablement un excellent roman qui n'est pas sans rappeler par certains côtés de grands classiques tels « Le magicien d'Oz » ou encore « Alice au Pays des Merveilles », car même si le ton est évidemment plus adulte, l'objectif reste le même : pousser le lecteur à poser un regard plus attentif et plus émerveillé sur le monde qui l'entoure. Après tout, qui sait les surprises qu'il peut bien nous réserver... ?
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Autant l'avouer toute de suite, ce Neverwhere m'a amenée nulle part et surtout pas jusqu'au bout, puisque j'ai abandonné la lecture 150 pages avant la fin. Plutôt pragmatique de nature (la vie m'a façonnée ainsi), je n'arrive tout simplement pas à accepter cet imbroglio fantaisiste de va-et-vient entre cette Londres d'en-haut (la "bonne" société sécurisante de boulot, bouffe, dodo) et la Londres fangeuse d'en-bas... là où ont chuté les paumes et les marginaux. Ces hommes et femmes que nous ne sommes plus capables de voir et que notre regard traverse comme s'ils n'existaient pas... ou plus...
Neil Gaiman a su mettre intelligemment, avec un certain sens d'humour (bien que parfois un peu démesuré), le doigt sur ce fait de société.

Mais c'est dans sa manière biscornue et toute en duperies, de raconter cette histoire de Fantasy et d'univers parallèle de l'autre côté du miroir, que ça coince pour moi : quand on descend une échelle dans un égout on se retrouve sur un toit, quand on ouvre une porte de service dérobée on rencontre un peuple qui parle avec des rats, des vieux wagons de métro peuvent héberger d'immenses bibliothèques en pierre...etc.

Je n'ai pas su, non plus, m'attacher aux protagonistes : ni à l'insipide Richard qui est tombé dans la faille de "l'en-bas" parce qu'il voulait sauver la fille Porte, ni à cette dernière, aussi inconsistante qu'un courant d'air (ce qui, vu le don qu'elle possède, n'a rien de surprenant). J'ai eu, par contre, un petit faible "pervers" pour le duo sadique des méchants au verbe ronflant et quasi-immortel (on le sait : la méchanceté ne meurt pas !).
On accompagne ces personnages (et bien d'autres) dans les souterrains Londoniens, quêtant on ne sait qui ou quoi... je ne le saurais jamais...et je m'en fiche ! Je sais seulement qu'à force de tournoyer en rond sur des longueurs de pages, j'ai eu l'impression qu'on me faisait tourner en bourrique dans ce récit (au moins, pour moi, trop) amphigourique.
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C'était un matin de printemps à l'air doux et serein, à la rosée qui perlait ses gouttes arrondies, glissant sur l'herbe, le soleil commençait tout juste à pointer sa chaleur d'un jaune doré, Ce matin là il y avait une magnifique vue dégagée sur le parc… Et dans ce parc il y avait un banc et sur ce banc un jeune homme blanc, et un jeune homme noir, assis l'un à côté de l'autre, main dans la main, les doigts entrecroisés de leur amour si différent… « Knockin on heaven's door » raisonnait dans les écouteurs de chacun d'entre eux, une reprise de « Antony and the Johnsons », la musique coulait sa mélancolie sur l'aube naissante, les accords du piano s'harmonisait comme le baiser qu'ils ont échangé au moment ou la chanteur a commencé à les envouter, un baiser délicieux, à la saveur des premiers rayons qui réchauffaient leurs corps, bouches fermées leurs lèvres se sont retrouvées, les yeux fermés bercés par la douceur de ce moment , leurs langues se sont cherchées, alors l'homme blanc a pris la tête de l'homme noir dans ses mains, et avec ses pouces il a caressé ses joues, il y avait dans ce baiser de la beauté, et de l'Amour…

Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder, j'entendais la musique qui débordait de leurs écouteurs, un instant j'ai fermé les yeux et j'étais l'un d'entre eux, juste pour ressentir cette émotion particulière, je serrais la main de ma fille dans la mienne… ma fille regardait de ses yeux innocents, puis elle m'a regardé pour me sourire, un sourire espiègle, plein de malice, que je lui ai rendu…

- Ils font quoi les monsieurs…
- ils s'aiment, il ne faut pas les déranger
- Chutttt

Elle avait mis un doigt sur sa bouche pour m'imposer le silence…

- Moi aussi je t'aime papa, tu es mon ange…
- Moi aussi petit coeur, tu es mon petit cul…

J'ai jeté un dernier regard aux deux amoureux d'un matin de printemps, l'homme noir avait posé sa tête sur l'épaule de l'homme blanc, ils souriaient à ma fille, qui timide esquissait sa gêne d'enfant devant deux étrangers, nous nous sommes salués et ma fille et moi sommes partis…

Ma fille il y a dans ce monde des belles histoires, aujourd'hui tu as vu l'une d'entre elle… Peu importe la couleur de ta peau, peu importe ton orientation sexuelle, il te faudra comprendre que l'on est ce que l'on est, peu importe qui nous sommes, la tolérance est un mot inventé pour justifier le jugement porté aux différences de chacun, la tolérance c'est pour justifier l'injustifiable, la tolérance implique une façon de penser à sens unique… Les hommes ont établit une normalité créant de ce fait l'anormalité, alors qu'il serait si simple de vivre comme il nous plait avec un respect mutuel, une solidarité sincère et entière, penser non pas pour nous mais pour tous, seulement l'utopie est un vieux mirage que les gens oublient, enfermés dans un moule fissuré…

Tu seras comme nous tous, avec ta façon de voir le monde et les choses qui le polluent, j'essaierai de t'enseigner de mieux que je peux les valeurs fondamentales, sans vérité, juste une façon de voir les choses telles que je les imagine, et non pas telles qu'elles sont, mais si il y a une chose dont je suis sur c'est que je t'aime de tout mon être…

Moi aussi je t'aime papa…

https://www.youtube.com/watch?v=IrSLc1QYCcE

A plus les copains

Pour le bouquin :
Ma fois ce roman fût une agréable surprise, un jolie petit comte de fantasy et de magie avec un léger brin de folie... Il y a quand même un hic, il manque ce petit quelque chose d'héroïque qui vous fait vibrer, voir chialer ou peut-être même gueuler... Pour résumé quand j'ai refermé ce bouquin j'étais plus ou moins satisfait : un happy end très happy mais pas très end...Bah ouais, moi je reste sur ma soif d'aventure, je n'ai pas l'impression d'avoir lu une histoire achevée mais plutôt une idée qui aurait mérité à mon sens plus qu'un tome...
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«C'est alors que Richard comprit que tout cela se passait pour de bon. Quelle que soit la folie qu'il vivait ce jour-là, c'était la réalité. Ce n'était ni une plaisanterie, ni une blague, ni un canular.»

Lecture commune de janvier 2016 avec le CLUB IMAGINAIRE

Je n'ai jamais lu un livre de Neil Gaiman, c'est mon premier de cet auteur. Neverwhere est une lecture commune et c'est aussi un beau partage de la lecture. La lecture unie les gens et crée des échanges. En parcourant sa biographie, je découvre que Neverwhere gagne un prix celui du ‘'Prix Julia Verlanger 1999''. J'apprends que ce roman, est suivi d'une série pour la télévision britannique, adapté en 2007, en bande dessinée. Sa fiche est impressionnante !

«Si vous survivez aux deux ou trois prochains jours, lui confia-t-il, vous arriverez peut-être à tenir un mois.»

«Amusant», «Intriguant», «Rocambolesque», ce sont trois mots qui représentent bien le livre «Neverwhere». Je rajoute aussi : «Divertis-sant», «Morbide», «Délirant», ce sont aussi trois caractéristiques qui l'identifient bien. Comme on le devine, le roman «Neverwhere» détient son propre monde.

«Des p'tits animaux morts, suggéra M. Vandemar. Des dents supplé-mentaires.»

Dès qu'on rentre dans «Neverwhere», on fait la connaissance de Richard. Richard fête son départ car il commence une nouvelle vie à Londres. Il rencontre soudain une étrangère. Elle lui dit qu'elle sait lire l'avenir et elle le met en garde d'une drôle de façon. Tu te laisses déjà imprégnée par une atmosphère mystérieuse et tu découvres avec Richard son nouveau quotidien.

L'histoire :
En une soirée, tu vois que tout s'effondre pour Richard. Il sauve une fille en détresse et sa vie prend un nouveau tournant. Sa fiancée le quitte, il ne peut pas avoir son appartement, il est incapable d'avoir son travail, car il se retrouve dans un autre univers. Il reste invisible dans son environnement. Il essaie alors de retrouver la jeune fille, ce qui est assez incroyable, elle s'appelle Porte. Il doit descendre dans la cité souterraine dans «La ville d'En-Bas.» Est-ce qu'il va arriver à retrouver la jeune fille ? Comment va-t-il s'en sortir ?



L'intrigue :
Quand on avance dans le roman, tu es curieuse et tu veux savoir ce qui va arriver à Richard. Tu captes aussi son nouveau monde. Tu te demandes comment il va s'en sortir car il est plutôt timide. Je crois qu'on le perçoit dans cette aventure d'une autre manière. L'auteur Neil Gaiman veut faire croire au lecteur à son existence et il arrive bien. Tu suis avec attention ce qui va arriver car il y a aussi M. Vandemar et M.Croup qui court après lui et ses compagnons. C'est ainsi que débute une longue excursion.

«Je croyais cela pour une légende, dit-il. Comme les alligators dans les égouts de New York. Quoi, les gros salopiots tout blancs ? Il y en a, j'ai un copain qu'a perdu sa tête, à cause d'un.»

Au fil des pages, le climat reste le même mystérieux et un peu tendu. Je trouve qu'une des forces du roman, c'est les personnages autant principaux que secondaires. Les personnages sont variés et on retrouve vraiment de tout. Ils ont chacun une personnalité unique. L'auteur Neil Gaiman sait employer des bonnes descriptions et des images très détaillés.



Le petit plus : J'aime l'humour qu'on retrouve, à tout moment.

Le petit moins : Je me suis un peu désintéressée dans leur excursion, j'ai trouvé ça long.

Pour terminer, c'est une bonne lecture mais ce n'est pas un coup de coeur. J'aime beaucoup l'histoire, je me suis amusée à suivre les différents personnages et c'est une aventure qui reste agréable pour le lecteur. Je trouve que l'auteur Neil Gaiman possède une plume vive et il déborde d'imagination. Il aborde des sujets intéressants et on peut faire des liens au cours de l'histoire.
C'est certain qu'à un moment donné, je trouve que leur excursion est longue, ma concentration était moins présente mais ça ne m'a pas empêché de vouloir connaître la fin.
C'est surtout Richard, à mes yeux, qui se démarque avec le duo M. Vandemar et M.Croup.

Quand tu lis la fin, elle me touche, elle ne laisse personne indifférente. Je vais sûrement lire un autre livre de lui, mon prochain est : ‘'L'étrange vie de Nobody Owens.'' Avec cette lecture fantastique, je ne vois plus les portes et les rats de la même façon.

J'ai bien aimé ce voyage au cours de ‘'Neverwhere'' mais plus que tout de voir que la fraternité et l'amitié se tissent à travers nos discussions, sur Babelio, ça c'est une richesse.

«Quand Richard s'approcha, le rongeur sauta sur le trottoir et attendit dans l'ombre des poubelles, le scrutant avec des yeux en bouton, noirs et inquiets. Salut dit-il. On se connaît ? le rat ne fit aucune réponse que Richard puisse percevoir mais il ne s'enfuit pas.»

Va-t-on nous aussi commencer à parler aux Rats ?
Waltapus, Verdorie et les autres, avez-vous une réponse ?


Isabelle

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de Gaiman, je n'avais lu que Coraline, et j'avais été un peu déçue, je l'avais trouvé certes divertissant, mais assez peu fouillé, trop rapide, sans humour. Bon c'est un livre jeunesse, alors je n'avais pas trop pinaillé. Mais du coup l'auteur ne m'ayant pas emballée, Neverwhere était resté à dormir dans ma PAL.

Erreur !
Car là, c'est une autre chanson ! C'est un voyage vraiment attrayant que nous livre l'auteur, ici. le "Londres-d'en-Dessous" est tout à fait fascinant.
C'est bien écrit, bourré d'humour (très anglais, en plus, parfois totalement absurde et parfois énorme, (qui n'est pas sans rappeler les Monty Python), et j'aime beaucoup), et très bien traduit ! Très visuel, aussi, le style permet de se faire des images facilement, et pour tout avouer, j'ai "vu" un monde et des personnages à la "Tim Burton" tout au long du bouquin.

Les personnages sont sympathiques, leurs traits de caractères marqués et manichéistes rappellent les personnages de Fantasy classique, mais, comme d'habitude (ou presque), ceux que j'ai préféré, ce sont les "méchants". J'ai trouvé les personnages Vandemar et Croup juste excellents et très amusants. (Oui je sais ils sont censés être horribles, mais pour moi ils ont été "horribles à la Tim Burton", donc pas tout à fait aussi horribles qu'ils devraient l'être, muarf !).

J'ai beaucoup aimé "Chasseur", aussi, pour de multiples raisons, mais je n'en parlerai pas trop pour pas spoiler.

Le personnage de Richard est très INTERESSANT, contrairement à la première idée qu'on peut s'en faire... Plongé en plein surréalisme, il commence par être complètement à côté de la plaque, et puis, petit à petit, évolue, mûrit et intègre la "réalité" (tout est relatif, dans ce bouquin). Il est plein de contradictions, très humain, et donc très réussi de mon point de vue. Je me suis pas mal identifiée à lui, parce que je pense que j'aurais plus ou moins réagi de la même façon face à ce qu'il vit. Contrairement à ce que je lis partout, je ne l'ai pas trouvé "creux", ni vide. Il est juste à côté de ses pompes en permanence, il fait "ce qu'il pense qu'on attend de lui" ou ce "qu'on attend de lui", et c'est hyper réaliste comme description de personnage dans le monde actuel. Tant de gens collent à ce modèle, sans vouloir le regarder en face... En plus, il change au fur et à mesure qu'on avance dans le livre, il finit par s'approprier sa vie.
Enfin moi ça m'a beaucoup parlé tout ça. Je n'ai pu que faire un rapprochement avec mon propre parcours, forcément...

Bref, j'ai un joli coup de coeur pour ce bouquin, je ne m'y attendais pas. Il m'a fait rire à un moment où j'en avais bien besoin, il est juste "tombé à pic" !

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Richard est un homme comblé, du moins le croit-il : il a un chouette job, il vit à Londres, il est fiancé à Jessica... Jusqu'ici, tout allait bien pour lui. Mais un soir, alors qu'il se rend au restaurant, il découvre une jeune fille, blessée et étendue sur le trottoir. Malgré les protestations de Jessica, il décide de la secourir et de la ramener chez lui. Cette jeune femme s'appelle Porte et elle va lui attirer bien des ennuis. du moins le croit-il !!!
Je donnerais assez peu d'information sur la suite de l'histoire, mais c'est un roman rythmé et foisonnant, qui se lit comme un livre d'aventures. Novice dans les lectures de l'imaginaire, j'ai aimé la mise en place de l'histoire et des personnages. L'univers de l'auteur est plaisant et plutôt simple à imaginer. J'ai passé un bon moment, et j'étais prête à lire encore quelques pages...
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Richard sauve la vie de Porte, mais il ne pensait pas que cet acte de gentilesse changerait sa vie à ce point là.
En effet, Richard appartient au monde du dessus (le notre) et Porte à celui du dessous. Ces deux mondes ne sont pas censés se croiser.
Richard va donc vivre une aventure qui sort de l'ordinaire.

Au départ j'ai trouvé le personnage principal un peu niais, manquant de mordant, mais au fil de ma lecture je me suis rendue compte que c'était une volonté délibérée de l'auteur : face a des responsabilités nous prenons sur nous pour défendre la vie des êtres chers et la notre aussi.
J'ai aussi beaucoup apprécié l'humour et les jeux de mots de Gaiman.

Pour l'histoire je trouve qu'elle reste assez sage , mais la naiveté de Richard donne un poids certains à toutes les créatures extraordinaires croisées dans le monde du dessous.

Néanmoins, je pense que ce livre a plus une vocation jeunesse qu'adulte, même si nous restons toujours de grands enfants.

Pour conclure j'ai passé un moment agréable de lecture mais sans plus.
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Richard Mayhew mène une petite vie banale et sans surprises au coeur de Londres. Plutôt suiveur que meneur, il laisse le soin à Jessica, sa tyrannique fiancée, de régenter sa vie. Jusqu'au jour où, alors qu'ils se rendent à une soirée, le couple découvre une jeune femme ensanglantée, écroulée sur le trottoir… Alors que Jessica serait plutôt partisane de détourner le regard et de poursuivre son chemin, Richard se sent investi du devoir de secourir la demoiselle en détresse et la ramène dans son appartement. Un choix qui va se révéler lourd de conséquences et changer à jamais le destin de Richard, car la mystérieuse inconnue s'avère être Dame Porte, dernière survivante d'une grande lignée aux puissants pouvoirs et elle a à ses trousses deux redoutables assassins qui comptent bien finir le travail qu'ils ont commencé… Commence alors une course poursuite effrénée dans la Londres d'En Bas, dans laquelle se cache une sorte d'univers parallèle plein de dangers et de créatures redoutables, où ont trouvé refuge tous les invisibles, les marginaux et les laissés-pour-compte …

Et bien, quelle aventure! Je ne connaissais de Neil Gaiman que sa très bonne réputation et “Coraline” un texte plutôt orienté jeunesse qui ne m'avait pas spécialement emballée, mais je dois dire que cette fois je me suis régalée! L'intrigue n'est pourtant pas super consistante et pourrait être résumée en une phrase: “Pourquoi a-t-on assassiné la famille de Porte?”, mais quelle imagination incroyable et débordante! Quelle habileté à nous plonger dans cet univers fangeux fait de crasse et de violence et néanmoins réussir à faire en sorte qu'on en redemande? C'est foisonnant, grouillant, plein de vie malgré la mort omniprésente et l'on se plaît à frissonner au contact de ces êtres, tantôt effrayants, tantôt attachants, mis au ban de la société.

Dans la Londres d'En-Bas, tout est révélé sous sa pire facette et, en même temps, rien n'est ce qu'il paraît. “Neverwhere” nous plonge ainsi dans un univers complexe et fascinant, qui permet de revisiter Londres sous un autre prisme, aux côtés de personnages hauts en couleur, qui brillent autant par leur valeur que par leur fourberie! Mention spéciale au redoutable duo d'assassins Croup et Vandemar, que j'ai trouvé particulièrement ignoble et glaçant!

Par ailleurs, la plume de Neil Gaiman, assez descriptive pour permettre une immersion totale, n'en oublie pas d'être vive et entraînante pour faire de cette aventure une véritable épopée fantastique! le langage est tantôt châtié, tantôt cru et illustre à merveille cette Londres des bas-fonds. Un très bon moment de lecture en somme et des personnages que j'ai quitté à regret!
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