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3,95

sur 1347 notes
Voilà un bon petit roman fantastique plein d'humour anglais et de suspense, qui fait penser parfois à l'imagerie d'un Clive Barker, mais sans le sérieux, et parfois au Guide du Routard Galactique avec son héros ahuri, Arthur Dent, en français Arthur Accroc. L'idée de faire correspondre chaque nom de station de métro londonien à un lieu imaginaire de "l'autre Londres" est vraiment géniale, et l'odyssée, l'initiation du héros à la vraie vie, qui est celle de l'imagination, sont réjouissantes. Neverwhere n'est sans doute pas un roman qui se relit et se savoure en méditant, mais il donne un grand plaisir de lecture.
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Richard Mayhew, jeune écossais travaillant à Londres, va voir sa vie bouleversée par la vision incroyable d'une jeune femme mourante sur les trottoirs de la ville. Suite à cela, il perd tout, son boulot, sa fiancée, son appartement... Il se retrouve alors embarquer dans un monde totalement différent par sa civilisation, sa mentalité... le Londres d'En-Bas. le lieu de toutes les choses perdues, oubliées. Magie, aventure, humour, on ne sait jamais comment l'histoire va se terminer... On ne s'ennuie pas une seconde, on oscille entre rêve et réalité, on s'attache aux personnages, aux lieux, à tout! J'avais déjà lu Coraline mais j'ai découvert là un autre univers mystérieux en lisant Neverwhere !
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Richard Mayhew n'a pas une vie parfaite mais il y tient : une fiancée qui le supporte, un boulot triste, une vie à Londres sans aucune fantaisie. Une vie simple, "efficace". Puis un jour il tombe sur une jeune femme, blessée et tout bascule...

Et j'ai vraiment adoré cette histoire d'un "ailleurs", un autre monde que l'auteur nous décrit simplement, en respectant "sa" logique.

Les personnages sont passionnants, vivants, pleins de ces petites irrégularités qui les rendent "palpables".

L'histoire est bien construite, sans fioriture ou de "Richard mais oui c'est un héros en fait". C'est bien plus riche et fascinant à lire.

Bref, je quitte à regret ce roman et j'aurais aimé qu'il soit le début d'une grande saga !
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Je continue la découverte de Neil Gaiman, un auteur assurément atypique avec un univers bien à lui. Et Neverwhere ne déroge pas à ce goût de lecture originale. le ton est moins dramatisant qu'American Gods, et l'auteur se laisse aller à un humour bienvenu.

Et j'ai bien aimé cette histoire qui transporte le lecteur dans une fantasy originale où l'on découvre le Londres d'en bas. de plus, j'ai apprécié la manière dont Neil Gaiman laisse planer un doute quand à la possibilité d'un récit métaphorique tout en élégance stylistique.

Neverwhere ne manque pas de surprises car en plus d'y avoir des personnages dont beaucoup sont très intéressants, l'histoire est sans cesse nourrie en rebondissements. Noté la présence de méchants très méchants qui menace à peu près tout le monde. La fin est à la hauteur du reste ce qui ne gâche rien.

Je me demande bien à quoi peut ressembler en série, la série originelle expurgée de toutes les idées ou presque de Neil Gaiman. C'est pour cette raison qu'il en a écrit le roman d'ailleurs.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/neverwh..
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J'ai réellement apprécié la lecture très imagée de Neverwhere, qui m'a permis de me plonger un peu plus dans la littérature de l'imaginaire dont j'ignorais tout jusqu'à cette année. Cependant, je regrette d'avoir eu quelques difficultés à m'attacher à certains personnages.
Bazaaaaaaar combien de fois ai je eu envie de mettre un coup de pied aux fesses de Richaaaaaaard, le héros qui semble ne pas avoir une once d'esprit critique, ballotté d'une décision à l'autre ou d'une fourberie à l'autre. Ce héros ne se sent pas leader, c'est certain! D'un autre côté, c'est ce côté un peu pataud qui met en avant son "humanité", sa "normalité". J'aurais également adoré pouvoir m'accrocher au personnage de Porte, découvrir avec davantage d'émotions son histoire familiale, la naissance de ses capacités et même si ces éléments sont évoqués ils m'ont laissée sur ma faim. Chasseur façon Chuck Norris est horripilante à souhait. Et au final, même si le Marquis m'a souvent fait rire par ses tournures et postures exubérantes, c'est Anasthésie qui m'a le plus touchée et j'ai même eu longtemps espoir de la voir réapparaître lors d'un final alors qu'il s'agit d'un personnage annexe....Pour être honnête, je ne serais pas juste si j'oubliais Vandemar et Croup qui m'ont souvent fait sourire, duo de méchants très théâtral aux répliques délicieuses!
En revanche, j'ai été littéralement séduite (et embarquée) par les descriptions de l'univers du Londres d'en-bas: la moiteur des égouts, les différents "clans", les marchés éphémères et le parallèle qui est fait en permanence avec le monde d'en-haut et l'exclusion.
Une excellente mise en bouche pour cet été malgré ces petits regrets ! (ma note serait davantage un 3,5 qu'un 3)
Merci à toi Mladoria pour cette pioche de Juillet!
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L'histoire est vraiment originale: un Londres d'en bas dans lequel on ne peut pas tomber comme ça, et pourtant c'est dans ce drôle d'univers que tombe Richard, notre héros. Un héros qui ne vise qu'a retrouver sa vie, son train-train, son confort, héros malgré lui, embarqué dans une folle aventure. Ces deux Londres sont séparées mais s'entrecroisent.
Je n'ai pas aimé ce livre à cause de l'impression de ne pas comprendre l'univers qui est très embrumé, les règles ne sont pas définies, pas d'initiation du personnage (et qui permet au lecteur de l'être), il n'y a pas de passage clairement délimité indiquant qu'on est dans la Londres d'en haut ou dans la Londres d'en bas, puisqu'il y a des espaces intermédiaires. Je n'aime pas non plus retrouver la thématique éculée de la folie dans les livres de fantastique, où le héros est mis en position d'être soit un héros, soit un "fou" complétement déconnecté de la réalité. Ces deux aspects me bloquent quand il s'agit de pénétrer l'univers, de m'y intégrer.
Au final c'est un livre à conseiller peut être plus aux amateurs de flou, aux personnes qui aiment se demander comment un univers fonctionne, qui apprécient ce léger sentiment de malaise dû à l'incertitude. Je n'apprécie pas ce type d'inconfort et c'est pour ça que je n'ai pas apprécié ce livre.
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Il y a quelques temps je me suis décidée à relire les livres qui ont marqué mes jeunes années, mes premiers vrais coups de coeur de jeune adulte, découverts en général entre 2000 et 2010.
J'avais un peu peur. Et si je n'aimais plus Neverwhere ?
Tout va bien, parce que j'ai adoré. D'autant que j'ai pu le lire en anglais cette fois, et je trouve cela encore mieux.
Je trouve que l'écriture de Neil Gaiman est un agréable compromis entre technicité et légèreté. Que ce soit dans le style d'écriture, ou dans le format de l'histoire, ce n'est pas aussi complexe et foisonnant que du Tokien ou du Jordan, mais c'est suffisamment sophistiqué pour ne pas lasser un publique avertis.
Neil Gaiman romance ici la vie des exclus, des clochards, des fous, de tous ceux qui ne rentrent pas dans les cases. Ceux qui seraient « tombés au travers des fissures de notre société ». Il imagine qu'ils auraient un monde à eux, magnifique et terrible, plein de dangers, mais aussi d'aventures, louvoyants dans les entrailles d'un Londres fantasmagorique.
J'adore son imaginaire. J'adore qu'on ait pas d'elfes, ni de vampires, ni de loups garou, ni de Fées. La première fois que j'ai lu ce bouquin, la bit litt en était à son balbutiement, et l'urban fantasy était encore un peu marginale, et je n'avais pas savouré à sa juste valeur l'originalité de l'univers de Neverwhere. Ici, nous suivrons le peuple des Egouts, ou les Parle-aux-rats, la terrible Serpentine, ou encore un Ange, mais jamais un personnage connu.
La mythologie développée ici est intelligente, mais surtout extraordinairement unique, tout en étant profondément attachée à la culture Londonienne, puisque ce sont ses stations de métro, ses grands magasins et légendes urbaines que nous allons parcourir au côté du personnage principal, Richard, qui oscille entre terreur, désespoir et émerveillement.
En plus j'ai découvert un nouveau chapitre a cette histoire, inédit a l'époque de ma dernière lecture, qui approfondis encore cet univers si particulier et un de mes personnages préférés, le Marquis de Carabas : « how the marquis got his coat back », et c'est merveilleux.
Ceux qui aiment les sagas fantastiques à rallonge, le world building précis et les intrigues savantes sur 8 tomes trouverons peut-être ce roman un peu « simple ».
Moi j'ai adoré suivre Richard, Door et le Marquis de Carabas, et j'ai replongé avec plaisir dans le terrier du lapin blanc de Londres. le seul problème que je vois, c'est que Neil Gaiman a annoncé en 2018 qu'il écrivait une suite, mais qu'il a l'air d'être passé à autre chose, et cela me rend triste.
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Le livre que je relis sans doute le plus souvent ... chaque ville a un passé, chaque ville a une histoire et si tout le monde commençait à se demander pourquoi telle ou tele rue porte un nom aussi étrange, où irions-nous ? Sans doute dans le même chemin tortueux et souterrain que ce livre ... un très grand livre qui nous entraîne avec intelligence, poésie, fantaisie dans le passé profond de Londres ... le récit est construit en forme de labyrinthe dans lequel se perd le héros ... un labyrinthe fait d'énigmes, de choix, de chemins croisés, d'éléments probants, de peines perdues et de tristesse infinie ... la finale est certes un peu "courte" mais j'ai tant aimé les personnages, l'ambiance, les lieux que je ne peux que saluer ce livre !
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Il y a deux Londres , voilà ce que découvre Richard Mayhew et cela va bouleverser sa vie banale et ennuyeuse. Car le Londres d'en-bas est plein de vie et d'aventures et de dangers. Au-delà de la métaphore sur notre société où une partie de la population est invisible aux autres ( à moins de mettre des gilets de couleur voyante…mais je m'égare) le roman est une fête de l'imagination et qui ouvre la porte (comme le personnage éponyme) à une floraison de fantasy urbaine (exemple ben Aaronovitch)
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Sur le papier, Richard est tout ce qu'il y a de plus banal. Il n'a pas une grande personnalité, il se fait martyriser par sa fiancée, il n'est pas particulièrement courageux ni malin… Mais c'est peut-être justement parce qu'il est aussi banal et comme monsieur tout le monde que l'on s'attache à lui et que l'on comprend sa détresse de se retrouver propulser dans le monde d'En-Bas – même si j'avoue avoir eu envie de le secouer plus d'une fois.

J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le fait que Neil Gaiman nous fasse voyager à Londres! C'est assez marrant de lire la version française car les noms de stations de métro sont traduites afin que l'on puisse comprendre les jeux de mots et je pense que c'est le genre de livre qui doit mieux se lire en VO. Néanmoins, ça ne m'a pas empêché d'adorer ce roman et cette excursion dans la Londres d'En-Bas.

L'intrigue m'a bien tenu en haleine et je n'ai pas vu venir tout ce que nous avait réservé l'auteur. J'ai trouvé qu'en assez peu de pages, on voyageait dans un univers unique et à part. C'est un monde vraiment particulier un peu sorti des contes de fées tout en étant sombre et ancré dans notre réalité. J'ai eu l'impression de suivre une quête initiatique avec des épreuves et des monstres à affronter. Ça m'a fait penser à Stardust du même auteur que j'avais aussi adoré.

Les personnages ont tous leur personnalité bien distincte et comme je le disais, il n'y a peut-être que Richard qui a l'air banal au premier abord. Même les personnages méchants ne sont pas en reste et le duo d'assassins Croup et Vandemar que l'on rencontre dès les premières pages du livres est excellent. Ils sont aussi drôles que méchants et cruels.
Lien : https://latetedansleslivres...
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