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EAN : 9782330111663
Actes Sud (22/08/2018)
3.5/5   114 notes
Résumé :
Fin des années 1930. Lorna del Rio quitte précipitamment les beaux quartiers d'Hollywood avec la petite Jessie et fonce vers le Grand Nord-Ouest du Yukon et de l’Alaska, sur les routes, par mer et jusque sur les anciennes pistes indiennes. Son périple croise les légendes de l’épopée de l'or et des trappeurs d'antan, avec pour seul guide une mystérieuse carte folle et ses munitions de première nécessité : son étole de vi­son, sa trousse à maquillage, son colt, une fo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 114 notes
Il n'est jamais trop tard pour découvrir une romancière confirmée comme Anne-Marie Garat, lauréate du Prix Femina et du Renaudot des Lycéens en 1992 avec Aden. Depuis cinq ans, elle fait partie du jury du Prix Femina.

Aux Correspondances de Manosque 2018, il a fallu que je l'écoute parler de son dernier roman, le Grand Nord-Ouest, pour avoir envie de la lire, envie confirmée après son passage à La Grande Librairie.
Alors, je me suis lancé dans cette aventure un peu folle, aux confins du Canada, tout près de l'Alaska, vers le Yukon et le style d'Anne-Marie Garat m'a surpris, parfois emballant, parfois lassant à cause d'une débauche de détails et de descriptions semblant rajoutées à loisir.
À Anchorage, Jessie raconte ce qu'elle a vécu à Bud Cooper qui retranscrit tout cela. Jessie veut qu'on l'appelle Niyah et parle de sa mère qui dit se nommer Lorna del Rio et qu'elle campe ainsi : « Avec son génie du business et sa plastique, elle s'y entendait pour ferrer le poisson, vu qu'elle a une calculatrice atomique en place du cerveau et la moralité extensible plus qu'un chewing-gum. » Rapidement, Jessie parle de Kaska, indienne rabougrie si importante dans son aventure peu ordinaire à Kloo Lake et plus loin vers le nord encore…
Jessie raconte tout cela un soir d'avril 1954, remontant quinze ans plus tôt alors qu'elle avait six ans. Quittant subitement une vie dorée dans le monde du cinéma après la mort subite de son père, elle constate que sa mère change sans cesse de patronyme, invente beaucoup mais se sort toujours d'affaire, pour retrouver un passé bien mystérieux.
La carte insérée au début du roman permet de suivre leur équipée mais ce sont surtout les mots, les longues phrases de l'autrice qui m'ont plongé dans cet univers où le froid peut être extrême mais où les humains avaient appris à vivre en parfaite harmonie avec la nature.
Eux qui n'apprécient pas être appelés Indiens mais voudraient que les noms de leurs tribus, de leurs groupes soient utilisés, subissent l'invasion des Blancs, des Yankees et autres chercheurs d'or – le fameux Klondike est par là – et sont pervertis par l'alcool et une modernisation mortifère.
Anne-Marie Garat montre bien tout ce qui a changé dans la vie de ces gens, les bouleversements apportés, les villes champignons abandonnées ensuite et les dégâts humains irréparables. En 1942 l'armée US a percé une route, travaux effectués par dix mille soldats et sept mille civils, unique voie d'accès à l'Alaska. Résultat : pollution et destruction de l'environnement.
« La Terre n'appartient qu'à elle-même. » On ne peut pas dire mieux et nous ferions bien de nous le rappeler plus souvent. Dans ce roman, Anne-Marie Garat m'a dépaysé, ravi parfois, enthousiasmé souvent, intrigué aussi avec cette vie très compliquée de la mère de Jessie.

Je retiens essentiellement l'hommage rendu aux peuples amérindiens du Grand Nord, à leurs coutumes, à leur vie en symbiose avec la nature. C'est un voyage chaotique plein d'enseignements qui me laisse admiratif devant l'érudition de l'autrice. J'ai aimé ce livre même si je languissais d'arriver à son terme.
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La lecture du livre d'Anne Marie Garat , le Grand Nord Ouest, est une aventure.
Pas seulement parce qu'il se situe dans le grand nord canadien, dans le Yukon, au confins de l'Alaska.
C'est d'abord une aventure littéraire que d'être au prise avec le style d'Anne Marie Garat.
Ce style m'a fortement dérangé  et à fait passer au second plan la trame de ce roman.
Pourtant ce roadmovie dans le Grand Nord Canadien avait de quoi appeler l'aventure.
Une jeune femme d'une trentaine d'années  et sa fille de 6 ans, suite au décès du mari Oswald ,producteur à Hollywood, quittent précipitamment la Californie pour une cavale qui les mènera dans le Yukon.
Nous sommes dans les années 1930. le Grand Nord Canadien reste une terre de fantasme , de chercheurs d'or,  de tribus indiennes et de nature vierge et grandiose.
Le roadmovie de Lorna del Rio et de sa fille Jessie va nous être raconté  par Jessie et un personnage tiers,  Budd, mais 15 ans plus tard.
Ce roadmovie aura permis à Lorna et Jessie  de rencontrer et de vivre auprès d'un couple d'amerindiens,  Kaska et Hermann, d'être poursuivis par des chasseurs de primes et de vivre les grands hivers glacés canadiens.
Qui dit chasseurs de primes, dit cavale, changement de nom
 et de multiples découvertes sur les réelles identités de Lorna et Jessie.
Qui dit amérindien, dit réflexions sur le recul de ses tribus, réflexions sur leurs traditions ancestrales ,le chamanisme et leur rapport à  la nature.
Qu'en est il du visible et de l'invisible ?
Qui dit Grand Nord Canadien,  dit grand espace, neige, glace forêt profonde, ours loup et orignaux
Le partage de la vie de ces Indiens Kaska et Hermann induit la recherche profonde de l'altérité.
Tous ces thèmes  sont développés dans le roman d'Anne Marie Garat.
Quand on lit nombre de critiques de le Grand Nord Ouest, il ressort qu'il s'agit d'un grand roman d'aventure, avec des passages admirables pour décrire les paysages canadiens et des personnages très forts qui entraînent le lecteur.
Et il y a quelques critiques qui font part d'une difficulté  à  lire ce roman, à être convaincu du style d'Anne Marie Garat.
Je fais partie de ces personnes.
Tout d'abord le découpage du roman m'a interpellé. Il n'y a pas de chapitre.
Il n'y a aucune césure dans les 300 pages du roman. Comme Lorna et Jessie nous nous lançons dans une aventure,sans parapet, sans corde , sans chemin pour nous maintenir.
Pourquoi pas après tout. Cela nous oblige à rester en éveil.
Mais à ce roman d'une traite,  s'ajoute l'écriture d'Anne Marie Garat  et je ne suis pas parvenu  à adhérer à  ces longues phrases (parfois supérieure à  une page), à cette accumulation de mots, d'adjectifs pour décrire.
La composition des phrases m'a aussi dérouté avec la perte des articles  ou des adjectifs accolés bizarrement.
Et plus avancait la lecture du livre , plus je sentais venir ces accumulations.
Il m'est même  venu à  l'esprit que ce style mise en place  devenait un système d'écriture, qui peut être original, mais qui à force d'être répété permettait de prendre le pas sur la profondeur du roman.
Ce style fait de longue phrases, de synonymes, d'accumulation m'a rendu le livre brouillon et d'une grande lenteur.
Bien qu'ayant lu la totalité du roman, je ne suis pas arrivé à  dépasser ce constat : la forme à pris le dessus sur le fond et je suis resté  un peu beaucoup à l'écart de ce Grand Nord Ouest.
 
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Romancière confirmée, lauréate de plusieurs prix pour Aden en 1992, la bordelaise Anne Marie Garat s'est lancé avec son dernier roman paru en octobre 2018 dans un voyage iniatique qui nous amène direction l'Alaska, le grand nord ouest comme le titre de son roman l'indique.

Récit d'un voyage un peu fou, une fuite impromptue d'une mère et de sa fille qui ne dévoilera ses secrets qu'au fil d'un récit riche et tortueux, la romancière nous amène sur les anciens territoires de tribus indiennes où les us et coutumes perdurent longtemps
On pense un peu au très beau film de Tyle Shéridan dans cette peinture du nord ouest indien, et à thelma et louise pour le coté road movie féministe aux allures de polar ( le récit est raconté par un agent du FBI sur les traces des fuyardes) .
Un voyage qui va profondément changer à jamais nos deux héroïnes ..Une intrigue prenante et un récit d'apprentissage touchant, c'est un roman deux en uns que nous offre l'expérimentée Mme Garat...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Son nom c'est Jessie, mais appelez la Njyah. Mieux encore, dites simplement "Nez-de-renard" ou "Qui-donne-ses-dents" : elle se reconnaîtra.
Alors, regardez-la dans les yeux, voyez sa malice, sa fouge, sa force de caractère... Et puis prenez une grande inspiration et écoutez son histoire.

Si vous la laissez parler, fouiller dans sa mémoire, si vous savez déchiffrer le langage si particulier que lui prête Anne-Marie Garat, si les phrases à rallonge (aux structures souvent déroutantes, tellement peu conventionnelles !) ne vous effraient pas, alors Jessie vous dira tout de sa folle cavale.

En 1939, Jessie a 6 ans quand son père - un richissime et sulfureux producteur Hollywoodien - passe l'arme à gauche. Aussitôt sa pin-up d'épouse, personnage incroyable, fantasque et énergique, prend la fuite sans explication. Cap sur le grand Nord, tout là-haut entre Yukon et Alaska. Dans son sac des billets, un revolver, quelques mystérieux documents, une carte sommaire de ces lointaines contrées, et en remorque sa fille, la petite Jessie.

Les voilà donc toutes deux lancées à travers les forêts inextricables, dans les chaos des anciennes pistes indiennes, l'une au volant d'une vieille Dodge brinquebalante et l'autre à ses côtés sur la banquette mitée, curieuse et farouche, les yeux écarquillés débordant d'interrogations sur cette mère insaisissable et aventureuse dont elle ignore tout ("Cherche-t-elle à épater la galerie avec ses salades, ou pour une fois dit-elle le vrai qui, je l'ai souvent observé, ressemble à s'y méprendre au mensonge le plus éhonté ?") Qui est-elle, d'où vient-elle, qui fuit-elle, que poursuit-elle ?
Là n'est pas la question pour Jessie qui découvre une vie nouvelle sous ces latitudes extrêmes, sur ces terres de silence peuplées de présences invisibles, esprits des loups et des corbeaux, énergies telluriques ancestrales.
La route des deux fuyardes croise en effet celle de Kaska et Hermann, un couple d'indiens Guwich'in vivant en ermites sur la berge d'un lac qui n'existe sur aucune carte (Kloo Lake : "simple noyau d'abricot posé dans le vide du territoire"). Cette rencontre, ce lieu du bout du monde sonne pour Jessie comme une révélation : dès lors seul compteront l'ici, le maintenant.

La vieille Kaska, vêtue de son éternelle et odorante peau d'ours héritée du père de son père qui tua lui-même la bête autrefois ("une fourrure très lourde aux vieux poils rêches qui lui sert de manteau le jour, de couverture la nuit et d'abri en voyage") éveille la gamine aux puissantes forces chamaniques, lui enseignant la magie des totems primitifs et les lois de la Nature, "sa réalité unique et multiple".
Dans le même temps Anne-Marie Garat nous abreuve d'une prose onirique, incroyablement fouillée mais pas toujours complètement intelligible pour le pied-tendre un peu naïf qui s'attendait à un classique roman d'aventure...
Le Grand Nord-Ouest, c'est beaucoup plus que ça !
Outre les personnages hauts en couleurs et les paysages splendides de cette terre de légendes, les montagnes immaculées parcourues de sentes d'ours ou d'orignaux, c'est d'abord une oeuvre tout à fait singulière qui sollicite puissamment notre imagination !
C'est par dessus tout une lecture exigeante, un style très (trop ?) travaillé, un texte sans chapitrage tout en longueurs et en circonvolutions narratives, des sauts de cabri en avant, des retours en arrière, des angles morts, des impasses que chaque lecteur peut combler à sa guise et d'autres que l'auteur laisse à leur silence. C'est parfois très beau, parfois très confus, comme un envoûtement, une transe hallucinatoire dont on ressort un peu hébété et néanmoins heureux d'avoir découvert une écriture vraiment unique en son genre !
Épique, harassant, inoubliable : une véritable aventure de l'extrême.
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Roman bavard et embrouilleur de cerveau ! Des longueurs qui me font perdre le fil à maintes reprises. A la moitié du roman, je ne sais toujours pas pourquoi, cette femme qui change de nom et de passé sans arrêt, est partie en Alaska avec sa fillette au milieu des indiens. J'ai également du mal à croire aux réflexions et analyses de cette gamine de six ans. A situer ces gens qui débarquent promptement sans raison. J'ai tenté de continuer en diagonale, chose que je ne sais pas vraiment faire et c'est peut-être pour cette raison que, même en insistant, impossible d'accrocher. 316 longues pages sans chapitre. Une aventure, pas pour moi.
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critiques presse (1)
LeMonde
13 décembre 2018
Usant d’une langue gourmande de mots rares, qui sait raviver émotions et sensations, Anne-Marie Garat raconte cette épopée turbulente à hauteur d’enfance, à travers les yeux émerveillés de Jenny. Ou, plus exactement, du récit que Budd Cooper, ami et confident de la fille de Lorna, tentera, quinze ans plus tard, de restituer fidèlement.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
La cabane lui appartient ainsi que la grange, le traîneau, le canot en écorce de bouleau, la scie de long, les haches et toute la panoplie d'outils, les nasses de pêche, les grands bois cendrés d'élans, qui sont des mues abandonnées qu'on trouve un peu partout à la fin de l'hiver, accrochées sous le rebord du toit ou dressées le long des murs, et l'énorme réserve de bûches entreposée derrière la cabane, et la bécosse plus loin sous les arbres. Tout est sa propriété exclusive. Sauf le lopin, sauf le territoire. Car en profondeur la couche énorme de pergélisol jamais fondue depuis l'âge de glace garde en mémoire l'empreinte des forêts fantômes, les crânes, les dents de mastodontes, les fossiles de crustacés et de scarabées, de pentacrines, de diatomées, les pollens et même des bulles de l'air que respiraient les grands lézards et les gazelles, et peut-être les paroles des anciens gelées dans ses alvéoles. La Terre n'appartient qu'à elle-même.
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Je voulais encore l'entendre, souvent la voix renseigne sur les personnes mieux que leur aspect; ainsi que les mains. Les siennes gercées, aux articulations noueuses, cornes d'ongle ligneuses, entouraient avec humble conviction, égard et gravité, l'écuelle fumante comme le plus précieux récipient, et il observait silence.
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Maintenant disparues dans les bois, [ma mère et Kaska] ne sont plus à portée de voix. En théorie, je devrais avoir peur d'être laissée à moi-même, faible enfant sans défense, or l'esseulement m’emplit d'orgueil, une griserie des sens et du cœur, pure joie d'être. N'existe que le présent. Les choses immédiates, mes sensations, ma solitude. Étendue immobile sur les cailloux, sans battre d’un cil, uniquement attentive à inspirer l'air parfumé de résine et d'humus qui palpe mes joues, mon front, avec la légèreté de doigts musiciens. [...] La forêt grésille, parfois craque sec, soupire, vibre du fredon de millions d'insectes, abeilles, libellules, guêpes et moucherons électrisés par la chaleur et la lumière. Tout est vivant, éternellement. L'insondable sérénité de l'azur, des sommets, la libre et fraîche végétation à l'assaut des pentes dupliquent leur double spectral dans l'eau du lac, envers et endroit identiques en netteté, altitude et beauté, en majesté. Juste en leur milieu, je suis.
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« Les histoires se dénouent-elles comme elles semblent le promettre ou s’emberlificotent-elles toujours davantage au hasard de leurs mille écheveaux, cartes folles aux bifurcations excentriques qui nous perdent en maquis imaginaires, un vieux jouet d’enfant, un nom, un refrain niais poo-poo-pee-doo, un air d’harmonica, un regard : ces bribes servent de repères prophétiques clignotant éperdument en sentinelles dans la nuit des fictions, nous nous y accrochons tels les bateaux de pêche guettent dans le brouillard les faibles falots de la côte, ou les aviateurs déroutés survolant les déserts cherchent les feux de camp des nomades perçant l’obscurité de loin en loin, en ces signaux de détresse comme bouées de survie nous plaçons notre foi et notre espérance, et si invraisemblable, si absurde que cela paraisse, nous avons pourtant raison d’y croire parfois. »
Commenter  J’apprécie          40
De son espèce humaine, on doute, et on l’abhorre comme une image défigurée de soi, exécrable faciès d'un autre...
(en parlant des natifs) : Alors mieux vaut l'assouvir, le payer en babioles et parfois l'ivrogner d'alcool...
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