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4,27

sur 12528 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai absolument pas été emballée..
Et comme cela arrive si peu impossible de finir ce livre.
Au fil des pages aucune envie d'aller plus loin, ou sont les petites choses qui font que cela pourrait être intéressant ?
Cela me laissera un très mauvais souvenir.
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Ce livre m'a déçue. J'ai failli abandonner ma lecture. Pourtant, je trouve l'histoire touchante et Momo est un enfant attachant, mais je n'ai pas accroché. Cette lecture m'a semblé trop longue.

Je ne vous déconseille pas ce roman. Je suis sûre qu'il peut plaire à beaucoup de personnes. D'ailleurs, je pense même le relire un jour!
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Bah. Comment tirer des larmes dans les chaumières, "faire" grand écrivain, et dire des vérités vachement véritables sous couvert de "roman social trop dénonciateur du monde dans toute son horreur (convenue)" mais qui porte malgré tout un regard humaniste, quoique acéré, qui fait que le lecteur se sent fier d'être parmi ceux qui l'ont lu.

On commence par un milieu caricaturalement misérable pour bien toucher la corde sensible (les prostituées, les pauvres, les immigrés, les malades, la rescapée d'Auschwitz…), on ajoute beaucoup de misérabilisme pour faire pleurer un max MAIS en même temps on relève bien c'est formidable d'être pauvre: la solidarité, la noblesse du coeur, la vérité vraie des êtres cassés par la vie toussa toussa, donc on est tristes MAIS pas trop parce que c'est beau tout ce Peuple solidaire de gens formidables qui a des vraies valeurs, et c'est bien car comme ça on se déculpabilise au passage tous ceux qui lisent de trouver tout ça formidable: oui il y a de la misère dans ce monde, oui c'est dur, MAIS c'est pas grave car ça rend les gens beaux et humains, ils ont tellement de chance au final ces pauvres, nous les possédants, ceux qui ont des papiers, ceux qui sont de la bonne couleur, on est tellement malheureux sans s'en rendre compte, on les envierait presque ces gens au bas de l'échelle (mais bon, pas au point de partir y vivre, faut pas déconner, et puis on a besoin d'eux pour faire le sale boulot ici).

On ajoute une belle histoire larmoyante qui nous conte tous les malheurs du monde en mode "on n'oublie personne" (la guerre, le racisme, les camps, la haine, la mort, la peur, la pauvreté, le mépris, les classes sociales) et dont l'organisation tout entière tire vers ce final évidemment tellement triste mais surtout teeeellement plein d'espoir et de vérités, c'est beau, j'en tremble encore, donc beaucoup de tristesse et de véracité vraie sur notre monde si cruel MAIS, et là on touche au génie, vu au travers d'un ENFANT (oui, vous vous rendez compte?!) pour donner de la poésie et du recul pudique, un procédé INCROYABLEMENT original (unique, vraiment, et dire que PERSONNE d'autre ne l'avait jamais fait avant!) pour nous dire des vérités véridiques sur le monde sous le couvert de l'innocence et de la candeur, le tout entrecoupé de réflexions vachement profondes ("la vie c'est dur mais c'est beau", "les méchants, ils sont méchants mais pas parce qu'ils sont méchants, parce qu'ils ont peur", "le bonheur c'est beau mais c'est éphémère alors mieux vaut vivre", "la mort c'est comme la vie sauf qu'on est morts", "les pauvres ils n'ont rien alors ils sont, ceux qui possèdent font passer l'avoir avant l'être", "demain c'est comme hier mais du point de vue d'après-demain", etc) ou des citations profondes tellement sublimes qu'elles me sont malheureusement restées hermétiques ("L'humanité n'est qu'une virgule dans le livre de la vie", "Il m'a expliqué en souriant que rien n'est blanc ou noir et que le blanc c'est souvent le noir qui se cache et le noir, c'est parfois le blanc qui s'est fait avoir", "Il faut vous dire que j'ai jamais su où ça commence et où ça finit parce qu'à mon avis ça ne fait que continuer", "C'est toujours dans les yeux que les gens sont les plus tristes").

L'auteur prétend écrire à hauteur d'enfant en utilisant un vocabulaire enfantin mais malgré tous ses efforts la tâche était trop ardue pour lui, et son enfant pense sans le vouloir comme un adulte, truffant le textes de grandes tirades philosophiques d'une profondeur que n'aurait pas reniée la Gouille à Maurice ("J'étais tellement heureux que je voulais mourir parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est là", "Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde", "Quand on a envie de crever, le chocolat a encore meilleur goût que d'habitude", "Je crois que c'est les injustes qui dorment le mieux, parce qu'ils s'en foutent, alors que les justes ne peuvent pas fermer l'oeil et se font du mauvais sang pour tout. Autrement ils seraient pas justes", etc, etc, page après page… le tout dans une langue indigeste et un lexique indigent dont il… comment? Oh, pardon, on me dit que ce texte a eu le Goncourt? Je reprend: on s'émeut d'un grand texte dans la langue crue et véridique d'un enfant dénonçant nos turpitudes d'adultes, lui qui voit le monde dans sa véracité vraie, le tout dans un français lumineux (que dis-je: fluorescent!) qui ferait passer Le Clezio pour du Musso.

Bref, un roman feel-good déguisé aux procédés faciles, vus mille fois, au style médiocre et aux citations de comptoir. Inutile de dire que je n'ai pas aimé.
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Le prix Goncourt ? Vous êtes sûrs?
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non terminé !! Lu 30 pages seulement, mais le style me dérange grandement… Je n'arrive pas à accrocher à l'histoire non plus. Peut être je réussirai à le lire une autre fois ? Et une grande question, tous les romans de cet auteur sont écrits comme cela ??
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Décidément, l'écriture faussement enfantine d'Ajar ne me convient que peu. C'est donc de façon très personnelle que je dirais toutes mes difficultés à ne pas voir dans ces pages une émotion facile, une corde sensible trop aisée à faire vibrer : le langage de l'enfance, le drame de l'enfance, l'innocence de l'enfance... Les thématiques pour enrober une tragédie enfantine dans un papier cadeau infantile me semblent tarte et, pour moi, ne passent pas. Certes, je comprends ceux qui ont été touchés par ce roman mais je n'ai pu y voir autre chose qu'une mièvrerie mise au service d'un récit un peu lourdingue pour tirer des larmes à une pierre. Sans doute attendais-je trop de ce roman devenu mythique par son histoire. Mais après avoir lu Les Racines du Ciel, comment trouver le moindre attrait à cette pauvreté stylistique dont la seule poésie tient à la misère lexicale ? Non, je suis désolé, mais pour moi ça ne passe pas.
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Les sujets évoqués sont graves (le sort des juifs pendant la guerre, la mort omniprésente, l'euthanasie, l'abandon d'enfants de mères prostituées), mais le ton est léger car le narrateur est un enfant, Momo.
Malgré cela, les 200 premières pages m'ont fait pas mal bâiller. Ça tourne en rond, ça se répète et le langage de Momo m'a rapidement lassée. Je n'ai pas pu lire ce roman d'une traite. J'ai fait plusieurs pauses pour lire d'autres romans, ce que je déteste faire, mais c'était ça où j'abandonnais. Et puis miracle, j'ai découvert un passage jubilatoire dans lequel un père vient voir son fils chez Madame Rosa. A partir de là, j'ai plus apprécié le roman. Il était temps.
Mais globalement, ce qui me restera, c'est l'ennui. Et je suis partagée entre le doute et l'admiration devant l'entraide qui existe entre tous ces gens de l'immeuble et du quartier.
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Madame Rosa, juive, a été prostituée. Et puis, l'âge venant, elle a gardé les enfants de ses consoeurs plus jeunes. Maintenant, elle est vieille, Madame Rosa. Et un peu oubliée. Alors, forcément, les pensionnaires se font rares et les chèques aussi. Pourtant celui qu'elle a auprès d'elle, qu'elle rajeunit même de trois ans de peur qu'il l'abandonne, c'est Momo, enfant arabe révolté. Momo qui cherche en vain à connaître le secret de sa naissance… Momo, qui vit un amour fusionnel avec Madame Rosa, malade. Madame Rosa qu'il accompagnera, avec grandeur, jusqu'à son dernier souffle.

Les paroles de Momo : fatiguée pour toujours.
L'empathie de Momo pour Rosa : je n'ai pas vu l'amour.
Attribué le Goncourt, ce fut un rebonjour !
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Grosse déception avec ce livre ! Après avoir vu le film " la promesse de l'aube" j'ai eu envie de lire un livre de ce grand auteur et on m'a conseillé "la vie devant soi"....... Que dire....... je n'ai pas du tout aimé l'écriture "enfantine" de ce livre qui m'a profondément dérouté et ennuyé, la syntaxe de ce livre est vraiment mauvaise et dérangeante.
L'histoire entre momo et cette vieille prostituée qui l'a accueilli est très belle mais ça ne l'a pas fait.....
J'ai fait plusieurs pauses pour aller au bout et je suis vraiment consternée qu'un tel livre ait pu avoir le prix Goncourt .
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On me l'avait conseillé alors je l'ai lu. L'écriture est très très particulière et j'ai eu du mal à le lire bien que l'histoire soit intéressante.
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