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4,27

sur 12379 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman à la fois drôle, touchant et émouvant. Avec un regard sincère, plein de candeur, tendre et surtout une vision juste.
Romain Gary dépeint la vraie vie : un monde où la réalité est dure mais qui possède toutefois une douceur cachée dans les lieux et personnes les plus obscurs.
Momo, par son regard d'enfant, montre la cruauté qui l'entoure mais son envie d'échappée fait l'éloge d'un magnifique espoir qu'on ne devrait pas laisser s'enfuir en grandissant. Même si l'enfant mûrit, gagne en maturité, sa candeur reste intacte.
Nous retrouvons là un Romain Gary dans un récit toujours aussi efficace et pertinent. Où la tolérance prône et l'ouverture d'esprit est de rigueur. Un grand homme qui offre encore une fois une magnifique leçon de vie.
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AMITIE/AMOUR DANS UNE SOCIÉTÉ A LA DERIVE

BRILLANT, l'auteur a réussi à influer tendresse, subtilités, vérités, propos censés, et Amour ...

A lire absolument.
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Le talent de Romain Gary, c'est, entre autres, d'avoir eu la capacité de modifier son style d'écriture pour rédiger "La vie devant soi" sous le pseudonyme d'Emile Ajar. Au-delà du style, le thème reprend pourtant des sujets chers à Romain Gary tels que le déclin dû à l'âge, l'approche inexorable de la fin, l'enfance et l'adolescence, il leur donne une sonorité toute spéciale dans ce roman simple et beau. La volonté de Madame Rosa de maintenir Momo hors du risque de l'assistance publique et celle de Momo de l'accompagner du mieux qu'il peut jusqu'au bout sont exemplaires. Histoire d'un enfant arabe et d'une vieille femme juive dont l'humanité ne se préoccupe nullement d'un quelconque clivage racial. Roman plein d'amour et d'émotions.
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Quelques jours après avoir terminé La vie devant soi, il me reste le souvenir d'une lecture faite le sourire aux lèvres et de la découverte d'un texte plein de fraîcheur et de tendresse.

Au moment où les pages s'enchaînaient, cependant, je me demandais quand même ce qui avait pu justifier pour son auteur le prix Goncourt et, pour ce roman, le passage au statut de classique... J'avais l'impression d'un texte légèrement niais...

Et puis, quelques jours après avoir tourné la dernière page, je me rends compte qu'il ne s'agira pas pour moi d'une lecture parmi tant d'autres mais d'un texte qui m'a touchée plus que je ne l'aurais crû car il dégage, subtilement, avec une finesse masquée par l'humour et l'ironie, une profonde humanité!

L'amitié entre Mohamed, cet enfant abandonné qui raconte son histoire ici, et la vieille madame Rosa restera pour moi un magnifique réquisitoire contre le racisme et les injustices, doublé d'une très touchante histoire d'amour entre générations...

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La plume de Romain Gary est très intéressante et assez différente dans ce roman-ci. En effet, l'auteur laisse la parole à Momo, petit garçon de dix ans, vif mais en ayant déjà trop vu pour son âge. Ce petit garçon parle sans tabou, n'hésitant pas à mettre des mots sur les maux, pas toujours utilisés avec exactitude mais ce qui rend Momo plus attachant encore. Il nous dit les choses telles qu'il les voit, avec ses yeux d'enfants et sans les préjugés que nous pouvons avoir en grandissant. Il nous dévoile la vérité pure et simple, sans arrières pensées. Certains de ses propos prêtent à sourire, mais ne sont pas sans fondement finalement.

Ce roman est un bel hymne à l'amour, l'amour entre une vieille dame et un enfant, mais aussi un hymne à la bienveillance, à la solidarité et à la tolérance. Ici peu importe leur religion ou leur nationalité, les gens se côtoient et s'entraident, se respectent mutuellement.

Ce roman est donc très intéressant, tant par son fond que par sa forme.
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Un petit “enfant de putain”, Momo, est élevé depuis sa tendre enfance par une nounou juive au grand coeur, ancienne prostituée et rescapée de l'holocauste, dans le quartier cosmopolite de Belleville.
C'est lui-même qui nous raconte son histoire, avec son vocabulaire limité, son langage incongru et ses expressions drolatiques, en un texte reflétant sa volonté éperdue de tout dire et vite, une stupéfiante logorrhée peu entravée par la ponctuation...
Le principal intérêt du récit est là, la faculté du romancier, à se dissimuler complètement derrière son personnage ( d'où la possibilité de la “mystification Ajar” par Romain Gary); c'est avec ce regard enfantin d'un candide tout relatif que sont distillées des vérités d'une lucidité radicale sur la destinée humaine. En abordant des sujets graves comme l'acharnement thérapeutique, la solitude du troisième âge ou l'implacabilité du temps qui corrompt tout, Romain Gary offre une fable bouleversante de beauté attendrie.
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Hum..
En commençant j'ai tout de suite senti l'arnaque...
le narrateur est un enfant d'environ 10 ans qui va sur ses 14 ans.
Il semble un peu naïf mais pas trop et surtout s'emmêle les pinceaux avec le vocabulaire des adultes, bien trop compliqué. ça semble super drôle.
Pas du tout.
Momo, le narrateur donc, est un enfant de prostituée laissée à Madame Rosa pour éviter l'Assistance publique.
Il vit avec d'autres enfants et Madame Rosa dans un appartement au 6ème sans ascenseur à Belleville.

Histoire super émouvante, touchante ébranlante.
Un enfant devenu trop vite adulte, des adultes qui mentent en pensant protéger les enfants... rien de nouveau sous le soleil mais purée, quel talent ce Romain Gary
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le narrateur de "La Vie devant soi" est un enfant et s'exprime donc comme tel .
Ce dernier est un jeune orphelin d'une dizaine d'années à peu près .Il s'agit de Momo ,il a été confié à madame Rosa ,vieille dame juive et ancienne prostituée .Elle tient dans le quartier de Belleville à Paris, une pension clandetine pour enfants de prostituées .
Entre ,Momo et Rosa ,deux êtres malmenés par la vie va naître un fort et profond attachement malgré la diffirence d'origine ,de religion et de génération .
Ce roman déborde de vie et d'humour .On est plus que touché par la générosité ,la tolérance ,l'amitié et la solidarité qu'éprouvent ces deux touchants personnages .
Un très bon livre .Une agréable lecture .
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La vie, c'est celle vue par le prisme du regard de Momo, un enfant indéterminé car il n'avait pas été daté!

Il y a le Momo de Sébastien Thierry et il y a le Momo du Goncourt avec ses maladresses de langage et ses fautes d'orthographe. Emile Ajar narre de manière originale des tranches de vie entre Momo et Mme Rosa tout le long du roman.

S'agissant d'une relecture, je n'ai cependant pas ressenti cette fois toute la magie de ma première lecture.
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A lire absolument je crois. C'est poignant mais il ne faut pas être triste. L'énergie vitale est plus forte que tout même si elle donne parfois le désir de la mort. "Il faut aimer". Oui il faut aimer, aimer pour ne rien regretter. Ainsi, la vie continue. Merci monsieur Ajar.
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