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4,27

sur 12364 notes
Un récit touchant et lucide qui nous mène à la rencontre de Momo, un jeune arabe qui grandit aux côtés de madame Rosa, une vieille dame hantée par les souvenir d'Auschwitz. Une histoire à la fois amusante et émouvante qui traite de solidarité, de la famille, de l'enfance et de l'identité. Roman suggéré aux élèves de 5e secondaire.
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Difficile de parler d'un livre qui a été décortiqué, analysé et étudié par bien nombre de littéraires. Alors, je n'en ferais un énième résumé, je vous dirais juste que « La vie devant soi » est une formidable leçon de tolérance, belle et attachante. Un livre où l'on parle d'amour, de solidarité et du droit à mourir dignement. Et même si les expressions de Momo sont malhabiles et qu'elles font sourire, elles n'en sont pas pour autant très touchantes et criantes de vérité.
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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J'avais envie depuis longtemps de lire ce roman. J'ai vraiment été déçue Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire, je l'ai trouvé assez ennuyeuse pour tout dire. En effet, il ne passait pas grand-chose. de plus, je ne me suis pas spécialement attachée au personnage principal, Momo. le style de l'auteur m'a fortement déplu. Ce n'est pas du tout un coup de coeur.
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La dernière fois qu'on est allés à la bibliothèque, monsieur de Keravel m'a tendu un livre en me disant "tiens, tu devrais lire ça" (...)
Lien : http://laminute.canalblog.co..
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Une histoire très émouvante, à prendre au pied de la mettre ou de manière plus symbolique. J'ai beaucoup apprécié que l'auteur nous montre le "bon" côté de cette vie pas très drôle tout de même, sans tomber dans l'angélisme. Les détails plus crus ne le sont jamais vraiment à travers le regard de Momo. J'ai adoré et je l'ai fait lire à mes élèves.
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Quand un livre a atteint la note maximale de 5/5 on le sait de suite. Dès qu'on met la tête hors de l'eau après avoir été happée par ses pages, dès qu'on revoit la lumière du soleil, on sait.

Le 5/5 ça frappe comme une évidence.


POur les autres notes il y a un instant de réflexion.
On prend en compte plusieurs considérations: le style de l'écrivain, l'intérêt pour l'histoire, le fond, la forme, on dose les émotions que nous a procuré la lecture, on pèse, on tergiverce, on pense, on laisse trainer quelques jours pour sentir l'impact après coup... et on note.

Un peu comme quand on rencontre une personne. Ses opinions politiques, son attitude, sa vision du monde, sa capacité à sourire, à écouter,.... on jauge. On échange les numéros ou pas, on invite à la maison ou pas, ... sas s'en rendre compte on donne des notes autour de soi sans arrêt.

Mais quand on croise un 5/5, dans la vie ou sur une étagère, ça n'a rien à voir. La réflexion n'entre même en compte. On adore. C'est un coup de coeur. Peu importe le fond, la forme, la morale, l'histoire, on est conquis. Livre ou rencontre, c'est un coup de foudre immédiat au delà de tous ses préjugés, ses attentes,...

Les gens que j'aime sont presque tous des coup de foudre instantanés. Ce sont les gens qui restent. POur les bouquins c'est pareil. Ca va, ca vient, mais il y en qui, à peine arrivés, se font une place pour y rester.

C'est le cas de "la vie devant soi". Je pourrais vous parler des heures du style d'écriture extraordinaire, du narrateur qui est un petit "fils de pute", de l'histoire touchante, des thèmes de la différence et la tolérance,de l'ambiance colorée de Belleville ( quartier qui décidemment inspire de bien beau x moments de littérature), des larmes de la fin, des perles de sagesse, du sourire omniprésent malgré la dureté de l'histoire, ...

Je pourrais en faire des tonnes. Mais l'amour ça ne s'explique pas comme ça. le livre est excellent sans aucun doute. Mais il est aussi magique. C'est ça un magnifique 5/5.
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Madame Rosa est juive, ancienne prostituée, elle recueille aujourd'hui dans son appartement du 6ème étage sans ascenseur de Belleville, des enfants confiés par des mères « qui se défendent avec leur cul », dont Momo, un petit garçon arabe.
Momo, nous raconte son histoire du haut de ses dix ans ou peut être même de ses quatorze ans, avec ses mots à lui, et les expressions des adultes. Il nous raconte, avec beaucoup de naïveté et de logique propre aux enfants, sa vie qui est devant lui, son amour pour Madame Rosa, qui vieillit au fil des pages. On voit aussi grandir Momo, dans son quartier de Belleville, et son langage devenir moins « enfantin ».

Ce roman parle également de la mort et du droit de mourir. Momo va aider Madame Rosa à se cacher dans « son trou juif » pour ne pas qu'elle meurt à l'hôpital, au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

J'ai été très touchée par ce roman plein de tendresse, par la naïveté de Momo et son langage qui nous fait sourire et parfois rire, son amour pour « cette vieille juive », et son « amitié » pour son parapluie Arthur.
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Voici un classique de la littérature contemporaine française. Tout le monde - ou presque - a lu, lit ou lira un jour ce livre magnifique qui est une ode à l'amour intergénérationnel, à la tolérance entre les peuples, à la vie et à l'espoir, même dans des situations désespérées.

C'est l'histoire de Madame Rosa, ancienne prostituée, et de Momo, jeune garçon de dix ans ou de quatorze ans peut-être - il ne l'a jamais vraiment su lui-même - mis en pension chez elle, parce que fils "d'une mère qui se défend". Madame Rosa est de confession juive, Momo est arabe. "Madame Rosa était née en Pologne comme Juive mais s'était défendue au Maroc et en Algérie pendant plusieurs années et elle savait l'arabe comme vous et moi. Elle savait aussi le juif pour les mêmes raisons et on se parlait souvent dans cette langue".

Depuis qu'elle ne peut plus se défendre, Madame Rosa élève plusieurs enfants de l'Assistance publique, tous fils de prostituées, de toutes les origines et de toutes confessions. Elle n'est pas raciste, Madame Rosa. C'est une véritable Tour de Babel chez elle. C'est une sainte aussi, cette Madame Rosa, qui respecte les lois religieuses de chaque enfant, particulièrement lorsque cela l'arrange. Sauf pour elle, qui mange du jambon, bien que Juive. Par contre, pour Momo, pas de soucis.
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"Parcequ'on ne peut pas vivre sans quelqu'un à aimer"
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