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EAN : 9782070126361
120 pages
Gallimard (01/04/2010)
5/5   5 notes
Résumé :
Derrière le dos de Dieu
Collection Blanche, Gallimard
Parution : 01-04-2010

«Ici ma langue se paralyse
et se creuse l'ouïe –
le corps, la pensée
rôdent dans les ravins calcinés.
Somptueuse nudité qui bâille
dans l'étendue sans mémoire
et le souple fruit de la langue
rendu aux ans de sécheresse –
oracle toujours qui se tait –
sur le même tas de fumier.»
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Merci sonatem pour ce délicieux cadeau.

Incapable de restituer avec mes propres mots la richesse de ce recueil pourtant assez métaphysique, je vous propose une sorte de « collage » de vers qui m'ont fait m'attarder sur cette lecture surprenante, où j'ai trouvé de l'universalité plus qu'une quelconque spécificité spatiale de la Transylvanie (annoncée en exergue, comme terre d'origine des grands-parents).

Face à l'enfer du quotidien, le paradis de la poésie, mais comment définir celle-ci ?

« Trouver des mots pour essayer de dire.
Écrire ce quelque chose qu'on appelle un poème,
sachant qu'on ne sait pas
ce que c'est »

Si même le poète avoue son ignorance, sommes-nous perdus d'avance ?

« Sorti de mon cerveau
je descends apaisé dans la rue
pas pressé, les poètes ça rêve
tout le monde court –
parlant à son portable
mais où diable ou ange vont-ils ?
« time is money », dit-on
mon cher arpenteur de déserts
de roches et de cerveaux
je marche doucement à la rencontre des neurones
grands ouverts face à moi »


Voyageons donc, sur les méandres de l'océan et du temps qui inexorablement passe :

« ô impatience du voyage sans rives qui croît
inexorable dans nos entrailles
solitude éternelle, voyage immobile
sans mémoire »

… à moins que ce ne soit dans notre propre cerveau avec les « neuropoèmes » dédiés à Jacques Fradin pour apprendre l'acceptation de soi :

« La mémoire sans langue et sans demeure
et tous les mots brisés, pulvérisés –
à l'ouvrage, oui, tout est à refaire
avec de l'eau, des herbes et fougères
dans la vase nocturne le souffle noué
dans les draps d'acier tendus sur la mer
et l'eau lavera ce peu d'écriture
l'été nomade, voleur de tombeaux
séchera ce sang ».
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Là dans cette terre lointaine, là derrière le dos de Dieu, et pour faire à celui-ci comme un pied-de-nez, il y a de l'être, il y a l'être, bien vivant... le paysage y est lui aussi, si peu mais tellement éloquent.
"tu sais bien que là-bas
dans l'infatigable déploiement
d'une étendue et pensée sans bornes"

C'est paradoxalement la vision, la pensée du désert (qu'il soit feuillu ou arride, sablonneux ou terreux) ce désert d'occupation humaine qui fait naître la pensée mais aussi l'incarnation de l'être.
Une roche et la lumnière qui se jette sur son arrête, le bruit du vent, la vie animale souterraine, l'être se cache partout et nous laisse libre de le débusquer ou de simplement passer.
"Mes idées lavées dans la lumière
étends-les dans l'espace grand ouvert
la joie fragile et l'horreur inapaisée
tout cela est encore de la musique –"

La musique qui se joue dans cet univers dépouillé de son écriture est un vent léger tout en moderato qui nous éveille à son silence.
"dans les moments où nous pouvons entendre
l'aérienne musique d'une poignée de corps
qui déplient d'immenses voûtes sans bruit
sans trace comme une neige qui monte
et qui fond dans l'étendue –"

Musique et lumière encore où brille notre identité appelée à s'éteindre :
"je n'ai que cette ouverture
intime, ressentie au soir
de ma vie finie, d'être une goutte
de clarté dans l'espace et le temps infinis"

Ne fait-on jamais que passer ? C'est une question tyoujours plus oppressante en fin de volume que se pose Lorand Gaspard dont la poésie se fait un peu plus (oh vraiment très peu) méditative avec des relents que l'on appellerait mystiques si elle n'était pas toute dédiée à la nature, à ce paysage derrière le dos de qui vous savez, à ce corps disséqué qu'est le désert qui grouille de vie comme nos synapses d'illuminations.

"mais peut-on apprendre à dire oui au néant ?
c'est vrai, il ne me demande pas mon avis
ni même ce que j'en pense"

Une leçon de sagesse, mais modeste, qui ne se veut pas sage mais émerveillée, méditative surtout, la voilà la poésie de ce dernier opus de Lorand Gaspard qui plus que tout autre s'avère apaisé et apaisant.

"le seul trait qui va
venu de nulle part"
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Décidément, au fil des rencontres, lectures et recherches, il semblerait que la Roumanie soit vraiment terre de poésie. Cet ouvrage en est un puissant reflet. Merci à Tandarica sans qui je serais passé à côté de ce beau livre. le recueil est riche, dense et surtout fourmille de recherches au de la langue, du propos et de l'énergie poétique. Assez cérébrales, les images nous font passer par des tuyauteries insondables de l'âme, si ce n'était sans compter sur l'engagement poétique de l'auteur. La présence du diable est certes à noter, mais il met un téléphone portable dans la main des citoyens, tandis qu'un chameau très poli fait causette avec le poète. La piste neuronale offre un panorama d'images, de sensations et d'impressions oniriques, surréalistes et poétiques. On se perd, on se retrouve, on s'amuse, on se prend la tête, reste sans voix ou on passe au suivant... le voyage vaut vraiment le détour ! Il est bon de se laisser aller à ce type de rêveries qui, au détour, remet bien les pendules à l'heure, sur certains thèmes. Il est clair que des filiations et des accointances sont visibles, mais l'authenticité de la parole demeure salvatrice, nécessaire et furieusement vivante. Alors, lisons, vivons et écrivons de la poésie !
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N°527 – Juin 2011.
DERRIERE LE DOS DE DIEULorand Gaspar – Gallimard.

Cela fait quelques années que cette chronique s'intéresse à la poésie de Lorand Gaspar (La Feuille Volante n° 241 – 250). Comme à chaque fois, j'ai retrouvé avec plaisir ce verbe fluide, cette musique des mots qui tire sa légèreté de sa simplicité même. C'est un hymne à la vie qui est un miracle renouvelé chaque matin au réveil, une vibration unique qui se transmet malgré la fuite du temps, un creuset où gîte la mémoire des choses et des gens, une imperceptible légèreté [« Tu ne veux être rien qu'une chose pensante et fluide, comme une musique qui passe entre les rochers »]. C'est la célébration d'un corps fragile qui vient de naître, beauté de l'instant immédiat et fugace [« la clarté lumineuse d'être là, de toucher l'infini où se déploient les choses qui meurent »).

La poésie de Gaspar est faite du plaisir de l'instant [« Bonheur de cette eau déliant les marbres dissolvant la figure lisible un instant dans la bruissante chapelle d'écume »] d'opposition qui se manifeste au simple niveau des mots. Ici, « braise » et « cendre » répondent à « semences », « l'eau » à « la pierre », deux éléments apparemment contradictoires, l'un symbolisant la fin et l'autre le commencement de quelque chose, la transmission de la vie, l'un usant l'autre du frottement de ses molécules, canalisant l'autre au rythme du froissement de ses plis. L'obscurité appelle la lumière[« Je ramasse un tas de pensées sombres pour allumer un feu » « Je vois toujours et encore que suis lumière et nuit les deux me disent l'absence totale de toute certitude de ma pensée. »], la chaleur s'oppose à la froidure, le connu à l'inconnu, le continu au fini, l'endormissement au réveil... Gaspar s'approprie les mots, précieux, rares, techniques et mélangés parfois pour tresser aux yeux du lecteur attentif une évocation fugace, touche sensible et délicate et qui lève pour lui un coin du voile sur ce monde extérieur qu'il oppose à celui, intérieur, de la connaissance et de la pensée ou celui plus secret qu'on trouve sous le scalpel du chirurgien, les roches répondant au corps [« Sahara, tissus de roches et de corps »].

L'eau, source de vie, a dans sa démarche poétique, une importance essentielle. Qu'elle soit évoquée sous la forme boueuse de l'Euphrate, de la rosée perlée du matin, ou d'un torrent dévalant une pente, elle reste un élément vital et purificateur de la pensée mais aussi la source de la vie.

Sa poésie fait penser aux moments fugaces de la nuit qui s'habillent d'instants précieux et qu'il faut saisir de la main et du crayon, cadeau que fait l'inspiration dans la quiétude nocturne et l'endormissement [« Cuisson d'images et de mots, les mêmes bruits d'eau, de feuilles et de voix dans le silence absolu où s'enracinent mes pensées »], poésie lumineuse associée à la musique [« Comme s'il y avait un blé du souffle dans la meule des pierres »], à la peinture, au vol léger d'une hirondelle ou aux délicates volutes d'un pinceau chinois [« écriture d'herbe du pinceau chinois »], en opposition au monde extérieur fait de téléphones portables, d'agitations vaines et de colonnes de chiffres. le séjour sur terre est fait de vitesse et de recherche du profit. le poète est « un arpenteur de déserts, de roches et de cerveaux » et ce monde mercantile et superficiel, ce « maelström des coureurs » n'est pas le sien [« plus envie de cette vie terne, rigide, cousue d'avance, sérieuse... »]. Il lui oppose la solitude du désert, celle de l'écriture, de la pensée... Cette solitude est son lot face à lui-même, aux mots, au silence propice à la réflexion[« j'ai besoin du silence qu'ils(les mots) font pour entendre ma pensée »], à la création[« Je ne peux rien entreprendre sans risque au fond...]. Sa poésie est un hymne au présent, à l'instant [« mon seul avenir est l'instant présent »], pourtant, il a conscience des limites à la fois de la connaissance, de la vie et du monde [« je regarde longuement la nuit écoute ce qu'on appelle le silence »].

L'appel du voyage est fort, un voyage sans but, au hasard, mais le paysage qui fut longtemps le sien est désolé, désertique, sec et pauvre mais éblouissant de soleil et de clarté. Il est le reflet d'une âme solitaire face au monde qu'il veut célébrer [« vois, disait la voix, comme tout est mort, désolé-en moi-même je pensais: « j'entends creuser le silence »]

L'écriture est une étrange alchimie qui révèle et cache les replis de l'âme [«L'oeil, le cerveau, les couleurs de l'âme, esprit et corps sans ligne de partage, jouent de tous leurs doigts, de toute leur chimie, d'idées et d'images sur les eaux ... »]. C'est une manière d'émerveillement devant la vie qui se décline en cellules nerveuses, en évocations... le médecin n'est jamais très loin qui parle du cerveau, des neurones, des quasars et marie ainsi avec bonheur science et poésie. Il nomme d'ailleurs ces textes des « Neuropoèmes ». Dans « l'Approche de la Parole » (Gallimard 2004) Lorand Gaspar avait par ailleurs exprimé cela comme une évidence puisqu'il les rattache toutes les deux à la vie. La poésie la constate et la célèbre, la science l'explique et la maintient. de sorte qu'en parlant des neurones qui sont l'organe de la connaissance, de la mémoire, il parle aussi de la vie

C'est que ce monde est transitoire, l'homme finalement peu de chose face au destin, à l'amour [« encore et encore s'ouvrir chaque jour et chaque nuit à la pensée claire de l'amour »] et à la vie qui continue [« Un coquille de noix sur un torrent, voilà ce que je suis »]. Ces textes semblent être un monologue intérieur ou un dialogue avec un être sans visage, une femme peut-être,à qui il s'adresse sur le registre de la mémoire et des sentiments [« Essaye essaye encore d'aimer vraiment d'aimer assez... »]. le temps s'écoule inexorablement et avec lui la vie dans son lent mais incontournable chemin vers la mort que, fataliste, il faut accepter [« Je suis juste un peu d'air qui passe... »] comme il faut aussi admettre une grande humilité face à l'écriture [« J'apprends à n'être qu'un peu d'air qui passe dans une forêt de couteaux » « Trouver les mots pour essayer de dire. Écrire quelque chose qu'on appelle un poème sachant qu'on ne sait pas ce que c'est » ], à la connaissance [« Il n'y a pas de plafond, il n'y a pas de fond... tout ce que nous croyons savoir... ce n'est pas grand chose »] , au monde [« Trois cailloux dans ma poche ramassés près de la mer...je pense en les touchant au désir d'aller dans l'inconnu »], au corps qui est promis à la destruction, à la mémoire qui s'envole sur les épaules du temps [« J 'oublie le passé et me concentre sur l'instant dénudé de connaissance et riche de sensations »]. C'est donc, et peut-être bizarrement s'agissant d'un poète majeur, une grande modestie qui transparaît dans son écriture autant que devant le spectacle de la vie.


©Hervé GAUTIER – Juin 2011. http://hervegautier.e-monsite.com










































































































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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Jérusalem
 
Encore une fois regarde
et ne te retourne plus.
Une fenêtre au-dedans,
grande ouverte sur l’Étendue.
Tu n’as pas besoin de te retourner,
partout c’est l’Ouvert à cette heure,
là-bas ici même ce qui n’a jamais commencé.
Lumière gris-rose de poumon qui enfle entre les doigts
cherchant toujours un fond, des limites,
qui le retournent pour chercher le secret,
la membrane grise de l’amnios fissurée
l’incertitude entre l’aube et la nuit.
Odeur de la vie, enflure d’un bourgeon
dans l’arbre se dépliant à l’infini –
Le jasmin s’éclaire –
deux ou trois gouttes sur le sol –
là-bas le figuier nu, la peau tendue par l’hiver
et voici l’amandier déjà couvert de pousses
la sève impatiente à ouvrir ses volets
un battement plus vite de nuits blanches
serrées sous l’écorce, dans la chair –
Sous les pins à gauche la mangeoire vide
par terre des moineaux se disputent le crottin
plus loin des corneilles qui houspillent le chat
allongé sur le mur de pierres sèches
sur le mur qu’enjambe le souvenir
pour rejoindre là-bas la même lumière
d’un seul tenant qui ouvre l’étendue –
parler encore à ces vieux compagnons
de montagnes usées par tant de clarté
là chaque matin sont consommées les noces
du rayonnement et de l’usure d’une terre désolée –
inventer une musique faite seulement
de ce rien qui respire entre contraires
entre un battement du cœur
et le battement d’une aile
la fin et l’infini –
 
pp. 13-14
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Petite pluie froide et grise
tout autour des gens pressés
ils semblent savoir où ils vont
et d’où ils viennent –
parfois ils parlent tout seuls
on me dit qu’on ne voit plus leur téléphone
peut-être parlent-elles et ils à Dieu
aux dieux de l’amour et du commerce –
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dans les moments où nous pouvons entendre
l’aérienne musique d’une poignée de corps
qui déplient d’immenses voûtes sans bruit
sans trace comme une neige qui monte
et qui fond dans l’étendue –
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Tes mains prises dans la terre
plus légères que ces ailes dans le noir
plus proches leurs travaux de l’inavoué –
  
  
L'un des ' Cinq poèmes d'enfer
pour un linge étincelant
au paradis – '

p. 88
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nos images ont vieilli près du feu
et les pigments dorment dans la terre
j’écoute les grues ramer très haut
cendre sans trace dans la nuit –
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Vidéo de Lorand Gaspar
INTRODUCTION : « […] Dans l'eau, dans l'air, dans la changeante humeur Du temps, du temps sans heure et sans visage, J'aurai vécu à profonde saveur, Cherchant un peu de terre sous mes pieds. J'aurai vécu à profondes gorgées, Buvant le temps, buvant tout l'air du temps Et tout le vin qui coule dans le temps. » (Norge, du temps, in La belle saison.)
« […] ce poète a un regard des plus aigus, capable de fouiller tous les recoins de l'âme humaine et des choses, prêt à montrer ce qui lui est apparu le plus éminent, comme le plus ordinaire, voire ce qui rebute. […] le premier et le plus constant mouvement de Norge (1898-1990) est d'aimer ce qui existe. […] […] Norge (pseudonyme de Georges Mogin) désire accueillir - il le dit dans un propos avant-coureur - toutes les voix du coeur, tous les chemins où il s'engage tour à tour : « du doute à la foi, de la ferveur à l'imprécation, de l'obéissance à la révolte, de l'ironie à la gravité, du renoncement à l'espérance, […] du rire aux larmes… » […]
En des temps où la littérature mue par le désir de tout dire sur nos angoisses et nos haines finit quelquefois par s'enfermer dans le ressentiment, dans le culte du négatif, du désespoir et de l'autodestruction, la parole de Norge est d'un bout à l'autre non seulement une affirmation de la vie mais aussi de sa confiance en cette vigueur dont la poésie se nourrit, que tout vie incarne.
[…] » (Lorand Gaspar.)
« […]
Moi, je veux la fleur sévère, Je veux la fleur inventée. J'invente la fleur qui dure Et s'appelle éternité. » (Norge, La rose qui dure, in Les coq-à-l'âne.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Liberté 0:56 - Réveil 1:45 - Souvenir de l'enchanté 3:01 - Piétons 3:52 - Dedans 4:41 - Les croassements 5:06 - Envolée 5:43 - le lombric 11:22 - Tout cela s'est passé si vite 12:48 - Chantez, sinon je demeure… 13:57 - Les écrevisses 14:16 - Dédicace 15:37 - Sur la pointe
16:18 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Norge, Poésies 1923-1988, Paris, Gallimard, 1990.
IMAGE D'ILLUSTRATION : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/biographie/review/1954077-norge-pas-a-pas
BANDE SONORE ORIGINALE : Kris Keypovsky - Moonlight Moonlight by Kris Keypovsky is licensed under an Attribution 4.0 International License. https://freemusicarchive.org/music/kris-keypovsky/single/moonlight/
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