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3,89

sur 1121 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aïe déception pour moi sur ce titre qui pourtant aurait pu être poignant car il y question de guerre mais dès le début j'ai été vraiment désarçonné, en effet un homme et une femme se retrouve dans un hôtel et quelques pages plus tard je suis dans une gare ou sur l'éléphant avec l'armée d'Hannibal.

Au niveau du cadre historique dont nous parle Laurent Gaudé il est déjà dès le début difficile de se repérer, cependant au fil de la lecture on arrive à s'y retrouver. Cependant certains passages sont plutôt inégaux vu l'entremêlement des différents personnages et des différentes guerre.

J'ai aimé pour ma part les personnages concernant Hannibal et les passages concernant l'archéologie irakienne, j'ai encore en mémoire les images de la destruction de certains sites et leurs pillages cela m'a donc plus intéressé, j'ai aimé apprendre l'histoire d'Haïlé Sélassié.

Ce livre ne restera malheureusement pas dans ma mémoire, je sais que l'auteur a écrit des pépites et j'ai d'ailleurs Eldorado et le soleil des Scorta à lire dans ma bibliothèque, j'espère que ce seront de meilleurs lectures.

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Immense déception pour l'inconditionnelle de Laurent Gaudé que je suis… J'avais aimé « La mort du roi Tsongor ». J'avais été profondément touchée par « Eldorado ». J'avais été emportée par « Ouragan ». J'avais été envoûtée par « Danser les ombres », …. Mais je n'ai pas du tout accroché à ce dernier roman. Peut-être parce que j'avais trop d'attente ?

Comme dans ses romans précédents, Laurent Gaudé utilise l'écriture chorale – que j'apprécie en général – mais ici je trouve que cette approche n'apporte rien. Au contraire, on se retrouve dans un méli-mélo d'histoires qui n'ont rien à voir les unes avec les autres – mis à part le thème de la défaite à différencier de l'échec – et les protagonistes ne sont évoqués que superficiellement.

Et puis pour moi une bataille est toujours une bataille - qu'elle se passe ici et maintenant ou il y a vingt siècles et ailleurs - une guerre toujours une guerre, et donc j'ai eu la désagréable impression de répétitions et sur-place tout au long du roman.
Je dois aussi reconnaitre avoir été déçue par l'histoire de cette archéologue et de l'agent secret, l'histoire de cette femme dans l'attente de l'homme, lui restant somme toute assez insensible à elle. Un peu comme si l'amour n'était qu'une histoire de femmes …

Enfin, je n'ai pas retrouvé la poésie de Gaudé, sa sensualité et sa douce folie … Vous me direz que le sujet ne s'y prêtait pas vraiment. Certes. Encore que …
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Un livre à la construction alambiquée. On a du mal à trouver l'intrigue principale crédible. En revanche, l'évocation des grandes figures que furent Hannibal, Grant ou Hailé Sélacié sont intéressantes et bien menées. le style de Gaudé reste empreint de nostalgie et de gravité. C'est très bien écrit.
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énorme déception !!!! quasiment Fan de l'auteur , je n'ai pas été touché par ce texte .... Complexe, on reste trop peu avec chaque personnage ... pas le temps de s'attacher ....
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Un roman dont je ne peux que reconnaître la qualité d'écriture mais qui m'a malheureusement ennuyé. le message du livre, redondant, est décliné sous toutes ces formes possibles et par tous les personnages, cela finit par me lasser...
Lien : http://caro-lit.blogspot.fr/..
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Gaudé Laurent – "Ecoutez nos défaites" – Actes Sud, 2016 (ISBN 978-2-330-06649-9)

La quatrième de couverture résume relativement bien l'intrigue et le cadrage de ce roman.
Par ailleurs, Wikipedia nous certifie que cet auteur a beaucoup écrit et réfléchi (y compris dans un cadre universitaire) sur le thème des grandes conquêtes militaires et des guerres qu'elles sembleraient justifier, qui ne sont finalement – comme toutes les guerres – que d'horribles massacres. Il a remporté le Goncourt des lycéens puis le Goncourt tout court, et a même eu l'honneur d'être sélectionné dans le cadre d'épreuves du baccalauréat. Soit. Il est indéniable que ce roman est bien écrit.

Pour ma part, lisant beaucoup d'ouvrages sur l'histoire des guerres, je n'ai franchement pas adhéré à ce récit. Passons rapidement sur l'intrigue amoureuse bien mièvre et convenue, ainsi que sur le personnage féminin dans l'air du temps, que l'auteur se croit obligé de doter d'une maladie grave et incurable (sortez les mouchoirs).

Rien que le choix des trois "guerriers" évoqués me semble déjà fort bizarre : Hannibal (antiquité romaine), Grant (guerre de Sécession aux États-Unis), Haïlé Sélassié (empereur déchu d'Éthiopie) ont si peu en commun que les contraindre ainsi à rentrer dans un même raisonnement (pour paraphraser Victor : "on était vaincu par sa conquête" en l'occurrence : ils furent vaincu par leur propre victoire) relève d'une démarche fort artificielle.

Par exemple, présenter la bataille menée par Hannibal, qui aurait causé quarante-cinq mille morts (selon quelles sources fiables ???), comme le plus grand massacre de guerre est pour le moins hélas inexact : du 16 au 29 avril 1917, le "brillant" commandement français mené par le sinistre Nivelle, général déjà réputé pour son mépris des vies des soldats et prônant l'offensive à outrance depuis son douillet quartier général, envoie au massacre des milliers de poilus sur le "Chemin des dames" proche de Verdun ; le bilan de ces journées fut terrible, plus de 350.000 (oui, trois cent cinquante mille) hommes morts ou gravement blessés du côté des soldats alliés délibérément envoyés se faire hacher par les mitrailleuses allemandes ; les seules journées des 16 et 17 constitueront un tel massacre qu'il amènera certains des plus braves des poilus à la mutinerie. Pire encore, et cette fois pour abonder dans le sens de l'auteur : les généraux osèrent faire fusiller plusieurs dizaines de mutins, et – sommet de la dérision –, ce Robert Georges Nivelle (surnommé le boucher) mourra tranquillement dans son lit en 1924, après avoir été "réhabilité" et abondamment décoré... Quelle honte !

Par ailleurs, construire une sorte d'icône mythique du Négus Haïlé Sélassié, empereur d'Ethiopie de 1930 à 1974, en s'appuyant sur son seul très joli discours prononcé en 1936 devant la SDN, mais en passant sous silence le reste du bilan pour le moins contrasté de son règne de quelques 44 années, relève de la supercherie. Enfin, ramener la guerre de Sécession déchirant les futurs Etats-Unis (1861-1865) à un affrontement quasi personnel entre Grant et Lee est pour le moins terriblement réducteur.

Mais au-delà du choix de ces trois "guerriers", le plus étrange consiste à évoquer le destin et le type d'action de ces commandants militaires (menant des combats hélas "traditionnels" depuis la plus haute Antiquité) en les insérant dans un récit se voulant une méditation sur les actions de commando et d'assassinats ciblés menés par des agents de renseignement, agissant dans l'ombre, à l'écart le plus souvent des confrontations armées traditionnelles.
Au passage, notons que l'intrigue repose sur une totale invraisemblance : qui peut croire que les services secrets états-unisiens feraient appel à un "barbouze" français pour éliminer l'un des siens ??? le doute est légitime, ne serait-ce que depuis l'affaire du "Rainbow Warrior" (1985) et ses faux époux Turenge, ainsi que la solide tradition franchouillarde menant les hauts fonctionnaires et certains cercles politiques à organiser des fuites délibérées dans la presse, laquelle tradition atteignit le sommet de l'Etat en décembre 2016 avec un Président suffisamment fat et sot pour bavarder allègrement sur ces questions avec des journaleux (mais ça, c'était après la parution du roman)...

Décidément, ce roman – même s'il est fort bien écrit – contient trop d'invraisemblances et d'incohérences pour illustrer le thème si important qu'il prétend traiter.
Déception.
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Il y a deux ou trois ans déjà que j'ai reçu comme cadeau d'anniversaire « le soleil des Scorta » de Laurent Gaudé. L'amie qui me l'a offert m'en a dit que du bien, mais vous me connaissez peut être suffisamment pour savoir qu'il est toujours de reste dans ma pile à lire. Lorsque je cherche une nouvelle lecture, je le vois bien en évidence sur mes étagères, mais je l'ignore en pensant que ce n'est pas le bon moment.
La rentrée littéraire 2016 m'offre l'occasion de découvrir Laurent Gaudé dans son nouveau roman publié aux éditions Actes Sud.

Mariam est une archéologue irakienne dont le travail consiste à sauver les oeuvres qui peuvent l'être dans les pays du Moyen-Orient déchirés par la guerre. Assem est un agent des services secrets français spécialisé dans les missions au Moyen-Orient. Lors de leur rencontre, l'alchimie est immédiate, mais Mariam et Assem ont deux vies inconciliables. Ils se séparent d'un commun accord et repartent à leur vie respective, pourtant ils seront toujours présents dans les pensées de l'un et de l'autre.

La construction du roman est bien particulière et celle-ci a beaucoup joué dans le ressenti de ma lecture.
Laurent Gaudé a choisi de changer de point de vue, de narrateur à chaque paragraphe au lieu de choisir le découpage classique du chapitre. Or dans la majorité des cas, le paragraphe est assez court et ce changement systématique de narrateur m'a perdu plus d'une fois. Je ne savais plus qui parlait et qui racontait sa défaite.

Il faut dire que les narrateurs sont nombreux : Hannibal et la conquête de Rome, le général Grant et la guerre de Sécession, Hailé Sélassié et la guerre italo-éthiopienne. Mes connaissances historiques en la matière étant plus que limitées, je n'ai pas su faire les liens nécessaires à la bonne compréhension.

Si l'histoire et surtout la construction hachée du roman ne m'ont pas permis de m'immerger totalement dans le récit, j'ai toutefois remarqué la plume très travaillée de Laurent Gaudé qui a rendu ma lecture beaucoup moins pénible. Je lirai certainement « le soleil des Scorta » dans un avenir proche en espérant y retrouver la même poésie sans la construction hachurée.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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