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Cycle Drenaï - Romans tome 1 sur 11

Alain Névant (Traducteur)
EAN : 9782914370028
400 pages
Bragelonne (20/11/2000)
4.23/5   1466 notes
Résumé :
Druss est une légende.
Ses exploits sont connus de tous. Surnommé le Capitaine à la Hache lors de ses plus grandes batailles, il aurait pu devenir riche en tant que mercenaire... Au contraire, fuyant la célébrité, il a choisi de vivre retiré loin des hommes, perché au sommet d'une montagne glacée. Il a remisé son arme, vivant reclus, se contentant de la compagnie de quelques léopards des neiges. Il attend patiemment son ennemie de toujours: la Mort.
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Critiques, Analyses et Avis (190) Voir plus Ajouter une critique
4,23

sur 1466 notes
J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! A la frontière des années 70 et 80, David Gemmell revitalise l'héroïc-fantasy en puisant largement dans les films de la Dernière Séance. On explore ici les terres du western médiéval avec un remake fantasy de Fort Alamo de fort belle facture. C'est à partir d'un scénario simple qu'a été concocté un récit efficace car sans aucune fioriture (= tirage à la ligne). Ceux qui aiment l'action et l'héroïsme seront servi (quant à ceux qui ne les aiment pas, qu'ils aillent chercher leur came ailleurs au lieu de jouer les Jean-Patrick Sacdefiel).

Nous avons d'abord une phase de recrutement de 100 pages ou on nous présente les protagonistes du drame à venir. Nous avons ensuite une phase de préparation de 100 pages où on s'attache de plus en plus aux personnages alors que le danger se fait de plus en plus proche : le calme avant la tempête en quelque sorte. Nous avons enfin une phase de siège de 100 pages et là DG révèle toute sa générosité dans l'écriture.
Druss n'est qu'un projecteur pour mettre en valeur les petits moments d'humanité et de grands moments de bravoure : on alterne les points de vue en passant d'un camp à l'autre, avec leurs petites joies et leurs grandes peines. Et tout n'est pas raconté ou décrit, la part belle est faite à l'imagination des lecteurs puisque les ellipses utilisées à bon escient permettent d'avancer dans le siège sans hacher ni le rythme ni la narration.
La tension monte, les morts s'accumulent, et après le climax entouré par 2 deus ex machina auxquels ont pourrait évidemment trouver à redire, DG nous emmène vers un long dénouement de 50 pages dans une ambiance douce-amère.

Les défauts que sur lesquels j'avais tiqué me sont par contre devenus carrément insupportables :
- la relation entre Rek et Virae évolue tellement rapidement qu'on peine vraiment à y croire
A comparer avec Parménion / Dérae dans le "Lion de Macédoine" et Enée / Andromaque dans "Troie"
- la fin est trop romantique voire fleur bleue (et constitue un deus ex machina de trop) donc le happy end tombe à plat
- on passe sans transition des palabres à l'action :
les liants manquent, cela s'enchaîne souvent trop abruptement
- les dialogues manquent de naturel : naïveté et/ou testostérone, dans la tradition eighties
On pourrait presque croire que c'est mal écrit, mais quand cela s'anime on gagne vite en qualité !

Et évidemment on évoque tous les thèmes chers à l'auteur qu'il développera par la suite… Par exemple Flécheur et Caessa qui m'avaient fait forte impression à 1ère lecture m'ont paru à 2ème lecture un peu léger, mais qu'importe puisqu'on trouvera ultérieurement des équivalents bien plus consistants dans la bibliographie de l'auteur.
… Bref entre une introduction moyenne et une conclusion à moitié ratée, une belle aventure !

Notez que DG a écrit ce livre en exécutoire du combat qu'il menait contre une terrible maladie qu'il pensait être le cancer. Dros Delnoch c'est le corps attaqué par une force inexorable (les Nadirs) et vaillamment défendu uniquement au moral (les Drenaï). Ce roman est une vaste mise en abîme : Druss ramène l'espoir aux soldats comme à un auteur qui se croyait mourant.
Est-ce un hasard sur les murailles sont les équivalents des phases de l'acceptation de la mort ? Est-ce un hasard si le Comte Delnar lutte contre la maladie qui le ronge ? Est-ce un hasard si Druss lutte contre le poison qui le ronge ? Mais certains n'y ont vu qu'un livre bourrin écrit par un bourrin pour des bourrins : vachement sensibles et clairvoyants les gars…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Enorme ! Ce roman est énorme !
Il s'agissait là de ma 1ère lecture d'un roman de Gemmell et je me demande bien pourquoi j'ai attendu si longtemps avant de découvrir cet auteur. "Légende" est un roman qui a des tripes et du coeur.

Un récit de ville assiégée c'est un bon thème, simple et efficace et pourvoyeur de sensations et d'émotions. Encore faut-il que le traitement soit à la hauteur. C'est ici parfaitement le cas. Gemmell ne se précipite pas derrière les murs de Delnoch pour rentrer direct dans le lard, il prend son temps pour construire son récit. L'intrigue est très bien menée. Tout ce qui vient avant le siège lui-même (la présentation des personnages et l'entraînement) permet de poser le contexte, les enjeux, de bien brosser les personnages, toutes ces choses qui permettent de donner encore plus de force et d'impact aux divers événements qui vont suivre.

Un récit de siège a un côté huis-clos qui rend indispensable la présence de bons personnages et une dynamique intéressante dans leurs rapports. Et de ce côté là, il n'y a vraiment rien à redire. Les personnages sont très bien caractérisés. L'auteur donne vie à de superbes héros à la fois ordinaires et charismatiques : Druss, Rek, Virae, Orrin, Hogun, Flécheur... Derrière leur grandeur d'âme ou leur courage, il y a en chacun une petite faille, une faiblesse qui les rend terriblement humains. A ces héros attachants, Gemmell oppose un ennemi très charismatique en la personne d'Ulric. Si celui-ci est au départ présenté comme un barbare sanguinaire, son portrait s'affine au cours du récit et on finit même par admirer ce formidable méchant. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, que ce soient les Trente, Gilad, Bregan, Caessa... ils sont tous intéressants et le lecteur s'attache à chacun d'eux, ce qui décuple l'émotion ressentie lors des combats.

Les scènes de bataille sont magnifiques. Epique est un mot souvent galvaudé mais qui ici n'est pas mensonger. Gemmell excelle dans les descriptions des scènes de guerre, les assauts, les combats à l'épée, les gestes héroïques... Tout est très fluide, les images viennent toutes seules dans la tête du lecteur. Que ça ferait un bon film ! Ou plutôt non, pitié, pas de film, il ne serait pas à la hauteur du livre... L'auteur n'oublie jamais l'émotion au coeur de l'action. "Légende" est un roman épique mais surtout un roman très humain qui fait la part belle à l'honneur, au courage, au sens du sacrifice mais aussi à la solidarité, à l'amitié, à l'amour.
"Légende" c'est en effet aussi une très jolie histoire d'amour. J'ai trouvé que cette romance s'intégrait parfaitement au récit. Et c'est agréable de voir un auteur qui, loin de tout cynisme, n'a pas peur, dans un récit testostéroné, de faire dire "je t'aime" à ses personnages. Ce n'est jamais mièvre, juste touchant, émouvant. Un beau pied de nez à tous ceux qui se sentent obligés de verser dans le cynisme au prétexte de faire adulte (ce qui à l'arrivée ne l'est pas d'ailleurs).

Il n'y a aucune longueur tout au long des 500 pages du livre. C'est le genre de roman dont on voudrait ralentir la lecture pour mieux la savourer mais qui est tellement prenant qu'on ne peut s'empêcher de le dévorer.

Il y a bien quelques imperfections, un deus ex-machina, un happy-end peut-être un peu forcé... mais qu'importe ! "Légende" est le genre de roman à qui on pardonne tout, et qu'on finit même par aimer aussi pour ses maladresses. Et puis que sont quelques menus défauts par rapport au coeur qui bat, aux montées d'adrénaline, aux larmes d'émotions... "Légende" fait vibrer, fait frissonner, fait pleurer... un vrai roller coaster émotionnel. Et dire qu'il ne s'agissait que d'un premier roman !
"Légende" est pour moi un véritable coup de coeur qui m'a procuré un immense plaisir de lecture.
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Dire que j'ai beaucoup aimé les derniers Gemmell que j'ai lu est un euphémisme.

Mais malheureusement parfois c'est plus compliqué.
L'histoire en elle même n'est pas déplaisante. Il y a moult batailles, bagarres, un peu de magie, de l'amour enfin tout ce que l'on trouve d'habitude dans les romans de Gemmell.
Mais je m'attendais ou plutôt j'espérais me retrouver avec de personnages forts et charismatiques mais humains que j'ai toujours trouvé chez l'auteur.

Alors je crois que ce sont ces personnages qui m'ont fait défaut lors de ma lecture. J'avoue ne pas avoir eu d'affinité particulière avec eux... je crois que je cherchais des héros aussi attachants et fort que Connavar et Parménion.

Du coup m'a lecture m'a semblée fade et un peu ennuyeuse.
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Pas seulement le héros de cette histoire, mais aussi l'auteur et livre en lui-même sont des légendes. Ce livre est mon deuxième de David Gemmel, et je me ne lasse pas de cet auteur ! Je pense que j'ai perdu un peu le goût de la découverte du personnage car j'avais lu Druss la légende avant, mais ce livre même avec cette qualité en moins est l'un des meilleurs que j'ai jamais lu ! D'autres babelionautes vous auront déjà fait leur résumé, mais je vais vous concocter le mien : le peuple Drenaï est un peuple composé principalement d'ouvriers, fier et fort. Ils sont assaillis par les Nadirs, peuple anciennement organisé en tribus mais réunifié qui aura conquis bien des contrées. Ils vont assiéger les Drenaïs à Dros Delnoch, unique point d'accès pour traverser les montagnes avec une armée d'un demi million de soldats. le Seigneur de cette place forte Drenaïe possédant quelques dix mille soldats dont la plupart ne sont que des fermiers, est un ancien ami de Druss. Druss la légende, redoutable ennemi et ami peu bavard, et va l'appeler à l'aide. Mais ce personnage est atypique : vieux de soixante années, âge très avancé à cette période-là, il boîte et a des problèmes de dos. Va-t-il réussir à contrecarrer les plans de l'ennemi ?
Ce livre est un mélange envoûtant de combat, de siège, de sang, d'amour, de religion, de magie, de confiance et d'amitié. Gemmel réussit malgré la difficulté à rassembler tous ces éléments en un seul livre et à nous donner une lecture fluide, palpitante et pleine de suspens !!!
Je remercie grandement Alfaric, qui m'a fait découvrir les Gemmel et je lui dit que ce n'est pas le dernier que je lirai !
A vos lectures !
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Dros Delnoch, ultime rempart face aux hordes Nadir venues du nord, une forteresse dans les montagnes avec ses 6 remparts empêchant l'armée d'Ulric d'envahir le peuple Drenaï.
10.000 hommes contre plus de 500.000.
Mais les Drenaï ont un avantage, ils ont Druss, et Druss est une légende...

Dans ce roman de fantasy, pas d'elfes, de nains ou d'orcs, juste des hommes et un peu de magie (divination, prescience, télépathie et projection mentale).

La trame du livre est classique. Une montée progressive de l'action avec présentation des personnages, de l'entraînement, des joutes et combats individuels avant le grand choc, l'assaut qui n'arrivera qu'à la page 325 (sur 505 pages). Quelques grands héros présents dés le début ou arrivant à point nommé.

Quelques points intéressants : Les héros ne sont pas tous lisses, grands beaux et forts. Druss se voit lui-même comme un vieil homme avec un genou enflé et un dos arthritique (ce qui ne l'empêchera pas de faire un carnage dans les troupes adverses). Les méchants ne sont pas entièrement noirs : Ulric suscite l'admiration et est présenté comme un grand homme ou du moins comme un grand conquérant (même s'il torture, mutile et pratique des exécutions sommaires) ; quoi de plus normal en ces temps incertains ?

Le style est fluide, simple, agréable à lire, avec de l'humour, beaucoup d'emphase et une description des combats assez prenante.

Bref, un roman bien viril, spectaculaire, assez primaire mais diablement efficace.
Un excellent moment de distraction.
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Citations et extraits (113) Voir plus Ajouter une citation
- Nous sommes sur Eldibar. Le Mur Un. Vous connaissez la signification du mot “Eldibar” ?
- Ce n'est pas juste un nom ?
- Non, c'est beaucoup plus que ça. Egel, qui fit construire cette forteresse, a fait graver des noms sur chaque mur. “Eldibar” veut dire « Exultation ». C'est là qu'on affronte l'ennemi pour la première fois. C'est là qu'on voit qu'il n'est rien d'autre qu'un homme. L'énergie circule dans les veines des défenseurs. L'ennemi recule sous le poids de nos épées et la puissance de nos bras. Comme tous les héros, nous sommes possédés par l'excitation de la bataille et l'appel de notre héritage. Nous exultons ! Egel connaissait le coeur des hommes. Je me demande s'il avait vu le futur…
- Que veulent dire les autres noms ?
Antaheim haussa les épaules
- Je vous les dirai un autre jour. Cela porte malheur de parler de Musif tant que nous sommes sous la protection d'Eldibar.
Antaheim s'adossa au mur et ferma les yeux, écoutant la pluie et le vent qui hurlait.
Musif. Le mur de l'angoisse ! Si nous n'avons pas eu la force de tenir Eldibar, songea-t-il, comment pourrions nous tenir aussi Musif ? Nous avons perdu Eldibar, nous allons perdre Musif. La peur nous dévorera les parties génitales. Beaucoup de nos amis seront morts sur Eldibar, et une dernière fois nous reverrons en esprit leurs visages joyeux. Nous ne voudrons pas les rejoindre. Musif sera une épreuve.
Et nous ne tiendrons pas. Nous nous replierons vers Kania, le mur du nouvel espoir. Nous ne serons pas morts sur Musif, et Kania sera moins grand à défendre. Et puis, de toute façon, ne reste-t-il pas encore trois murs derrière ? Les Nadirs ne pourront plus se servir de leurs balistes ici, c'est déjà quelque chose, pas vrai ? Et puis on savait bien depuis le début qu'il nous faudrait abandonner quelques murs, non ?
Sumitos, le mur du désespoir suivra. Nous serons fatigués, mortellement épuisés. Nous ne nous battrons plus que par instinct, mécaniquement, mais bien. Il ne restera que les meilleurs d'entre nous pour endiguer la déferlante.
Valteri, le Mur Cinq, est le mur de la sérénité. Nous y admettrons notre propre mortalité. Nous accepterons l'inévitabilité de notre mort et trouverons en nous un courage que nous ne pensions pas avoir. Le moral reviendra, et nous serons tous des frères les uns pour les autres. Nous nous serrerons les coudes face à un ennemi commun, bouclier contre bouclier, et nous le ferons souffrir. Le temps passera plus lentement sur ce mur. Nous apprécierons tous nos sens comme si nous les redécouvrions. Les étoiles deviendront des joyaux de beauté comme si nous ne les avions jamais vues, et l'amitié aura une saveur telle qu'on en a jamais goûté.
Et puis, finalement, Geddon, le mur de la mort…
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A Dros Delnoch vous risquez de mourir. Mais tous les hommes meurent un jour. Même Druss. Même Karnak-N'à-Qu'un-Oeil; même le Comte de Bronze. Un homme a besoin de beaucoup de choses pour supporter la vie. Une bonne épouse. Des fils et des filles. Des camarades. De la chaleur. De la nourriture et un abri. Mais par dessu tout, il a besoin de savoir qu'il est un homme.
Et qu'est ce qu'un homme ? C'est quelqu'un qui se relève quand la vie l'a flanqué par terre. C'est quelqu'un qui lève le poing vers le ciel quand une tempête à ruiné ses récoltes - et replante de nouveau. Et encore. Un homme n'est jamais complètement brisé par les méchants coups du sort.
Peut-être que cet homme ne sera jamais un vainqueur. Mais quand il se voit dans un miroir, il peut être fier de ce qu'il voit. Il peut être tout en bas de l'échelle sociale : un paysan, un serf ou un déshérité. Mais il est invincible.
Et qu'est ce que la mort ? la fin des ennuis. La fin de la lutte et de la peur. J'ai combattu dans bien des batailles. J'ai vu beaucoup d'hommes périr. Des femmes, aussi. Dans l'ensemble, ils sont tous morts dignement.
Souvenez-vous-en lorsque vous déciderez de votre avenir.
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Mon cher Hogun, quand une femme est belle, elle attend - comment dirais-je ? - Une certaine forme de respect de la part des hommes. Vous auriez dû avoir l'extrême obligeance d'être foudroyée par sa beauté. De devenir muet, ou mieux encore, de bafouiller. Alors elle vous aurait ignoré et aurait répondu à votre dévotion par un dédain arrogant. Et là, vous l'avez humiliée, elle va vous haïr. Pire que ça, elle va faire tout ce qui est en son pouvoir pour gagner votre coeur.
- Je trouve que ça ne rime strictement à rien. Pourquoi est-ce qu'elle voudrait gagnner mon coeur, si elle me déteste.
- Pour pouvoir être en position de vous mépriser. Vous ne connaissez donc, rien aux femmes ?
-J'en sais suffisamment, rétorqua Hogun. je sais aussi que je n'ai pas de temps poru ces enfantillages. Vous croyez que je devrais lui présenter des excuses ?
- Et lui faire ainsi savoir que vous êtes conscient de l'avoir humilée ? Mon cher, il y a de cruelles lacunes dans votre éducation!
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Je ne vois pas comment un vieillard édenté pourrait nous être utile aujourd'hui. Aucun homme ne peut lutter contre son âge.
Je suis d'accord. Mais tu peux comprendre que la seule présence de Druss suffirait à raviver le moral des troupes. Tous les hommes rallieraient notre étendard. Rien que pour pouvoir combattre au côté de Druss la Légende - c'est comme accéder à une forme d'immortalité.
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Il y a un demi-million de guerriers nadirs. Un chiffre gigantesque. Suffisamment pour obscurcir le cerveau. Mais les murs ne sont pas extensibles. Les ennemis ne pourront pas tous se présenter en même temps. Nous les tuerons au fur et à mesure, et nous en tuerons des centaines de plus lorsqu’ils escaladeront les remparts. Et jour après jour, nous les épuiserons.
Vous allez perdre des amis, des camarades, des frères. Vous allez perdre le sommeil. Vous allez perdre du sang. Rien, au cours de ces prochains mois, ne sera facile.
Je ne vais pas vous parler de patriotisme, de devoir, d’indépendance, et de la défense de la liberté, car pour un soldat, ça ne vaut pas un clou.
Je veux que vous réfléchissiez à la survie. Et la meilleure manière pour y arriver, c’est, lorsque les Nadirs seront là, de baisser les yeux vers eux et de vous dire : il y a en bas cinquante hommes rien que pour moi. Et par les dieux, je les abattrai tous, un par un.
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