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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle !" Les Guerriers de l'Hiver"(1996) est souvent brocardé par certains spécialistes ayant pignon sur rue comme le remake de "La Quête des héros perdus" (1990). Les 2 romans se terminent après une cavale par le siège d'un lieu fortifié abandonné…
Mais tout le reste diffère très largement !
- Nogusta serait un clone de Charéos :
Les 2 personnages sont maîtres d'armes, vieux et désabusés… là s'arrête la comparaison !
Charéos est le Comte de Bronze en exil hanté par le fait qu'il a trahi son père adoptif Attalis et qu'il a été trahi par son épouse Tura.
Nogusta est à l'image du Païen du "Roi sur le Seuil", un gigantesque bras d'honneur à tous les racistes du pays de sa Gracieuse Majesté.
On peut le voir comme un héros tout droit sorti d'un film de blacksploitation. On peut le voir comme un Maximus avant l'heure.
Il est hanté par le massacre de toute sa famille et par son don de voyance : il connaît à l'avance la fin de tout ceux auxquels il tient et ne sait jamais si c'est ce qu'il va faire ou ne pas faire qui va les conduire à leur perte. D'où le côté renfermé et fataliste du personnage.
- Kebra serait un clone de Finn :
Déjà ils sont tous les 2 sortis du moule des nombreux héros archers de DG (Flécheur, Wulf, Eskodas… et tant d'autres !)
Finn était un misanthrope assumant pleinement son homosexualité.
Kebra est un personnage qui a beaucoup d'amour à offrir, mais de par son passé il n'est plus apte à en recevoir.
- Bison serait un clone de Beltzer :
Force est de reconnaître qu'au niveau physique et psychologique ils sortent tous les 2 du même moule.
Beltzer est un géant au coeur d'or fatigué, dépressif voire suicidaire. Issu d'une famille nombreuse qui ne lui a jamais témoigné le moindre amour, il ne vit que dans l'espoir de revivre à nouveau les instants de gloire qui ont fait de lui une personne à part entière.
Bison est plus un bon vivant, un grand enfant qui refuse d'accepter la fatalité des années. C'est un personnage beaucoup plus positif.

Les Guerriers de l'hiver peuvent davantage être lus comme le prototype de "Waylander III" (2000) : le Dieu-démon, le sortilège de popularité, le bestiaire fourni, les aspects horrifiques, la guerre des mondes, les épées-tempête… Car si on ajoute les boules de feu, les sortilèges de protection et tutti quanti c'est un roman très high fantasy que nous offre là DG. Les nombreuses allusions à Gorben et Bodasen pourraient faire de ce retour en Ventria un revival de "Druss la Légende" (1993).
Mais c'est en fait beaucoup plus subtil que cela :
- Skanda l'empereur conquérant à la blonde chevelure qui veut marier occident et orient est le sosie d'Alexandre le Grand
- les Illohirs, qui comptent parmi eux dryades, faunes et cie, luttent pour trouver leur propre terre d'accueil (j'ai tout de suite pensé aux nombreuses créatures des oeuvres de l'auteur américain francophile Greg Keyes)
- le héros principal qui est un passionné de chevaux…
Feu d'Etoile est une figure allégorique : promis à l'abattoir, il revit peu à peu avant de sauver le monde en réussissant l'impossible.
Titan était un figure allégorique : l'étalon thrace était victime de la même tumeur que Parménion et de la même folie qu'Alexandre.
Difficile dans ces conditions de ne pas songer au diptyque du "Lion de Macédoine" (1990-1991) !

La mise en place du roman est vraiment très riche : on commence par de la fantasy militaire avec Nogusta et Banelion, puis on enchaîne avec des complots tout en savourant un triple tournoi d'escrime, de lutte et de tir à l'arc (digne des "Archers" de Thorgal celui-là). On poursuit ensuite en mode thriller avec les investigations de Dagorian et Zani avant de tomber dans le survival-horror. Cette partie assez courte est très réussie : c'est ce que j'ai envie de voir en fantasy (et j'écris un livre dans la même veine d'ailleurs).
La 2e partie du roman est classique, DG reprenant pas mal de leitmotivs de ses westerns médiévaux lors de la fuite des survivants. Mais à l'image de "Dark Moon" écrit en (1996), "Les Guerriers de l'hiver" est un hymne à la tolérance. Plus encore c'est une célébration de la vie sous toutes ses formes : « de cette vie à la suivante » pourrait être le leitmotiv du roman. Et DG se donne bien du mal pour éviter le manichéisme : les Illhorirs sont plus des créatures qui luttent pour leur survie que des créatures démoniaques. Avec le final j'ai pensé aux "Hordes" de Laurent Genefort, mais la référence est logiquement "Doctor Who".

Plus abouti, mieux construit et mieux écrit que "La Quête des héros" perdus (ainsi peu de deus ex machina font avancer l'intrigue, le fantôme du sorcier et le souvenir d'Emsharas agissant plutôt assez indirectement), le présent roman n'est pas forcément plus efficace :
- l'hommage à Val Gemmell à travers le personnage d'Ulmenetha est visible comme le nez au milieu de la figure
- le personnage de la reine Axiana est une véritable cruche qui n'apporte pas grand-chose à l'intrigue
- comme dans "Waylander III", les whodunits font long feu et donc ne sont pas très palpitants
- il s'agit d'un roman decrescendo : après le survival horror d'Usa on se concentre sur la cavale des fuyards en oubliant le Loup blanc (on devine que c'est pour mieux le faire réapparaître par la suite, mais la bataille tant espérée n'a pas lieu et on s'en sort par une pirouette, très humaniste certes, mais une pirouette quand même qui a failli gâcher les moment de gloire de certain de nos héros)
- pour aller au bout de son ambition le livre aurait du faire au moins 600 pages ce qui n'est pas le cas !
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Et oui, je ne me lasse jamais des livres de Gemmell.

Celui-ci se situe chroniquement trois siècles après Légende (l'un des héros se vante même, à tort, d'être le descendant de Druss).

C'est un roman de fantasy classique qui, même s'il ne révolutionne pas le genre, fait preuve de la même originalité que La quête des héros perdus.

Ici, pas de jeunes héros fougueux, ou d'objet surpuissant à trouver. Tout comme dans le roman précédemment cité, les héros sont très âgés et ont déjà menés leurs quotas de batailles et aspirent (presque) tous à une fin de vie paisible.

Pourtant, ils n'hésiteront pas à mettre cette vie en jeu pour sauver un enfant à naître.



Comme dans beaucoup de Gemmell, le fil conducteur est une fuite pour la survie, avec de terribles poursuivants, ici des démons.

Démons, qui selon les légendes ont été bannis de la Terre par un des leurs et qui, à la mort de trois rois sacrifiés, marcheront de nouveau sur le Terre, entraînant un nouvel âge de ténèbres.

Très vite, deux des rois meurent et le seul restant est encore dans le ventre protecteur de la reine Axiana. Poussé par Dagorian, un jeune soldat et sa suivante Ulmenetha, elle prendra la fuite et sera secouru par les trois soldats à la retraite : Nogusta, Bison et Kebra.



Les personnages, au moins les principaux, c'est à dire le trio de soldats retraités, sont fouillés et attachants.

Nogusta est le type même du héros gemmellien : profond et torturé par un passé sanglant (dans son cas, le massacre de sa famille). Je le vois comme le coeur du groupe.
Kebra est un peu l'esprit du groupe. D'un naturel serein, il déplore la perte croissante de sa vue, diminuant ses capacités d'archer.

Bison, lui est le muscle du groupe. Bon vivant, simple (dans tout les sens du terme), vulgaire, obscène. Nul ne le porte dans son coeur, pas même ses deux amis et pourtant il est d'une loyauté et d'un courage à toute épreuve.

Le reste des personnages est un peu plus léger, je trouve et aurait mérité un peu plus de finition, en particulier la reine.



Au final, sans être révolutionnaire, c'est tout de même un très bon roman. La plume de Gemmell est toujours aussi efficace : fluide et incisive, emportant le lecteur dans un torrent d'action et d'adrénaline.

Il y a forcement énormément d'action et de combats, détaillés avec un grand réalisme (si on occulte le fait que des démons sont opposés au héros).

Comme chaque livre de Gemmell, je ne saurais que trop conseillé la lecture à ceux qui aime le coté héroïque de l'héroïc-fantasy.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Voici mon 2e livre de Gemmell et j'avoue avoir passé un très bon moment. J'ai apprécié le fait que ce roman se lise tout seul, pas besoin de connaître les précédents ou l'univers imaginé par l'auteur.
Les personnages sont très attachants. Contre toute attente, j'ai bien aimé Bison, le géant vulgaire et obscène au coeur d'or. Nogusta et Kebra sont des héros vieillissants qui n'ont rien perdu de leur superbe.
Par contre, j'ai trouvé le personnage de la reine totalement insipide. C'est une cruche sans aucun intérêt. Elle aurait mérité un personnage un peu plus fouillé.
Enfin, le rythme est prenant. Peu de temps mort et ça, c'est tout ce que j'aime dans un roman. Etre complètement immergé dans un univers et ne pas voir le temps passé.
Pari réussi en tout cas. Je vais poursuivre ma découverte de l'univers Drenaïe
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A chaque lecture d'un roman de David Gemmell, j'ai l'impression de retrouver la même trame et le même genre de personnages. Pourtant, à chaque fois, je m'attache à eux et je suis captivée par leur histoire. Cet auteur est un de mes préférés pour cette raison ; à chaque nouvelle aventure, il réussit à m'embarquer.


Ses personnages, bien que souvent de caractères semblables ont toujours quelque chose de très humain, ils ont leurs forces et leurs faiblesses. Et même si on devine très vite ce qui se cache derrière l'attitude de Bison et ce qu'il est capable de faire (quand on a lu plusieurs romans de Gemmell), c'est toujours de beaux moments que ceux où les vrais héros se dévoilent. Et puisque je suis dans les personnages, je peux vous dire que j'ai mon préféré :P mais que la plupart sont très attachants et que chaque perte est touchante. La fin m'a même arraché quelques larmes. le seul personnage m'ayant laissée totalement indifférente, c'est Axiana : même si elle est au centre des évènements, je l'ai trouvé totalement inintéressante.


Le seul reproche que je peux faire à l'auteur, c'est les quelques "facilités" qu'il prend pour arranger ses héros : ils sont face à des ennemis trop puissants pour eux mais il leur arrive quelque chose qui règle le problème… Hormis ça, l'histoire est géniale, mêlant habilement actions et réflexions : il y a juste ce qu'il faut de batailles, de révélations sur les personnages, de discussions sur la situation. Les problèmes apparaissent très vite et nous entrainent rapidement dans le récit, c'était vraiment intéressant et captivant car même si je me doutais de la fin, je voulais savoir comment on y parviendrait, ce que cachait chaque personnage, comment seraient résolus les problèmes et qui on perdrait en chemin. le méchant de l'histoire et le danger qu'encourt le monde sont assez crédibles, on comprend pourquoi nos héros luttent contre ça et sont prêts à sacrifier leurs vies pour empêcher que le mal triomphe.


Je n'ai rien à redire sur le style de l'auteur : ça se lit assez vite et bien, c'est fluide et agréable. Ce n'est pas mon Gemmell préféré mais j'ai adoré.
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Nouvelle aventure située dans la grande saga « Drenaï », LES GUERIERS DE L'HIVER se situe environ trois siècles après LEGENDE. L'empereur Skanda est au pouvoir, marié à la princesse ventriane Axiana, ce qui a permis de rétablir la paix entre les deux peuples ennemis. N'ayant plus besoin d'une armée aussi nombreuse, Skanda renvoie dans leur foyer ses soldats vétérans, comme Nogusta, Bison et Kebra. Une nouvelle accueillie différemment selon les militaires : certains apprécient de pouvoir enfin goûter aux joies de la retraite et d'une existence pacifique, d'autres se désolent d'être considérés comme inutiles à l'empire. Dans le même temps apparaissent des démons, menés par Anharat le Seigneur démoniaque. Ce-dernier désire tuer trois rois afin d'accomplir une antique prophétie. En effet, ce triple régicide permetta aux forces du mal de déferler sur le monde. Deux des monarques ont déjà succombés et seul l'enfant à naitre d'Axiana empêche encore le règne des démons…A l'hiver de leur vie, les anciens héros de l'empire vont se dresser pour combattre cette puissance maléfique.
Avec LES GUERRIERS DE L'HIVER, Gemmell retrouve le ton de son fabuleux LEGENDE mais au lieu d'un héros unique comme Druss il partage cette fois le récit entre une poignée de protagonistes bien campés. Nous avons tout d'abord l'archer Kebra, âgé de 56 ans, dont la vue commence à baisser et qui accepte, avec une relative sérénité, que son temps soit bientôt révolu : il doit passer la main et laisser aux plus jeunes la défense de l'empire.
Nogusta, de son côté, reste un des meilleurs combattants du pays. Il possède un don de clairvoyance qui lui fait comprendre l'imminence d'un immense péril et tente encore d'exorciser le massacre de sa famille commis bien des années plus tôt.
Bison, la soixantaine bien tassée, n'accepte pas son âge : il ne pense qu'à se battre, à se montrer vulgaire, dragueur, rude et brutal, bref à se conduire comme un « homme, un vrai ». La perspective de la retraite l'épouvante et la possibilité d'une mort glorieuse au cours d'une bataille sans espoir lui semble bien plus appréciable qu'une fin de vie dans une ferme.
A eux trois ils vont défendre la reine Axiana contre un Seigneur démoniaque qui rêve de dévaster l'empire et de le réduire en cendres. Bien évidemment tous n'en sortiront pas indemnes.
Avec les GUERRIERS DE L'HIVER nous sommes au coeur de la High Fantasy épique, grandiose et barbare que maîtrisait si bien Gemmell. L'intrigue semble stéréotypée, les personnages classiques, les péripéties attendues et pourtant le romancier n'a aucun mal à écraser la concurrence. Ses héros, apparemment caricaturaux, dévoilent au fil des pages une réelle profondeur, son intrigue évite le manichéisme en proposant des protagonistes bien campés dans les deux camps et ses dialogues sont à la fois très simples et porteurs d'une philosophie de vie bien amenée. On retrouve également dans ce roman cette sensation de nostalgie, ce poids du temps qui passe pour ces héros qui savent que, dans peu d'années, ils seront oubliés. A moins que leurs actes ne se transforment en haut faits, racontés par les conteurs et embellis au fil des siècles jusqu'à devenir, une fois encore, légendaires, tout comme les exploits de Druss.
Sans être le meilleur roman de Gemmell, ce livre proche par sa thématique de sa QUETE DES HEROS PERDUS n'en reste pas moins un divertissement hautement conseillé pour les amateurs de Fantasy héroïque qui préfèrent le fracas des épées aux interminables descriptions et les batailles sanglantes aux intrigues de cour tarabiscotées.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Opus 8 du cycle Drenaï, nous retrouvons là les recettes habituelles qui font la "patte" Gemmell.
Histoire sans surprises donc, les héros sont stéréotypés à souhait et on ne peut échapper à un sentiment de déjà lu dans la plupart des situations du roman (le vieux guerrier protecteur, le guerrier rustre au courage et à la loyauté indéfectible, et bien sûr le jeune guerrier mort de trouille qui se demande s'il trouvera le courage).
Je passe sur la psychologie plutôt sommaire des personnages (là aussi un furieux sentiment de déjà lu).
Et pourtant j'adore ! oui, je suis assez fan de Gemmell et de cette façon d'écrire, certes ce n'est pas de la grande littérature (faut pas pousser quand même hein !), mais cette écriture sans temps mort ni chapitre inutile, ce côté épique et presque kitsch permet de passer un bon moment, c'est un peu comme regarder Conan le barbare ou Highlander, c'est un peu too much, mais on a pas besoin d'être convaincu, on sait ce qu'on vient chercher :)
En conclusion j'ai aimé ce livre comme j'ai aimé les précédents, ni surpris, ni déçu !
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10ème livre sur 11 du Cycle Drenaï de David Gemmell.

Beaucoup de personnages dès le début du récit, une dizaine, mais Gemmell arrive à ne pas nous perdre, on sent que tout est lié et que les personnages seront plus ou moins connectés les uns aux autres d'ici peu.
Le récit nous mène face à une prophétie sur le point de se réaliser, lorsque les 3 rois seront morts les démons reviendront envahir la Terre. Problème, le premier roi est mort, le second ne va pas tarder à le suivre et le troisième est dans le ventre de la princesse ! Un schéma classique de Gemmell : de vieux guerriers à la retraite vont tout faire dans une ultime quête pour que la prophétie ne se réalise pas. Il s'agit du viellard de 70 ans Bison aussi fort qu'un taureau, Nogusta un maître des couteaux originaire d'un peuple noir lointain et du célèbre archer Kebra qui commence à perdre sa vision d'aigle. Ce trinôme va protéger la princesse Axianna, enceinte du futur Roi, en fuite dans les montagnes pourchasser par des démons, il seront accompagnés par d'autres personnages.

J'ai beaucoup apprécier le personnage de Kebra, on sent une vrai sensibilité et complexité chez lui, l'auteur à réussi à nous rendre vraiment compatissant avec lui de par ce qu'il a vécu enfant et ce qu'il vit aujourd'hui. Bison quant à lui est un personnage assez classique de l'univers Gemmellien, une brute sans gêne qui aime les femmes et l'alcool. Et Nogusta apporte un peu de diversité dans le récit avec notamment une histoire mystérieuse sur ses origines et ses facultés mystiques.
Les "méchants" sont plus originaux que dans les autres livres de Gemmell car cette fois on a à faire à des démons, les Krayakins.

J'ai donc apprécié ce livre de David Gemmell, qui reste dans un schéma classique de l'auteur mais qui arrive tout de même à nous surprendre grâce à quelques nouveautés.
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Choc à Usa !
Le Roi, Skanda, sous l'influence de son ancien ennemi Malkada, porté par une soif de conquête, décide, avant de repartir pour sa prochaine campagne, de se séparer de tous les "vieux".

Parmi eux, le Loup blanc, soucieux de faire rentrer son contingent de tout de même plus de 1000 hommes, prend sur ses deniers personnels pour organiser le retour en convoi, et éviter d'éventuels débordements.

Nogusta, Kebra et Bison, quant à eux, partiront de leur côté, l'atmosphère étant par trop étrange à Usa, guidés par le don de double-vue de Nogusta et de son talisman.

De son côté, Ulmenetha, sage-femme de la reine Axiana, a remarqué les démons qui ont peu à peu envahi la ville. Elle voit aussi d'un très mauvais oeil l'amitié de sa maîtresse pour le magicien Kalizkan. Alors que les hommes de celui-ci séquestrent la reine, Ulmenetha parvient à la sauver, aidée par Dagorian, venu tuer le magicien : il a compris sa véritable nature. Déguisés en famille, Dagorian, Ulmenetha, la Reine Axiana et trois enfants survivants de l'antre de Kalizkan fuiront donc la ville.

Pris en chasse, ils seront sauvés par nos trois compères, Nogusta, l'épéiste, Kebra, l'archer, et Bison, le colosse et ils se lanceront dans une course éperdue contre la montre. Car un puisant mal est à l'oeuvre, et la survie du monde des Hommes dépend de celle du bébé que porte la Reine.

Un belle brochette de personnages, encore une fois, avec beaucoup d'humour, des "méchants" qui se mettent à faire les bons choix (Antikas Karios), des vrais gentils qui auraient mérité de vivre plsu longtemps, des sacrifices héroïques, un siège dans une ville fantôme, des frères démons, et un cheval en flammes - ou presque !

Par contre, on s'écarte un peu ici des traditionnels et sempiternels conflits entre le Drenaï et les Nadirs, on est complètement sur un autre niveau, carrément la lutte entre le bien et le mal, ce qui fait, bizarrement peut-être, que j'ai moins aimé cette aventure que les autres - même si je l'ai adorée !

En fait, j'ai l'impression, et la lecture des tomes suivants m'apprendra si je me trompe ou non ! - que ce roman ne s'insère pas vraiment bien dans le cycle, un peu comme un cheveu sur la soupe, aucun lien entre les événements passés ou futurs, alors que jusqu'ici, il y avait toujours des événements liés. Bref, je verrai bien !

J'ai beaucoup aimé Ulmenetha, la Reine Axiana, beaucoup moins en revanche, même si elle se rattrape à la fin. Je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça à Nogusta, Kebra et Bison, même si les joutes verbales Kebra - Bison m'ont bien fait rire ! Pareil pour Dagorian, il m'a un peu agacée. Seul Antikas Karios m'a "parlé".

Voilà pour cette nouvelle belle aventure en terres Drenaï. Je suis prête pour la suite !!!
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Merci à Babelio pour ce partenariat.
En pleine période fantasy, j'ai adoré recevoir ce livre, et j'ai aussi adoré le lire !!
Je l'avais sélectionné seulement d'après son titre et quelle ne fut pas ma surprise de comprendre ce qu'étaient des guerriers de l'hiver… Bah, c'est des vieux guerriers, je ne dévoile rien, c'est marqué derrière le livre…
Trois vieux guerriers, donc, mis au rebut et qui vont tout faire pour sauver un enfant et ainsi le monde… L'univers n'est pas très original, mais il est cohérent. Je regrette de ne pas avoir eu une meilleure vision des démons en cause.
Les personnages en présence sont tous attachants, même le répugnant Bison ! et on partage avec eux les pires moments de désespoirs. Quelques surprises égaient la lecture.
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J'ai lu beaucoup de critiques disant que Gemmel n'avait pas un univers cohérent au fil des tomes et que les scénarios tenaient sur un timbre, peut-être (même si je ne suis pas d'accord), par contre, on ne peut pas lui enlever le travail sur ses personnages. On prend plaisir à les suivre, apprendre leurs passés, les voir évoluer et certaines fois mourir.
Pour le ce tome, on est dans le même schéma, l'histoire est prétexte à suivre des héros, cette fois ci vieillissant, lancer dans une quête pour combattre les forces du mal.
Point positif, ça m'a fait plaisir de retrouver la magie et les démons que l'on avait perdu depuis waylander, ensuite les personnages sont toujours un plaisir à suivre. l'univers de Drenai est pour moi toujours un plus et non une faiblesse.
Point négatif, la fin qui arrive trop vite et gâche la quête de nos héros et la rend moins épique.
Ce point rend ce tome le plus faible de la série malgré le plaisir de lecture.
C'est parti maintenant pour le dernier de la saga drenai qui me tient en haleine depuis 10 tomes déjà.
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