Le propre des romans d'
Eric Giacometti et
Jacques Ravenne est de mêler la Grande Histoire et la petite histoire.
En terme de petite histoire, il s'agit dans ce Xième opus des aventures du commissaire Antoine
Marcas, d'une enquête sur le décès plus ou moins inopiné de la bonne amie d'un ministre.
En terme de Grande Histoire, cela permet au lecteur de faire connaissance avec Casanova ainsi qu'avec
Aleister Crowley.
Les deux auteurs utilisent toujours un peu la même trame : l'inspecteur est un peu désabusé par son divorce, rencontre une petite jeune femme en perdition avec qui il a une aventure plus ou moins brève. le schéma est identique.
Par contre, les intrigues ne sont pas forcément toujours identiques et heureusement d'ailleurs. Dans ce cas, nous sommes au prise avec Dionysos, un gourou bien allumé. J'ai, pendant tout le roman, pensé que je devenais une bonne enquêtrice et que j'avais démasqué Dionysos mais en fait.... non, j'étais complètement à côté de la plaque.
Les romans de Giacometti et Ravenne sont la garantie de passer un bon moment lecture, au chaud, en automne, sous le plaid et avec le café.
Ce qui me manque pour vraiment apprécier c'est que la Grande Histoire prenne plus de place.
En effet, les "points historiques" sont accessoires dans leurs romans. Ils viennent expliquer l'intrigue, la renforcer mais l'intrigue n'est jamais basée sur un point historique.
C'est mon petit bémol.