Le Graal du Diable

Cet opus termine le deuxième cycle de la Saga du « Soleil noir ».
Scotché !!!

Dans ce livre, Éric Giacometti et Jacques Ravenne nous entraine dans deux histoires en parallèle.
En 1448 :
Le prince de Valachie, Vlad Dracul revient d'exil pour tenter de récupérer son trône. Arrêté et échappant à la mort, il se réfugie, en Hongrie, auprès de l'impératrice Barbara von Cilli. Se nourrissant, pour préserver sa jeunesse, du sang de jeunes vierges, elle se propose d'aider le prince à retrouver son trône à condition qu'il lui rapporte le Graal du Diable.
Sa quête commence alors …

En 1944 :
Dans les Balkans, des partisans, menés par Nada la Noire, terrorisent les Allemands et les habitants de la région.
A Paris, Tristan Marcas est en mauvaise posture, prisonnier des miliciens, il doit être fusillé …
Juste avant l'exécution, des Résistants donnent l'assaut et le libèrent. Il rencontre alors un colonel français qui lui demande de s'infiltrer près d'Himmler. Il apprend, lors de l'entretien, que Laure d'Estillac, enceinte, est prisonnière dans un Lebensborn (Etablissement cher à Himmler) près de Munich.
Il accepte la mission à condition d'exfiltrer son amie d'Allemagne.
Il arrive jusqu'à Laure mais ils ne peuvent sortir de l'enceinte des bâtiments. Ils se retrouvent tous les deux devant Himmler.
Les rapports des attaques dans les Balkans faisant référence à des actes de vampirisme, le ReichFuhrer, toujours très féru d'ésotérisme, les envoie pour enquêter…

Toujours très difficile de résumer une histoire sans spoiler. Ce livre se divise en 4 parties et les chapitres alternent entre les périodes de 1448 et de 1944.
Au début, même si le nom du Prince Vlad Dracul nous donne une piste sur le sujet, je me suis demandé où les auteurs voulaient m'emmener d'autant que les problèmes de Laure et Tristan étaient très présents et ses retours en arrière m'ont parfois agacé (Trop attaché aux deux personnages sans doute).
Mais, je me doutais bien que tout aurait fini par s'aligner.

Comme à chaque fois, l'histoire m'absorbe. Tristan, en trompe la mort, a toujours la bonne idée au dernier moment. Laure, toujours impertinente, a le don de toujours trouver la bonne phrase pour remettre en place ces fanatiques SS au risque de sa vie.

S'ils arrivent vivants au bout de l'histoire, je leur souhaite beaucoup de bonheur et un bébé pas trop hyperactif après tout ce qu'il aura vécu dans le ventre de sa mère.

J'ai a-do-ré !!!

PS : Comme il est indiqué : Fin du deuxième Cycle et non du Second, je pense qu'on aura peut-être droit à un troisième. Chouette alors !!!

Le Graal du Diable est le sixième tome du Cycle du Soleil noir, il marque la fin du second conflit mondial et également la fin du second cycle. le dénouement final se joue dans les Balkans. Comme d'habitude, sans spoiler, j'ai relevé quelques détails importants que vous allez croisé au fil des pages.

On prend les mêmes et on recommence ? (Acte VI)

Nous sommes quelques mois après les évènements de 669, ce qui veut dire que nous sautons le Débarquement en Normandie et on retrouve Tristan Marcas dans une fâcheuse posture. L'aventurier n'a qu'un seul but, retrouver Laure d'Estillac, retourner vivre en Suisse et oublier cette fichue guerre. Entre-temps, nous retrouvons Laure dans le Lebensborn où nous l'avions abandonnée. La malheureuse dont le ventre s'est arrondi va faire face à un officier SS, grand expert en matière de vampirisme et amateur absolu du film de Friedrich Murnau, « Nosferatu ».

Sur la piste de Dracula …

Eric Giacometti et Jacques Ravenne ont déjà abordé la piste du vampirisme et du Graal dans L'Empire du Graal, publié en 2016 chez JC Lattès. Pour rappel, il s'agit de la première enquête d'Antoine Marcas publié chez ce nouvel éditeur.

Pour la partie historique, nous partons vers le Moyen-âge tardif en direction de la Bohême, de la Roumanie, de cette partie d'Europe centrale et nous irons sur la piste de Vlad Țepeș alias Vlad Dracul, de l'impératrice Barbara de Cilli et du mystérieux Ordre du Dragon. le prince Vlad Dracul est déchu par son frère Radu devra se mettre au service de l'impératrice et mener une périlleuse mission, trouver le Graal … du Diable.

Nosferatu

Nosferatu le vampire est le fil conducteur de l'intrigue. le SS Maximilian Balder utilise le film de Friedrich Murnau comme étant une interprétation du juif qui cherche à parasiter la bonne société allemande. Les caractéristiques physiques de Nosferatu comme le grand front, les grandes oreilles, le nez crochu, etc. seraient les mêmes attributs que les juifs. Idée hautement nauséabondes, mais le film de Murnau détiendrait un message caché par le producteur du film, un certain Albin Grau.

Albin Grau, architecte de formation est un féru d'occultisme et a été l'origine du look et de l'état d'esprit de Nosferatu. Il imagine les décors et les costumes. Avant de collaborer avec Murnau, Grau a projeté plusieurs films sur l'occultisme et le surnaturel. Grau est également membre de la société secrète, la Fraternité de Saturne. Cette société secrète sera interdite en 1936 par le régime nazi.

Sociétés secrètes

À travers la lecture, nous sommes amenés à croiser la route de deux sociétés secrètes. Chacune ayant sa place dans chaque temporalité. Dans un premier temps, nous aurons l'Ordre du Dragon. Il s'agit d'un ordre de chevalerie fondé en 1408 par Sigismond de Luxembourg, mari de Barbara de Cilli. Les lecteurs ne pourront pas se tromper car au début de chaque chapitre, nous retrouvons l'emblème de l'ordre. Un dragon avec la queue enroulée autour du cou. le dragon représente la Bête de l'Apocalypse et la croix juste au-dessus, de couleur rouge et or, si vous avez l'occasion de la voir représente la victoire du Christ sur les forces du mal. Dans les faits, Jésus Christ n'a pas gagné mais pour cela, il vous faudra lire l'ouvrage.

La seconde société secrète que l'on croise, c'est la Fraternité de Saturne ou Fraternitas Saturni est une société occulte allemande fondée le 8 mai 1926 par Gregor A. Gregorius dans la mouvance de la pensée d'Aleister Crowley. Selon le site officiel de cette société, celle affirme qu'elle base son savoir sur un ésotérisme pur et qui a pour objectif le développement de l'individu. Un peu comme en franc-maçonnerie.

Bien entendu, il faut laisser aux auteurs le délire créatif et faire de ces sociétés, l'un des éléments-clés de l'intrigue.

Un dernier tome et puis s'en va ?

L'intérêt majeur de ce roman, c'est de conclure d'une manière épique la saga, mais qu'en est-il concrètement ? On pouvait s'attendre à voir l'Allemagne nazie jeter ses dernières forces dans la bataille. Une dernière confrontation entre Himmler et Tristan Marcas. Une ultime quête pour sauver ce qui reste du Reich. le désespoir à son paroxysme afin de trouver une relique que même Indiana Jones a dû abandonner. En gros, voilà ce que le tome 6 nous réserve. le roman se conclue dans une explosion dantesque sur les bords du Danube, Tristan et Laure ne sont pas totalement sortis de là et ils existent encore quelques enjeux.

L'un des enjeux de ce dernier tome, c'est la grossesse de Laure. Nous avions abandonné l'ancienne agente du SOE dans un lebensborn à la fin de 669. Depuis le début de la saga, ce qui travaille l'esprit des lecteurs, c'est la filiation entre Tristan et Antoine Marcas. de plus, de la manière dont se termine le tome, cela appelle à un troisième cycle. Est-ce l'objectif des auteurs ?

Il serait stupide de laisser tomber Tristan et Laure et de se dire : « Voilà, c'est fini ! ». Depuis 2018, Eric Giacometti et Jacques Ravenne nous ont habitué à nous livrer cette saga. Leur nouvel héros a quelques fois pris le dessus sur leur personnage principal. Il serait intéressant de voir un troisième cycle ou peut-être d'en faire les protagonistes d'une autre temporalité dans la prochaine enquête d'Antoine Marcas.

En conclusion
Entre le Graal du Diable et le Royaume perdu, j'avais noté deux détails non-négligeables. le premier, c'est la référence à Hénoch. L'utilisation de l'alphabet énochien dans le ce tome et le patriarche biblique servant de fil rouge dans la dernière enquête d'Antoine Marcas. le second détail, c'est la grossesse de Laure et d'Alice. Selon Jacques Ravenne lors de la présentation du roman, il s'agit d'une coïncidence, mais j'aime l'idée que cette double grossesse pourrait être l'objet d'un troisième cycle. Un cycle orienté sur la famille Marcas que sur la fin de la Seconde guerre mondiale. Si le lien entre Tristan et Antoine serait celui d'un grand-père et de son petit-fils, il faudra dès lors introduire un nouveau Marcas pour faire la transition. Ça serait même l'occasion de reprendre cette sous-intrigue autour d'un anneau qui a été développé dans l'adaptation BD du Rituel de l'ombre.

Voilà, il s'agit d'une théorie de fan qui vaut ce qu'elle vaut mais en tout cas, on attendra avec impatience 2024 pour découvrir les nouvelles aventures d'Antoine Marcas et peut-être une réponse plus concrète sur la filiation entre ces deux personnages. Pour cela, on en parlera dans un article de synthèse.
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De Giacometti et Ravenne, j'avais lu il y a quelques années un épisode des aventures d'Antoine Marcas. Je garde un bon souvenir de cette lecture. Seulement les tentations sont tellement multiples que je n'ai pas pris le temps de m'intéresser à leurs autres oeuvres. Aujourd'hui, cette anomalie est réparée avec le sixième épisode d'une nouvelle série, basée sur l'aïeul de Marcas.

J'ai retrouvé dans cet opus l'ensemble des éléments qui m'avait plus à l'époque. Les auteurs ont gardé leur savoir-faire en termes de thriller. Leur plume est accessible, les chapitres courts, la lecture se fait donc sans temps mort. Dès les premières pages, on est embarqué dans l'aventure et on ne la lâche plus jusqu'à la fin.

Comme à leur habitude, ils revisitent aussi l'Histoire en y intégrant une part d'occulte. La trame du scénario se basent sur des faits réels et ils y incluent une part de fiction qui vient ajouter sa touche de mystère. Passant en alternance du XVème siècle à la seconde guerre mondiale, le récit revisite le mythe des vampires et nous fait naviguer entre réalité et superstition pour mieux nous manipuler.

La plongée dans ces périodes de l'Histoire est passionnante et bien documentée. L'intrigue est bien ficelée et pleine de rebondissements. Tout est réuni pour passer un bon moment de lecture. Si en plus, vous êtes un fondu d'ésotérisme, vous allez être au comble du bonheur avec cette aventure ténébreuse.

En prenant la série en cours de route (j'ai l'habitude !), je prenais le risque de ne pas tout comprendre. Sur ce plan aussi, Giacometti et Ravenne réussissent parfaitement leur coup avec une histoire qui peut se lire seule et dans laquelle on peut se lancer sans préparatifs.

En refermant ce livre d'une grande efficacité, je suis résolu à ne plus attendre aussi longtemps avant de recommencer !
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Le graal du diable d'Eric Giacometti et Jacques Ravenne, présentation
Une femme, Nada la Noire, est à l'origine de massacres qui font peur, à l'été 1944 dans le territoire du Banat. Elle assassine toute une famille et laisse une petite fille survivante, Inge.

C'est la déroute pour l'armée allemande.

Paris, la milice procède à de nombreuses exécutions.

Avis le graal du diable d'Eric Giacometti et Jacques Ravenne
Le lecteur retrouve ses deux héros fétiches, Laure d'Estillac et Tritan Marcas dans une quête qui va leur faire vivre des moments inoubliables.

Comme à leur habitude, les deux auteurs mélangent deux époques, pour mon plus grand plaisir car avec eux, même si c'est romancé, les faits relatés peuvent être véridiques. 1944, la Seconde Guerre Mondiale est sur sa fin et les Allemands subissent déroutes sur déroutes. Hitler a failli être assassiné et les coupables de cette opération sont poursuivis pour être punis. Mais les Allemands ne renoncent pas. Ils vont commettre de plus en plus d'exactions pendant ces derniers mois et les populations vont souffrir tant et plus. Certains pays proches de l'Allemagne, où vivent des Allemands, croient encore en leur Fûhrer. Mais ils sont nombreux à se soulever. Ce sont des pays où les légendes, les peurs sont bien présentes, notamment, Nada la Noire, qui boit le sang de ses ennemis, comme les vampires. le parallèle est donc trouvé pour revenir en arrière et raconter l'histoire de Vlad Dracul, le prince honni, le prince qui a été éjecté par son frère du royaume. Pour Vlad, c'est une vie d'errance, de cadavres pour survivre et surtout une quête demandée par une femme, laquelle ne veut pas renoncer à son pouvoir de régner et surtout de rester belle, immortelle.

Laure est enceinte. Elle a été enlevée par les Allemands et enfermée dans un centre dédié au renouvellement de la race aryenne. Les jeunes femmes blondes, correspondant au modèle allemand, doivent donner naissance à des enfants qu'elle n'élèveront pas. D'ailleurs, après l'accouchement, elles ne seront plus suivies. Ces femmes sont endoctrinées. Ce centre veut que le bébé de Laure arrive à son terme. Ils prennent donc soin de son foetus, pas forcément de la jeune femme, qui n'hésite pas à se rebeller même si elle sait qu'elle sera punie. Toutefois, Laure prépare minutieusement son évasion.

De son côté, Tristan avait été arrêté à Paris. Il a vécu plusieurs jours dans une prison et il est l'ombre de lui-même. Il pense être exécuté mais il est sauvé par une femme. Avant de mourir, elle lui donne une carte prémonitoire. Des membres de la Résistance vont sauver Tristan et l'exfiltrer. de retour en Suisse, son objectif est de sauver Laure et quoi de mieux que de reprendre contact avec Himmler. Avec ce dernier, c'est donnant donnant. Oui, Laure sera sauvée mais Tristan doit aider un SS en résolvant une énigme. La vie de Laure et Tristan est tout de même en danger, entre les SS et ce qu'ils vont découvrir.

Petite histoire concernant cette lecture. J'ai dû commencer ce roman alors que j'en avais un en cours. Mais une intervention d'une journée sur une copropriété m'a empêcher de retourner au bureau pour prendre quelques affaires donc un livre. Donc, j'ai commencé le graal du diable alors que ce n'était pas prévu. Je l'ai continué jusqu'à la fin. Mais ma lecture a été bouleversée et je le relirai pour bien me rappeler certains faits. En tous les cas, cela ne change absolument pas mon sentiment quant à ce nouvel opus.

Habituée depuis de nombreuses années au style des deux auteurs, je sors ravie de ma lecture, encore une fois. Ils manient avec dextérité des éléments historiques à la sauce Giacometti et Ravenne. Ce roman aborde deux thèmes que j'affectionne plus particulièrement, la Seconde Guerre Mondiale, car je ne connais pas encore tout, et les vampire. C'est prenant, le lecteur s'attache, encore une fois, au héros et espère une suite. Car comment est composée la famille Marcas, entre Tristan, ici, et Antoine, le célèbre enquêteur de l'autre série. Tristan et Antoine sont, tous les deux, experts pour résoudre des énigmes où leur intelligence, leurs connaissances, sont mises à rude épreuve. Pas un coup de coeur, comme je l'ai expliqué plus haut.
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Dans cet opus n°6 de la saga, on retrouve Tristan à quelques jours de la Libération de Paris (août 1944), aux prises avec la Milice qui n'a pas encore été éradiquée. Au moment de le passer par les armes (bien qu'agent infiltré oeuvrant pour les nazis, son caractère "douteux" a été mis en avant), une mystérieuse Papesse à la tête de cette milice parisienne (ex-cartomancienne à Pigalle) lui fait une étrange prédiction à partir d'une carte de tarot : "vous allez vous en sortir. Je vous vois même partir en voyage. Vous cherchez une femme. Mais vous risquez d'y croiser la mort".
Et comme par miracle, à la faveur d'une attaque des Résistants, Tristan se retrouve délivré... pour un temps seulement car là-encore, sa double posture gêne aux entournures... Il ne devra son salut qu'au commissaire parisien Montalivet (tome 5) qui lui rend là la monnaie de sa pièce (Tristan n'ayant pas avoué aux nazis qu'il avait une responsabilité dans les meurtres perpétrés).

L'écriture de la suite de la Saga et du devenir de Tristan (temps présent) alterne, dans cet opus, avec une autre histoire racontée, dans un autre espace-temps, à savoir en 1448 en Transylvanie.
Cette histoire évoque la vie du prince Vlad dit Dracul (devenu par la suite le personnage mythique de Dracula). Alors que lui aussi est en passe d'être exécuté, il parvient à s'échapper et à rejoindre Barbara de Cilli, impératrice de Bohême, dont on verra qu'elle est obsédée par la jeunesse éternelle et s'abreuve du sang de ses jeunes victimes vierges pour garder un corps magnifique. Ces deux-là verront un intérêt commun à unir leurs forces et leurs corps...

A un moment donné, Giacometti & Ravenne réalisent l'exploit (plus qu'artificiel) de faire se rejoindre les deux histoires, confrontant Tristan et Laure (délivrée entre-temps par les bons soins de Tristan aidé par le service de renseignements suisses) à la guerre qui continue de se jouer dans les Balkans, ces deux-là ayant l'obligation de ramener pour les nazis ce "Graal du diable" censé garantir l'immortalité.
Mais, ils devront aussi se confronter aux aléas de la géographie, aux forces (groupes de résistants et alliées) en présence sur le terrain, mais aussi aux visées obscures des descendants de la lignée de Dracul et de Cilli, en la personne d'une mystérieuse Nada la noire.

Alors là, pour ma part, et si des faits historiques ponctuent ici ou là une certaine véracité du propos, j'ai décroché. Cette histoire de vampires ne m'a pas semblée très crédible et même si j'ai suivi avec intérêt les moult rebondissements de nos héros, même si je l'ai lu à toute vitesse, je n'ai pas du tout adhéré.

Ce livre m'a semblé être le tome de trop. Néanmoins, pour celles et ceux qui s'intéressent à ce sujet, il livre certaines informations intéressantes.