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3,62

sur 733 notes
Quelle fripouille cette vieille dame, elle m'a bien eue ! Elle m'a d'abord aguichée avec son titre de "cuisinière d'Himmler" et son récit du génocide arménien, mais finalement, ces moments de sa vie n'occupent que quelques chapitres. C'était un peu frustrant. Franz-Olivier Giesbert a préféré survoler les heures sombres du XX siècle et laisser toute la place aux perigrinations loufoques de son héroïne. Et moi, je ne l'ai pas trouvée sympathique cette Rose. Elle est égoïste, méchante, manipulatrice et même un peu vulgaire. Elle m'agacait vraiment.
Je reconnais tout de même que l'auteur a une belle plume et que l'histoire est bien menée bien qu'elle rappelle un peu trop le livre de Jonas Jonasson (il figure d'ailleurs dans la liste de la bibliothèque en fin de livre).
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Lu en 2016. Je découvrais le style enlevé de l'auteur avec ce livre.
Un récit rétrospectif et introspectif, comme un examen de conscience, même si c'est loin d'un discours de repentance, mais plutôt une "explication" de la violence : celle qui prend racine dans le deuil, la fatalité, la destruction, la souffrance, la force et la lutte... J'avais trouvé cette bio-fiction un peu trop loufoque parfois, partant dans trop de directions à la fois !
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Cette histoire d'une femme de 105 ans qui traverse le vingtième siècle et en raconte les principaux événements ne m'a pas convaincu du tout. La partie la plus intéressante est le début avec sa naissance en Arménie. Ce début a piqué ma curiosité sur ce génocide à propos duquel je ne connais presque rien. Pour le reste, plus le roman avance plus il perd en crédibilité et plus Rose qui m'était sympathique au début me devient antipathique. L'apologie de la vengeance que fait l'auteur à travers son personnage principal m'a particulièrement dérangé, le comportement sexuel de Rose est un autre sujet d'inconfort non pas que je sois plus prude qu'un autre mais il me semble que la sexualité de Rose n'est pas en accord avec son sentiment d'amour envers son mari Gabriel et je pense que toute la moralité de Rose ne sonne pas juste avec ce qu'elle se dit être comme femme. Finalement je referme ce livre sans en avoir retirer grand plaisir .
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Bon, je n'ai pas apprécié plus que ça ce roman de Mr Giesbert, que j'ai trouvé farfelu, parfois drôle, mais peu vraisemblable, et un peu creux.
Ce qui m'a le plus gênée, c'est également comment les drames que subit Rose, cette centenaire qui aura traversé quasiment tout le XXe siècle, m'ont peu touchée, je n'ai ressenti aucune émotion dans les sentiments malgré tout bien affichés de cette femme, j'ai trouvé que cela sonnait faux, sans vraiment pouvoir m'expliquer pourquoi.
En conclusion, dans la catégorie vieille dame peu fréquentable, je préfère de loin Mamie Luger, de Benoit Philippon.
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Rose est née en 1907 sur les bords de la Mer Noire. À peine âgée de 10 ans, elle fuit le génocide arménien pour un long périple qui la mènera successivement en France, où elle fonde une famille et ouvre son premier restaurant dans le Paris des années folles, puis en Allemagne nazie, à New-York, en Chine maoïste, avant de terminer ses jours à Marseille.

Franz-Olivier Giesbert a dressé le portrait rocambolesque d'une femme qui a traversé le 20ème siècle et son lot d'horreurs.

C'est une sacrée bonne femme : forte, drôle, combattive, amoureuse de la cuisine, de la vie, de l'amour.
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Très clairement, je n'en garderai pas grand souvenir. A vouloir être loufoque, on tombe dans le farfelu.
J'ai eu l'impression d'une course à la surenchère pour essayer de faire rentrer tous les événements dramatiques historiques dans le livre.
Au final, peu de profondeur.
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A 100 ans passés, après avoir reçu une mystérieuse lettre d'Allemagne lui faisant part du décès de Renate Fröll, Rose, personnage haut en couleur, et cuisinière encore en fonction, décide d'écrire le récit de sa vie mouvementée, depuis l'Arménie, sa terre natale, en passant par Marseille, la Provence, Paris, puis l'Allemagne nazie, les Etats Unis, la Chine maoïste, pour revenir à Marseille, la ville qui lui a offerte toutes ses chances.C'est qu'il lui en est arrivé des choses à la truculente Rose. Elle est drôle, touchante. On est embarqué dans ses (més)aventures, au gré de l'Histoire du XXème siècle.
Le style est fluide, ce roman se lit vite et m'a fait sourire à plusieurs reprises. Évidemment, c'est caricatural, mais c'est ce qui fait tout le charme de l'histoire de vie de Rose.


Et en plus, son pragmatisme face aux situations extrêmes qu'elle traverse donne une grande leçon de vie. Elle garde le sourire, la joie de vivre. C'est vraiment un délicieux personnage, touchant.


Bref, une belle lecture.

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Je m'attendais à un roman humoristique avec une vieille dame un peu "zinzin", mais finalement c'est une histoire d'une centenaire rancunière qui a vécu pendant un siècle : la guerre arménienne, la première guerre mondiale, la deuxième guerre mondiale etc...

Aussi sa vie était riche en rencontres avec toutes les personnes qui ont écrit l'histoire : Hitler, Himmler, Mao, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Johnny Halliday etc etc...

C'est excessive. Je n'ai pas aimé le personnage de Rose, qui est égoïste, méchante, elle n'hésite pas à tromper son mari, et s'étonne qu'il la quitte après cela.
J'ai eu l'impression que Giesbert voulait mettre tous les événements mondiaux dans ce livre. Ca fait un peu fouillis.

C'est un livre qui se lit, mais sans plus.

Challenge Multi-défis
Challenge ABC


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Giesbert nous fait voyager dans plusieurs lieux (France, Allemagne, Turquie) et plusieurs époques du XXème Siècle.
L'histoire n'est peut-être pas très crédible, le récit est fort bien mené, agréable et souvent drôle.
Cela s'apparente plus à un exercice littéraire sur la vie d'une centenaire arménienne qui a traversé ce siècle sur les ailes de l'Histoire et si on ne se laisse pas perturber par certains décalages entre les propos et les personnages et des situations hautement improbables, on y prend du plaisir.
Un peu fourre-tout mais agréable tout de même.
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La culpabilité du survivant est un thème assez récurrent dans la littérature, surtout dans les récits des drames de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois l'approche de Franz-Olivier Giesbert est assez novatrice car ce qui pourrait être retranscrit comme une suite de jérémiades et d'apitoiement, devient étrangement tragi-comique.

L'horreur et la fatalité cheminent main dans la main semant le chaos et notre héroïne va devoir affronter son destin d'une manière inéluctable et funeste... jusqu'à sa mort.

Les premières pages nous font vaguement évoquer l'écriture tarabiscotée d'Arto Paasilinna, et on se demande où l'auteur nous amène, avec un démarrage tambour battant et d'associations d'idées surprenantes.
A la fois drôle, politiquement incorrect et souvent cru, ce récit devient au fil des pages plus touchant et profond qu'on ne le croit.

L'odeur de la mort est présente partout.
La vie roule dessus les personnages, les renversant, faisant marche-arrière et les écrasant à nouveau dans un étrange ballet de sauvagerie.

Franz-Olivier Giesbert nous dit la lumière qu'apporte l'espoir mais aussi les heures sombres de l'Histoire. Beaucoup d'heures sombres.
Il nous dit la puissance des mots et des idées. Il nous raconte aussi la force de l'amour, les sacrifices endurés, la quête de liberté et ce qui reste après la lutte.

Nietzsche a dit: «  Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse »

Franz-Olivier Giesbert nous susurre « qu'il faut continuer à croire en l'homme malgré les hommes »

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