Deuxième volet des enquêtes de l'inspectrice Petra Delicado et de son adjoint Fermin Garzon policiers à Barcelone.
Ce duo composé de deux personnalités contraires mais fort complémentaires se voit chargé d'une enquête inédite. Un homme, inconnu, est retrouvé roué de coups ...Finalement, ce sera grâce à son chien qu'il sera identifié...Le début d'une enquête dans le milieu canin commence pour Petra et son acolyte.
J'ai préféré cette histoire au premier volume de cette série. Est ce à cause des deux personnages centraux que je trouve de plus en plus attachants ? ( Leur histoire personnelle prend une place assez importante dans l'histoire, mais cela ajoute un petit plus à ce livre selon moi).
Ou aussi parce que j'ai aimé l'originalité du milieu dans lequel ils enquêtent ?l Cette enquête d'ailleurs n'a rien d'extraordinaire, et on devine assez facilement la clef du mystère, mais ceci ne m'a pas empêché d'apprécier cette histoire qui a du chien !!
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Dans cette deuxième enquête, Petra et Fermín se retrouvent confrontés au meurtre d'un homme issu d'un milieu populaire, et dont personne ne semble s'alarmer de la mort. Il s'avère rapidement que le meurtre est en lien avec un trafic de chiens, et c'est en compagnie d'un vétérinaire, d'une dresseuse de chiens et d'une libraire spécialisée que l'inspectrice et son adjoint vont avancer vers la résolution de l'affaire.
Si c'est le suspense et le côté haletant d'un thriller que vous recherchez, passez votre chemin. L'action ici est plutôt posée, l'équipe patauge dans le peu de pistes possibles mais les explore toutes, et c'est plus le côté humain, dans ce qu'ils ont de beau… ou moins… des protagonistes qui est mis en avant. Mais j'ai trouvé ce roman bien écrit et addictif, et ces personnages qui se développent et se dévoilent au fur et à mesure des enquêtes m'intéressent.
En résumé, une enquêtrice au caractère bien trempé, un meurtre, des chiens, et les cafés de Barcelone… que demander de plus ?
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Un ouvrage qui si vous avez comme moi un peur bleu des chiens vous fera trembler sur votre fauteuil. Second volume mettant en scène Petra Delicado, une jeune enquêtrice au méthode pas toujours très orthodoxe et son adjoint Garzon, l' intrigue est plutôt originale et très bien menée malgré quelques longueurs sur la fin. Elle nous entraîne dans un univers canin très complet, on y croise des éleveurs, des vétérinaires, des éducateurs, des hommes et des femmes qui ne sont pas tous hélas motivé par le bien-être de leur animaux. J'aime de plus en plus cette série policière, les personnages ont perdu quelques uns de leurs défauts, ils nous paraissent plus humains leurs caractères gagnent en profondeur, ils nous sont de plus en plus attachants. Je vais me procurer la suite, j'ai très envie d' en lire d'autre.
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Enquête canine dans le milieu des éleveurs barcelonais de chien de défense! Un homme est retrouvé tabassé à mort. L'inspectrice Delicado est chargée de l'enquête. le seul témoin est son chien, baptisé Espanto 'horreur' par l'inspectrice qui le recueille. Elle est assistée de son adjoint Garzon.
Marginal, inconnu de ses voisins, le mort n'intéresse vraiment personne et les enquêteurs ont bien du mal à trouver des pistes qui n'aboutissent pas à une impasse. Malgré l'obstination louable de l'inspectrice qui ne veut pas que cet homme anonyme et marginal ne se voit pas rendre justice, l'enquête se traine un peu et dérive de plus en plus vers la vie privée des protagonistes dont les amours est bien mouvementés.
Une impression assez mitigée de ce polar. le contexte est intéressant : on en apprend sur les chiens de défense. le dénouement est plutôt bien trouvé. Mais le ton un peu acide de l'inspectrice-narratrice m'a un peu déplu.
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Valentina m'amuse et Angela me flatte. Je n'avais jamais éprouvé ces sensations auparavant. Ma défunte épouse me déprimait comme une procession de la semaine sainte, et j'avais parfois l'impression d'être un ver de terre.
Un assassinat était une chose lointaine pour lui, un sujet de fiction. Il ne posa pas de questions et se borna à nous montrer tout ce que nous souhaitions voir comme si nous avions été des scolaires en visite ou un groupe de touristes.
Il y a des jours qui commencent d'une drôle de façon. on se réveille dans son lit, on reprend conscience, on pose le pied à terre, on se fait un café...et pourtant, l'idée de l'avenir qui se profile excède les limites d'une journée. Sans regarder plus loin, on voit.
Il partit encore plus furieux. L' imperméable froissé et le sourcil froncé, il avait l'air d'un paquet postal qui aurait fait mille kilomètres dans un sac.
Ne pas froisser la susceptibilité du travailleur hispanique est plus difficile que de se promener à côté des chutes du Niagara sans se faire éclabousser.
Incontro con Alicia Giménez-Bartlett