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EAN : 9782070364633
256 pages
Gallimard (17/10/1973)
4.12/5   20 notes
Résumé :
Cette guillotine artisanale s'appelait le haut-fer. Un grand bras de levier, ex-petit arbre, pendait au-dessus du haut-fer.
Une pesée lente sur ce bras libérerait l'eau dans la turbine et le haut-fer entreprendrait sa danse.
Hector, la main levée, toucha le levier sans se résoudre à achever son geste.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Hector Valentin revient du Canada pour relancer la scierie familiale abandonnée ''le haut fer''. Mais l'emploi de main d'oeuvre lui est rendue impossible par la pression exercée dans la région par ses concurrents, il décide alors d'employer des hommes en liberté conditionnelle qui sortent de la prison centrale de Mulhouse.
Ce roman d'aventure passionnant est un récit viril, à l'ancienne, où les hommes sont des costauds, roulent des épaules et ont une parole sur laquelle on peut compter.
Dans le film de Robert Enrico tiré de ce livre Bourvil tient le role d'Hector Valentin et il est entouré de Lino Ventura,de Marie Dubois, de Bill Kearns et de Michel Constantin.
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Mais quel navet !
Je mets cette demi étoile eu égard à l'adaptation cimétographique que j'aime beaucoup et qui m'a poussé vers le livre.
Les noms se répètent, on passe du coq à l'âne dans le même chapitre, sans même un retour à la ligne, rien ne m'a plu dans ce roman.
Je préfère ne garder que le souvenir de Bourvil et Lino Ventura lorsque l'on me parlera des Grandes Gueules.
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Voilà une lecture qui m'a plongé dans la nostalgie des vertes années, tant j'ai cheminé au fil des pages avec le souvenir du film -fort bien adapté du roman de José Giovanni, avec une palanquée de vraies Grandes Gueules, les Lino Ventura, Bourvil, Michel Constantin et autres Jess Hahn… Une belle histoire sur la ténacité dans l'adversité, sur la force des convictions et la valeur du travail, et également sur la possibilité, pour tout individu qui a un jour ou l'autre chuté, du rachat.
Hector Valentin (incarné par Bourvil dans le film), revient du Canada dans les Vosges, pour prendre possession d'une vieille scierie condamnée à la ruine, dont il a hérité. Il décide de sa résurrection et se trouve confronté à la concurrence de Therraz, l'homme fort de la vallée. Manquant de personnel, il en vient à embaucher des condamnés de droit commun bénéficiant du régime de liberté conditionnelle. José Giovanni nous offre ici une belle aventure humaine, avec des dialogues ciselés. Ces hommes ne sont pas que des "forts en gueule", aux poings facilement serrés et propres à décrocher des mâchoires, ils ont aussi leur dignité, qu'ils arrivent à racheter par leur engagement pour une cause simple, mais qui révèle les vrais hommes.
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j'ai lus se livre après avoir vue le film plusieurs fois et quelle mal j'ai eu pour le trouvé par contre j' y ai retrouvé tout l'univers du film et le plaisir de cette histoire
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Le plus difficile qu'un homme peut faire, qu'est-ce que c'est ?
Hector se souvenait encore de la question parce qu'il n'avait jamais oublié la réponse d'un grand diable, à la barbe rousse de pirate barbaresque. Ça se passait dans les Rocheuses au cours de la construction d'un barrage. Le barbu avait répondu :
- Quand tu rencontres un infirme qu'a plus de bras ou plus de jambes et que tu lui causes comme s'il avait des bras et des jambes, que tu le regardes d'une façon qui lui fait oublier qu'il n'est pas comme les autres, alors t'a fait un des trucs les plus coton qu'un homme peut faire.
C'est en pensant à cette réponse qu'il souhaita le bonjour à Laurent et à Mick...
(extrait du chapitre IV)
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Laurent ciselait sa phrase depuis des années. …. La phrase heurtait l'envers de ses tempes comme une clameur. Il l'avait simplifiée, élaguée de tous les soupirs, les arrêts, les mots de trop. A cause de ce patron qui lui aussi venait d'ailleurs, le silence avait une épaisseur imprévisible. En face de cette muraille, la phrase que Laurent portait en lui était à la fois toute petite, toute brève, et très longue, telle un discours d'inauguration. "J'inaugure une nouvelle vie, pensa Laurent, oui, quelque chose ressemblant à une nouvelle vie."
- On sort de prison, articula-t-il en regardant Hector dans les yeux.
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-Nénesse... faut pas que tu essayes de bien faire, dit Laurent.
-T'as entendu! il n'y a qu'une chose que tu dois essayer. Tu te répètes toute la sainte journée que tu n'as aucune force, que tu es une mauviette et que tu dois jamais te mêler de rien.
Nénesse renifla en s'essuyant d'un revers de main. Il plissait le front comme un enfant qui prend de meilleures résolutions.
-C'est ça, dit Laurent. Jamais te mêler de rien. Rester bien tranquille et jamais lire non plus...
-Tu pourrais exploser... affirma Hector.
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Casimir Parmentelier attendait patiemment. Ses maisons, ses camions, les scieries qu'il achetait les unes après les autres, toute sa fortune, il la devait à sa patience, à sa politique de guetteur.
— Aucune femme n'a pu rester ici, dit-il d'une voix neutre.
Hector posa le tricycle sur l'établi. Ce grand type n'énonçait que des vérités. Elles sonnaient comme des proverbes. Mais il n'avait pas fait quelque six mille kilomètres pour écouter des conseils.
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Entre l'église et la route il y avait un cimetière. Il s'offrait. Il semblait nu. Les croix étaient ajourées. Les fleurs artificielles, d'un gris mauve passé. Construit en plein centre, le cimetière faisait vivre les vivants parmi les morts ou les morts parmi les vivants, on ne pouvait le préciser.
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Dans cette nouvelle chronique BD, Jean-Edgar Casel vous présente ses coups de coeur et les nouveautés à ne pas louper côté BD classique :
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