Deux critiques présentées en quatrième de couverture de l'édition du Club France Loisirs, avec autorisation des Editions Arthème Fayard :
"Loin des récits héroïques, où le panache prend le pas sur la réalité, l'historien-romancier donne la parole aux simples, aux sans-grade, souvent dotés de bravoure et de bon sens."
Odile le Bihan, Le Républicain Lorrain.
"Pierre Miquel laisse percer son indignation devant le gaspillage en vies humaines et son admiration pour cette armée du peuple partie, en pantalon couleur garance, se faire massacrer : - La vraie noblesse de cette armée tout droit sortie des bois et des halliers, c'est d'être issue des fins fonds du pays."
Marie-Louise Roubaud, La Dépêche du Midi.
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Écouté en livre audio chez Audible.
Ça m'a paru davantage un long documentaire sur les deux premiers mois de guerre qu'un roman. L'intrigue n'en est pas vraiment une, je ne me suis attachée à personne. Je comprends que chaque tome de la quadrilogie est consacrée à l'un des frères Aumoine, celui-ci étant le livre de Léon. Et pourtant il est à peine là et son sort nous laisse indifférent.
Les personnages féminins sont inexistants, à part la nymphe Clelia, qui tient un rôle de parfaite oie blanche gracieuse et dévouée, un peu cruche. Littéralement une princesse… j'aurais aimé un peu plus de nuance. Les femmes aussi ont participé à cette guerre, autant au front (infirmières) qu'à l'arrière (ouvrières, marraines de guerre).
Sur la performance audio : le narrateur est assez ennuyeux mais le plus pénible ce sont les musiques de 4 notes, répétitives jusqu'à l'insupportable, tous les quelque paragraphes. Ça rend l'ensemble lassant.
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Une formidable leçon d'histoire rendue accessible par la partie romancée qui sait à merveille nous mettre en empathie avec les personnages. Et pourtant aucun manichéisme, la complexité de la guerre et de l'attitude de chacun est bien rendue.
Certes les histoires d'amour sont un peu trop belles mais c'est ce qui permet de faire passer la dureté de la réalité.
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Il est midi. En ce 1er Août 1914, la place est endimanchée. C'est la noce.