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EAN : 9791028110772
118 pages
Bragelonne (10/07/2019)
3.5/5   11 notes
Résumé :
Rivière Sauvage, prêtresse du Peuple-Soleil, a violé l’antique loi léguée aux siens par le Peuple-Ciel, depuis longtemps disparu. L’interdiction de tuer, quoi qu’il advienne...

Pour les autres tribus, libres de cette contrainte, le Peuple-Soleil est une proie facile, puisqu’il est pacifique. On peut sans rien risquer lui voler le produit de sa chasse, piller ses réserves, enlever ses femmes et tuer ses hommes.

Tout change le jour où R... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Avec "Le Peuple-Ciel" (titre français), Terry Goodkind nous offre une très belle nouvelle de Science-Fiction. L'histoire nous replonge à l'époque des premiers amérindiens et constitue un formidable plaidoyer en faveur de la non-violence. L'auteur, au travers de cette histoire merveilleusement bien écrite (en dépit de passages un peu "naïfs" et de quelques "lourdeurs" dans les échanges entre les deux chefs de tribus sur leurs filles), continue à défendre ses positions sur la paix et la guerre entre les individus ou les peuples. On retrouve donc ici des thèmes déjà développés dans les autres romans de Goodkind : tout être vivant doit accepter la violence lorsqu'il s'agit de défendre sa vie ou celle des siens. La non-violence poussée à l'extrême est d'ailleurs "un crime" contre la vie pour l'auteur qui revendique le droit, et même le devoir, à la légitime défense. Cependant, les êtres humains se doivent de cultiver la paix et condamner la violence gratuite. cela constitue également un devoir. C'est l'idée générale ici, et un leitmotiv dans l'oeuvre de Goodkind.
Après la Fantasy (genre où Terry Goodkind a fait ses armes), puis le Thriller-Fantastique , cette incursion dans la SF est une belle réussite, qui marque bien, s'il en était encore besoin, l'originalité, l'indépendance et l'aisance d'écriture, de Terry Goodkind.
Le Peuple-Ciel est un beau conte et une rafraîchissante parenthèse dans l'oeuvre de l'auteur devenu un peu plus "sombre" avec ses romans genre "Thriller-fantastique".
En France, le Peuple-Ciel existe seulement au format "epub" (110 pages).
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Dans un monde primitif des tribus agressives se côtoient, l'une d'entr'elles se singularise par son pacifisme absolu, de tous temps elle a respecté l'interdiction absolue de tuer, ce qui arrange bien les autres tribus qui n'ont aucune raison pour ne pas se servir si quelque chose leur fait envie, ou même tuer ou enlever des enfants et des jeunes filles … jusqu'au jour où Rivière Sauvage lève son arc pour défendre sa petite soeur et tue un agresseur. La loi lui est rappelée, mais elle est aussi la prêtresse du peuple du soleil et loin de s'amender elle décide de résister et d'invoquer le mystérieux Peuple-Ciel qui a instauré cette loi absolue de non-violence qui risque de mener son peuple à l'extinction …


Une nouvelle d'une centaine de pages aux bases plutôt simplistes, un peuple isolé qui vivrait dans l'isolement pourrait être crédible, mais un peuple vivant au milieu d'autres tribus avec cet interdit c'est plutôt naïf d'y croire, la narration est traitée un peu à la manière des contes primitifs jouant sur la naïveté afin que les spectateurs se sentent supérieurs et soient confortés dans leur comportement traditionnel. Ici les missionnaires sont remplacés par des extra-terrestres qui par accident et mal compris incitent un peuple à adopter comme religion une non violence extrême et abêtissante.


Un livre simpliste, moralisateur et un peu lourd qui veut convaincre les lecteurs que la violence est parfois nécessaire pour la survie. Sans justifier la violence gratuite il nous montre que le refus d'y recourir pour la survie peut être un crime. Peut-être que ce niveau de simplicité est nécessaire pour convaincre les bisounours …
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Bonjour, en ce jeudi un retour sur une petite nouvelle de l'opération Opération Bol d'air dont je vous ai déjà parlé. le peuple ciel de Terry Goodkind, un auteur qui a écrit une sublime saga de fantasy le cycle de l'épée de vérité. Nous sommes ici dans le fantastique avec cette nouvelle. Une jeune prêtresse indienne Rivière Sauvage ne respecte pas la loi immuable de son peuple qui est de ne pas tuer. Elle tue un fils de chef d'une tribu sanguinaire pour essayer de sauver sa soeur. Elle décide alors d'aller sur la montagne sacrée pour parler au peuple ciel qui sont les Dieux de cette tribu. Elle va réussir au delà de ses espérances. Un très joli texte sur les croyances, leurs origines, le rôle des femmes. J'ai beaucoup aimé.
Quatrième de couv. Rivière Sauvage, prêtresse du Peuple-Soleil, a violé l'antique loi léguée aux siens par le Peuple-Ciel, depuis longtemps disparu. L'interdiction de tuer, quoi qu'il advienne...
Pour les autres tribus, libres de cette contrainte, le Peuple-Soleil est une proie facile, puisqu'il est pacifique. On peut sans rien risquer lui voler le produit de sa chasse, piller ses réserves, enlever ses femmes et tuer ses hommes.
Tout change le jour où Rivière Sauvage et sa jeune soeur sont attaquées par des maraudeurs du Peuple-Loup. Résolue à se défendre, la prêtresse abat l'un des guerriers – le fils du chef adverse...
Assoiffés de vengeance, les Loups menacent de massacrer le peuple de Rivière Sauvage. Si elle veut sauver ses frères, elle devra faire appel au légendaire Peuple-Ciel, venu dans son monde à bord d'étranges machines volantes il y a bien longtemps...
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Agréable mélange de western sans cow-boy et de science-fiction à la Star Trek, ce court roman se dévore assez rapidement, grâce à l'écriture fluide et efficace de Terry Goodkind. Choc des cultures et politique de non ingérence sont les principaux thèmes de cette histoire. J'ai eu peur sur la fin que ce roman ne se transforme en apologie de la légitime défense. Mais non, l'auteur a su habilement tourner son récit pour privilégier des comportements pacifistes.
Un bon moment de lecture par l'auteur du cycle de fantasy L'épée de Vérité
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Il y a plusieurs années de cela, j'ai lu - et pas du tout apprécié - le premier tome de L'épée de vérité, grande série de cet auteur. Je suis restée sur cette déconfiture sans jamais y revenir, malgré tout le bien qu'on entend à son propos... du coup quand Chat' a proposé cette nouvelle, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais !

La suite sur le blog :)
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Impossible de douter ! Même si la tenue et le masque étaient différents, cet homme, comme le défunt, appartenait au Peuple-Ciel.
Si ses jambes avaient bien voulu la porter, Rivière Sauvage aurait volontiers sauté de joie.
L’être posa une main sur le côté de son masque. Aussitôt, la partie brillante se rétracta, dévoilant le plus beau visage d’homme que la prêtresse ait eu l’occasion de voir.
Du coup, elle se leva d’un bond. Le nouveau venu lui souriant, elle lui rendit la pareille, heureuse qu’il soit un homme, tout simplement, et pas quelque créature de légende.
D’un index, il désigna sa bouche puis agita la main comme s’il voulait quelque chose. Perplexe, Rivière Sauvage fronça les sourcils. D’un nouveau sourire, l’homme l’encouragea à faire… elle ne savait trop quoi.
— Je ne comprends pas ce que vous voulez…, dit-elle.
L’inconnu hocha la tête, l’air tout content, puis agita de nouveau la main.
— Désolée, je ne comprends toujours pas… Que voulez-vous ? Ne savez-vous pas parler ?
L’homme fit signe à la prêtresse de patienter un instant.
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— C’est très grave, Rivière Sauvage. Tu as violé…
— Et Fleur du Matin, qui pense à elle ? Grand chef, es-tu indifférent au sort de ta propre fille ? Refuses-tu d’essayer de la reprendre ? Resteras-tu les bras ballants alors que ton peuple est en danger ?
— Quel danger ? C’est terminé, à présent. Avec leur prisonnière, les maraudeurs seront satisfaits pour le moment, et ils nous laisseront en paix.
— Les propos d’un lâche ! cracha Rivière Sauvage.
Alors que l’assistance s’indignait, Saule Solitaire avança et gifla sa fille.
— Je t’interdis de parler ainsi à ton père ! Et à notre chef !
Comme avec Cerf Véloce, Ours Debout leva une main.
— Petite, dit-il d’un ton plus… paternel, tu auras bientôt un enfant qui remplacera Fleur du Matin. C’est la bonne façon de réparer le tort qu’on nous a fait. D’ailleurs, voilà beau temps que tu devrais être mariée et mère de famille. Au lieu de ça, tu bafoues nos lois…
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À côté d’elle, Grand Chien ne quittait pas l’inconnu des yeux, mais il ne semblait pas inquiet. Depuis toujours, on répétait à la jeune femme de se fier à son chien. Un bon conseil, mais qui ne l’empêcha pas de rester vigilante.
Jusqu’à ce qu’elle reconnaisse Cerf Véloce… Mais pourquoi cet accoutrement inhabituel ? Un morceau de tissu rouge noué à chaque biceps, il portait un gilet de daim, sa crinière tressée tenue par un bandeau également rouge.
Sur la hampe de sa lance, derrière le point d’équilibre, un fanion de la même couleur oscillait au vent.
Enfin, des lignes noires zébraient ses joues.
Rivière Sauvage ne l’avait jamais vu ainsi – mais elle trouva que ça lui allait plutôt bien. Dans cette tenue, il était impressionnant.
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— La peur est souvent mauvaise conseillère, grand chef. Parce qu’ils avaient peur, tes ancêtres ont mal compris notre message.
» Assassiner des innocents est mal, c’est une certitude. Voilà tout ce que nous voulions dire.
— Donc, la loi sacrée est juste.
— C’est là que commence le malentendu, Ours Debout. Le meurtre est proscrit, c’est vrai. Mais quand il s’agit de se défendre, ou de protéger sa famille, l’interdit ne s’applique plus. En d’autres termes, face à des assassins, il n’est pas immoral de tuer. L’autodéfense n’est pas un crime…
Ours Debout en resta un moment muet.
— Mais… Si nous tuons, a dit le Peuple-Ciel, Père Soleil ne se montrera plus, et nous périrons dans des ténèbres éternelles.
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— J’ai peur que le temps nous ait volé certaines connaissances… S’il existe un moyen d’invoquer le Peuple-Ciel, il est oublié depuis longtemps – bien avant ma naissance.
— Sais-tu au moins si le Peuple-Ciel existe vraiment ?
— Non. Pour ce que j’en sais, il peut s’agir d’un mythe qui sert à nous faire accepter des lois imaginées par d’autres hommes.
— Si c’est le cas, ces gens étaient stupides !
— Interdire le meurtre te semble si idiot que ça ?
— Oui, si c’est pour permettre qu’on nous massacre.
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