Avec ces Chapacans,
J'ai trouvé l'histoire d'une vengeance...
J'ai trouvé des petits bouts de chansons et de poèmes (
Louis Brauquier,
Pouchkine,
Federico Garcia Lorca, Maïakovski,
Léo Ferré,
Edith Piaf, Dalida...)
J'ai trouvé les calanques, l'Estaque, les concours de Boules, les collines sauvages...
J'ai trouvé Guillestre et Sidi Bou Saïd aux volets bleus...
J'ai trouvé quelques pages d'Histoire, avec certains de ses personnages, le Duc de Windsor, son abdication, son mariage avec Wallis Simpson, ses sympathies évidentes pour l'Allemagne nazie,
Nikita Khrouchtchev et son passage à Marseille durant son voyage en France...
J'ai retrouvé le Beau-Bar, avec Léon et ses bouteilles de Pastis, de Ricard, de Casanis, de 51 et de toutes les autres, avec ses jobastres avinés et racistes, qui parlent de tout et de rien, de l'OM, de la météo, des faits divers, des fesses ou des seins des cagoles qu'ils reluquent, mais surtout qui parlent de qu'ils ignorent, "avè l'assent"...
J'ai trouvé des émotions, des sentiments. L'amour, l'amitié, la haine, les douleurs, l'ennui.
Mais je n'ai pas retrouvé le même plaisir que celui que j'ai pris avec tous les autres romans de
Maurice Gouiran. Vincent Alvarez est bien sympathique mais il manque de consistance... Il ne m'a pas convaincue par son besoin de vengeance quarante années plus tard. Cependant cette légère déception n'enlève rien au fait que je me suis régalée avec les 29 autres romans de l'un de mes auteur favoris !