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3,65

sur 906 notes
Longtemps que je n'avais pas lu un livre de Grangé mais j'avais besoin de me changer les idées et de me plonger dans un thriller noir. Et Grangé est toujours un bon choix pour cela.
Habitué aux pavés de Grangé, le jour des cendres m'a paru court. Je l'ai donc lu en moins d'une journée. Pas pu le lâcher, l'intrigue étant la principale raison.
Il nous décrit les paysages et les endroits où ça se déroule tellement bien qu'on les voit dans sa tête. Et les personnages également on les identifie bien.
On retrouve Niemann avec son caractère de flic solitaire et très spéciale.
Une bonne partie du livre on se dit qu'il n'est pas aussi violent et noir que ses livres précédents. Mais on découvre dans le dernier tiers que c'est bien caché et quand ça explose, on tombe dans la noirceur de certains individus et de la candeur des autres.
Je ne parle pas du sujet. Il faut le découvrir. J'ai bien aimé ce livre, j'ai passé un bon moment à sa lecture et je me suis posé plein de questions pour comprendre où le menait l'intrigue. Il n'est pas un super Grangé mais c'est un bon thriller.
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J'avais été très déçue par la Terre des morts, et comme chez Grangé, c'est souvent bon une fois sur deux, je m'étais dit que celui-ci devrait être pas mal.

Ça se lit rapidement, mais ce nouvel opus n'a rien de transcendant. On est loin du Vol des cigognes et des Rivières pourpres. Je ne supporte plus les clichés utilisés à outrance par l'auteur, ni le mépris de la province que l'on retrouve de façon récurrente. Appeler une fois les gendarmes des "cruchot" est drôle, que ça perdure durant tout le volume devient insultant.

L'Alsace n'est pas un territoire sous-développé dans lequel on ne trouve aucun légiste ! (même si on comprend à la fin pourquoi il était utile qu'il n'y en ait pas). Et le final est relativement prévisible. L'idée était bonne, la façon dont elle est traitée, c'est une autre histoire.
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Avec Grange c'est toujours ainsi les gendarmes sont des gugusses, des cruchots bornés et incompétents. Les clichés ne s'arrêtent pas là les policiers se doivent d'être bougons parce qu'ils ont soi-disant tout vu mais c'est le pompon avec cette ancienne droguée infiltrée. Mais il fait le choix moins méprisant de les appeler des flics et non des pinots. Peut-être ne sait-il pas qu'un gendarme peut-être un pandore. C'est la série engrenages en pire ....
A cela une écriture désagréable ponctuée d'argot, de vulgarité sensée faire plus « policier du sordide » revenu de tout. Mais j'ai tendance à dire que ceux qui arrivent à vivre comme Niemans ne sont pas les plus efficaces...Il faut revoir les fondamentaux mon cher JC GRANGE

Enfin les poncifs sur la province ont la vie dure : « il imaginait le bar-tabac, la mairie grisâtre, les supérettes aux rayons à moitié vides. » Je pense que l'auteur n'a pris le temps de visiter cette région...
Attention trop de condescendance et de parisianisme nuit à un auteur qui s'endort un peu sur ses lauriers. Thilliez est un peu plus modeste et à mon humble avis dépassent le maître. Enfin le roman ne devient intéressant que 70 pages avant la fin et l'épilogue apparaît rapidement.Je crois que ce sera mon dernier GRANGE.
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Jean-Christophe Grangé fait partie des auteurs qui n'ont plus à se faire un nom et dont chaque nouveau titre est un petit événement.
Le Jour des Cendres n'échappe évidemment pas à cette règle, et il contient tout ce qu'il faut pour plaire aux fans habituels de l'auteur, mais également pour attirer de nouveaux lecteurs.

Les inconditionnels y retrouveront ce qui fait l'attractivité de cette plume : une intrigue rythmée, un style percutant, des protagonistes tout en contradictions, des dialogues mordants et des twists efficaces.

La quasi absence de scènes particulièrement sanglantes et/ou violentes permettra, elle, à tous les lecteurs, même les plus « softs », d'apprécier l'histoire.

Toutefois, si le sens ne coule pas à chaque page, l'auteur garde son style si particulier qui le rend incontournable dans le monde du thriller.
Il faut dire que le sujet s'y prête : communauté religieuse, meurtres, hiver glacial, secrets monstrueux... tout est réuni pour créer une trame redoutable.

Le déroulé est très visuel, presque cinématographique, ce qui le rend très addictif et éloigne toute envie de poser le roman avant la toute dernière page.

J'ai lu, ici ou là, que l'intrigue est directement tirée d'un des épisodes de la série télévisée Les Rivières Pourpres (elle-même adaptée du roman éponyme de Grangé). Personnellement, n'aimant pas les adaptations, je n'ai pas regardé cette série, ce qui m'a permis de découvrir cette histoire de façon tout à fait détachée de toute attente.

Et je me suis régalée !

À savoir également : aucun besoin d'avoir lu les précédents romans de l'auteur pour suivre et apprécier celui-ci, ce qui est toujours un plus quand on connaît l'ampleur de sa bibliographie.

C'est un livre qui se dévore donc tout seul et qui laisse le lecteur impatient de découvrir le prochain, ou de (re)découvrir les précédents.
Un thriller sombre, dérangeant et addictif.

À tenter sans tarder !
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Passé le fait de se dire que l'histoire ne m'est pas inconnue puisqu'en effet c'est l'adaptation en roman de la série Les rivières pourpres, je suis entré dans la lecture et été emporté page après page.
Je suis tenté de dire que c'est un excellent cru de la production Grangé.
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Une communauté qui semble vivre à une autre époque et dans un autre monde. La saison des vendanges. le meurtre d'un religieux et un agent infiltré sur site. Il n'en fallait pas plus pour me donner envie de lire le dernier thriller de Jean-Christophe Grangé, mon tout premier de l'auteur.

C'était ma première rencontre avec Jean-Christophe Grangé et donc aussi avec le personnage de Niémans, flic assez bourru et expérimenté. Ce personnage est sombre, antipathique à mon goût. Il est agaçant, et sans doute trop sûr de lui. Il n'est pas un personnage attachant que je pourrai être ravie de retrouver dans un prochain roman. Heureusement, sa coéquipière Ivana, une femme intrépide au passé mouvementé complète bien ce duo et adoucit le portrait bougon et macho de Niémans.

"Que vous soyez un macho borné, ça vous regarde. Que vous vous preniez pour le meilleur des flics de France et que vous méprisiez tous ceux qui portent un uniforme, c'est aussi vos oignons. Mais en la jouant perso, vous ralentissez l'enquête et vous pataugez sur place."

Malgré mon manque d'empathie pour Niémans, je suis très vite entrée dans l'histoire : les chapitres sont courts, le style de Grangé est accrocheur, l'intrigue est bien menée. Les personnages sont assez caricaturaux, mais cela permet de bien les imaginer. L'action se déroule sous nos yeux au fur et à mesure qu'on tourne les pages. On pourrait même dire que les images défilent comme si l'on regardait un film ou une série. (ndrl : j'ai lu qu'effectivement ce roman était adapté d'un épisode de la série Les rivières pourpres)

En bref, s'il est très divertissant, le jour des cendres ne me restera pas en mémoire longtemps. Je préfère rester sur l'idée que ce roman qui m'a quand même donné envie de découvrir Jean-Christophe Grangé, à charge de revanche donc ! Car j'ai tout de même passé un bon moment ! Un roman qui se lit comme on regarde un épisode de série télévisée.
Lien : https://ellemlire.com/2020/0..
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A mon sens, les auteurs de thrillers pourraient être de parfaits psychopathes. Cette théorie m'est très personnelle. Cette noirceur décrite sur papier blanc est tellement sombre parfois, qu'elle prête à faire peur. Malgré tout c'est un genre que j'affectionne, que ce soit en littérature ou au cinéma. le lecteur n'est pas qu'un simple spectateur mais devient acteur par sa réflexion ou les pistes qu'il échafaude. Rien de plus grisant que de mener une enquête, qui peur parfois ébranler nos perceptions et émotions. C'est ce qui me plait le plus dans ce type de lecture, de jouer à Sherlock Holmes, et me poser mille questions, avec comme but ultime de trouver la fin dès le début.

J'ai découvert il y a quelques années déjà Jean-Christophe Grangé grâce à ma lecture des Rivières Pourpres, que j'avais beaucoup aimé. Il m'a d'ailleurs fallu quelques temps avant de regarder l'adaptation, décevante à mes yeux aux vues de l'épaisseur du roman. Comme bien souvent les adaptations ou alors c'est que je suis très exigeante. de Grangé j'ai ensuite lu toute sa bibliographie, des livres parus avant aux livres à paraître au fils des ans, que je m'empressais d'acheter dès leur sortie. Et ce jusque Kaïken. Et puis, je l'ai laissé de côté. Par lassitude peut être. J'arrivais à saturation du genre. J'ai découvert d'autres auteurs, je lisais moins de thrillers. Mais la curiosité s'est faite plus forte que le reste. le jour des cendres marque nos retrouvailles.

Des retrouvailles avec l'auteur, mais pas seulement. Celles avec le commandant Niemans, qui menait la danse dans Les Rivières Pourpres. L'Alsace et ses vignes comme lieu du crime. Une communauté de religieux coupés du monde comme cible. Des écorchés vifs qui viennent chercher refuge dans ces vendanges tardives. Une bulle hors du temps, hors du monde. Une bulle qui se craquelle avec les meurtres de certains de ses membres. La rudesse de la police aux gros sabots confrontée à la délicatesse du silence d'une communauté à la pureté de façade.

Une enquête au cordeau dans le froid de l'hiver alsacien, où la nuit et le froid prédominent et apportent une atmosphère particulière, sans lumière, sans espoir. du nihilisme à l'état pur. L'ingrédient (pas si) secret de l'auteur. Les pages s'enchaînent à une vitesse vertigineuse, laissant poindre une certaine amertume de la part du lecteur. le sang coulent et les cendres pleuvent. Quelle est cette bête dont la venue est tant crainte ? Chimère ou réalité ?

Bien qu'il m'ait été plaisant de retrouver l'esprit noir de Jean-Christophe Grangé, la déception l'emporte malgré tout sur le reste. La vision du monde apportée est trop manichéenne à mon goût, sans grandes nuances et avec force cliché. L'intrigue se déroule lentement, mais ne prend pas en épaisseur. Sa linéarité nous apporte un dénouement rapide et dénué de suspens, qui m'a laissée perplexe.

Mes images d'épinal avaient laissé en moi un souvenir d'excellence. Comme à l'accoutumé dans ces cas là, le présent fait souvent pâle figure.

Bonne lecture à vous !
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
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Ce livre tombait à pic : je viens de finir les livres empruntés à la médiathèque, une flemme énorme, une envie de lecture.
Quelques heures plus tard, je me dis que cela fait longtemps que je n'ai pas lu de thriller, que celui-ci ne m'a pas fait vibrer et que l'auteur joue sur la corde des personnages au détriment du suspense. L'intrigue tient la route, mais l'absence de personnages dans ce faux huis-clos et de profondeur dans les personnages / suspects proposés rend l'ensemble superficiel.
Quant au thème, la secte fait toujours recette, c'est un peu classique.
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Ne connaissant pas du tout Grangé, j'ai adoré cette histoire. L'intrigue sur fond religieux est vraiment prenante, avec plusieurs rebondissements et de références religieuse et culturelle. Par contre, Niemans est un personnage assez antipathique, j'ai eu du mal à m'y faire. Une très bonne lecture ! Hâte de lire les autres livres de cet auteur
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Le roman se passe en Alsace, où une secte qui s'est fortement inspirée des Amish mais avec quelques petites adaptations se préparent comme chaque année à récolter le raisin pour produire un excellent cru.
Un meurtre est commis dans la communauté, et un binôme un poil improbable va mener l'enquête
Qu'est ce qui m'a gêné à la lecture de ce livre qui s'avérait prometteur ? quelques invraisemblances, quelques éléments restés comme suspendus, comme si l'auteur passait à autre chose sans plus s'en soucier, des personnages qui manquent un peu d'épaisseur.
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