Le jour des cendres

Nous retrouvons, ici, le commandant chargé de l'enquête dans Les rivières pourpres. Je ne me le rappelais pas aussi macho et antipathique. J'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman tant l'intrigue m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Les chapitres courts rythment efficacement la lecture.

« Le jour des cendres » n'échappe pas la règle de Jean-Christophe Grangé.. il contient tout ce qu'il faut pour plaire aux fans du l'auteur, mais également pour attirer de nouveaux lecteurs.

Un domaine religieux.. un corps découvert pendant les vendanges, un émissaire faisant partie d'une communauté vivant en autarcie. Accident ou meurtre ?
Tout laisse a penser à un accident, mais le commissaire Pierre Niémans dépêché sur place n'y croit pas.. Avec son franc- parler et ses méthodes parfois non conventionnelles, il va enquêter.. Quel secret va-t-il découvrir ?
Pour résoudre ce mystère, le commissaire va nous emmener au plus profond de la noirceur humaine.. une enquête policière aussi obscure que machiavélique.

Jean-Christophe Grangé sème son ivraie entre grand secret et autres déviances sectaires avec une habilité et une aisance diabolique. Une intrigue rythmée, un style percutant, des protagonistes tout en contradictions, des dialogues mordant et des « twists » efficaces. Plus proche de « Witness » que des « Rivières Pourpres ».

Toutefois, si le sens ne coule pas à chaque page, l'auteur garde son style si particulier. le sujet s'y prête : communauté, meurtres, hiver glacial, secrets monstrueux. Une trame redoutable, très visuelle, presque cinématographique, qui tient son lecteur en haleine jusqu'à la fin.

« Le jour des cendres », un thriller sombre, dérangeant et addictif !

Nouvelle enquête pour Niemans et pour Ivana. Ivana doit s'introduire dans une communauté où à la fin de la vendange on procède au jour des cendres.
Cette procession a-t-elle un rapport avec le meurtre qui a lieu ? Ivana va se lier avec Marcel et une émissaire Rachel.
Niemans décide de rentrer avec son équipe sur le domaine. Mais il va plus causer de tort qu'apaiser les tensions.
Ivana n'est elle pas en danger ? Difficile pour Niemans de le savoir.
Un polar qui se lit mais sans ferveur extrême.

Je suis bien heureuse d'avoir renoué avec la plume de cet auteur. Habituellement après avoir eu une déception, mes attentes sont revues à la baisse et j'ai tendance à attendre bien longtemps avant d'oser ouvrir à nouveau un bouquin de l'auteur en question. Avec Jean-Christophe Grangé, ce n'est assurément pas le cas puisque je sais à quel point il peut écrire des récits addictifs et mémorables!

Sans que le jour des cendres soit l'un des meilleurs romans que l'auteur ait pu écrire, il n'en reste pas moins que je l'ai presque lu d'une traite. La toile de fond est particulièrement intéressante. Il y a beaucoup de rythme et tout de même quelques rebondissements. J'aime bien lire ce type de thrillers où les actions sont basées sur de telles croyances. Malgré que je trouve cela intéressant, il n'en reste pas moins que personnellement, je n'adhère pas du tout à leur schème de pensées.

Je dois avouer que j'ai ragé plus d'une fois sur le personnage de Niémans. J'ai de la difficulté avec sa personnalité. Ce n'est pas son côté sombre qui me perturbe, mais plutôt la façon dont il traite les gens autour de lui. Il me donne l'impression de ne respecter personne. Malgré tout, il est difficile de lui reprocher tout cela étant donné qu'il mène ses enquêtes jusqu'au bout. D'ailleurs, heureusement qu'il y a Ivana à ses côtés! Seul, il n'y serait pas parvenu.

Finalement, ce fut une lecture captivante et fort agréable. Heureusement que j'ai donné une seconde chance à l'auteur pour me séduire à nouveau car avec La dernière chasse, c'était presque la catastrophe. Espérons qu'il gardera cette créativité pour le prochain roman!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..

[ Audible ]

Alors d'abord chapeau pour cette version audio très réussie !
Excellente narration et interprétation du lecteur qui donne vie au récit. Sans compter que les interludes musicaux entre chaque chapitres contribuent pleinement à nous plonger dans l'atmosphère: grosse réussite pour ce côté "technique".

Comme avec chaque livre de Grangé je suis saisie par la qualité de l'intrigue, la richesse des personnages et surtout sa capacité à m'embarquer complètement dans ses histoires. C'est pour moi un des meilleurs auteurs du genre, un maître en la matière même !
Et cette lecture me le confirme une fois encore. Un véritable alchimiste du thriller. 

Tout est réussi: l'intrigue en quasi vase clos, le rythme au tempo parfait et surtout cette ambiance atypique qui nous plonge dans une secte aux principes Amish.
Une fois encore, et ça tout le long du récit, l'auteur nous ouvre un champ des possibles très large pour faire travailler notre imagination...Contexte particulièrement propice à l'évasion. 
Bref j'ai ADORÉ et ça jusqu'aux dernières minutes d'écoute  ! 

J'apprécie toujours autant les thrillers de cet auteur que l'on visionne en les lisant. Pour celui-ci j'ai regardé passer quelques retours avant de le lire et j'ai été très surprise. Certains l'associaient aux "Rivières pourpres". "Les rivières pourpres" est le premier film que j'ai vu et le premier livre que j'ai lu et je peux vous affirmer que ce n'est pas "Le jour des cendres". Par contre, il existe sur Netflix une série qui se nomme "Les rivières pourpres" mais qui n'a rien à voir avec le film du départ. J'ai visionné quatre épisodes hier soir et il s'agit de plusieurs enquêtes qui ne se suivent pas. Par contre les deux et troisième épisodes sont bien "Le jour des cendres" (avec quelques changements). Voilà pour l'explication et les amalgames qu'ont pu faire certains lecteurs.

Maintenant parlons du livre, j'ai adoré retrouvé Niemans (je vois toujours Jean Reynaud) et Ivana (Camille) sa fidèle amie, collègue, qui va aller se jeter dans la gueule du loup. L'histoire se déroule en Alsace, dans un lieu bien particulier, fermé aux "autres". La vallée de Florival, ses vignes et son vin. On comprend bien, dès le départ, qu'il s'y passe des choses bizarres, mais quoi?! Et plus la lecture avance et l'on voit se pointer des faits terribles, abjectes, dans l'illégalité totale, et surtout, où personne n'irait farfouiller, ne pas déranger…

Ivana sera dévoilée et malmenée aux prix d'une foi indestructible. Mais à quel prix doit-on une vie ou des vies! Ce mélange de crimes, de religions ou sectes sera toujours sous la plume de l'auteur d'une intensité crue.

Dans les auteurs que je place en haut de la barre et qui sont édités Franck Thilliez ne sera jamais délogé, et Jean-Christophe Grangé se trouve en seconde position, mais pas du tout pour le même style, j'espère que vous l'aurez compris. Grangé c'est une vision, on est avec les personnages, dans l'histoire et c'est glaçant, froid, du thriller pur, Thilliez c'est une technique d'écriture que personne d'autre n'aura. À vous de découvrir et je pense qu'il ne faut pas regarder la série avant, ceci n'est que mon point de vue…


Lien : https://passionlectureannick..

Nous sommes en Alsace, les anabaptistes, une communauté religieuse, vivent de leur exploitation agricole et notamment de leur prestigieux vignoble. le corps d'un des leurs, évêque et restaurateur de fresques, a été retrouvé sous les décombres d'une chapelle en réfection.
Pierre Niemans et Ivana, mènent l'enquête. L'enquête se complique, les meurtres se multiplient... Ivana s'est infiltrée parmi les saisonniers employés aux vendanges... Elle est en danger...
Vite, Vite !! Ils leur faut trouver l'assassin... le jour des cendres arrive...

Une Communauté religieuse, un hiver glacial, d'horribles secrets... Tout y est pour créer une trame redoutable...
Lien : https://monjardinleslivres.b..

Je me suis lancée dans la lecture de ce roman en sachant qu'il n'est qu'une adaptation du second épisode de la série TV Les Rivières Pourpres (1ère saison) avec Olivier Marchal dans le rôle de Niemans et Erika Sainte (Camille Delaunay dans la série, devenue je ne sais pour quelle raison Ivana Bogdanovic dans l'adaptation en livre…). Cela donne un livre court, sec, trop certainement, mais distrayant tout de même. J'ai donc imaginé les personnages en fonction des acteurs de la série que je trouve très bons.

Après la Dernière Chasse, Niemans et sa protégée Ivana, rempilent pour une nouvelle enquête en Alsace où ils sont envoyés par l'Office central contre les crimes de sang. Un homme est retrouvé mort, enseveli sous une fresque dans la chapelle d'un groupe religieux qui vit en autarcie grâce à ses exploitations vigneronnes. Dans cette secte où toute violence est proscrite, difficile de croire qu'il s'agit d'un homicide. Niemans toutefois parvient à le prouver et Ivana, infiltrée dans la communauté, découvre des faits très étranges, à ses risques et périls.

Il est certain que le scénario diabolique réserve quelques suprises de taille. En tant que peintre de la noirceur humaine, Grangé est un virtuose, il nous convie une nouvelle fois sur une enquête ténébreuse, qui convoque ce que la nature excessive de l'homme peut imaginer de pire, tout en étant persuadé de bien faire. Nous parlons ici d'eugénisme, d'une prétendue sélection génétique que se réserve une communauté élitiste…. Trouver plus grandiloquent et machiavélique est difficile. Une fois n'est pas coutume, il s'agit donc d'un scénario adapté en roman, ce qui aurait pu être très réussi et pleinement satisfaisant. Toutefois ce qui me dérange est que justement, j'ai encore l'impression d'avoir affaire à un scénario: le style est bâclé, indigne d'un grand roman de Grangé et les raisons pour lesquelles les personnages agissent tels qu'ils le font restent troubles et peu développées, de même que la psychologie des personnages principaux. Je n'ai pas l'impression d'en avoir appris plus sur eux en lisant le roman qu'en regardant la série, ce qui est dommage car les acteurs donnent envie d'en savoir plus sur les personnages du livre !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...

Niémans, l'un des deux membres du bureau de l'OCCS (service de la gendarmerie en charge des crimes de sang), est appelé par le Procureur de Colmar: un homme est mort dans une chapelle, sous un tas de gravats. Meurtre ou accident???
Les gendarmes de Colmar ont penchés pour l'accident, poussés en cela par une communauté (secte?), qui vit hors du temps depuis cinq cents ans, appliquant la règle de la Bible et vivant en complète autarcie depuis leur origine. Sauf pendant la période des vendanges, où le besoin de mains les oblige à recevoir des journaliers.
Ivana, l'autre moitié du duo d'enquêteurs spéciaux, s'est d'ailleurs glissé parmi les vendangeurs pour enquêter de l'intérieur. Ce qu'elle va découvrir est bien loin de l'image de moralité et de bonté que les membres de la communauté donnent à voir…
Une enquête sans grande surprise, hélas, même si les personnages sont toujours aussi performants: on peu sans doute reprocher à Niémans de faire du Niémans, et du coup on est assez proche de la caricature des Rivières Pourpres… d'autant que le sujet qui se dévoile à la fin (et dont je ne vais pas parler donc) est du même acabit que dans le thriller précité.
J'ai donc été un peu déçue sur ce coup là, mais bon je l'ai lu quand même avec un certain plaisir, même si je n'ai pas ressenti le grand frisson…

L'intrigue de ce roman nous plonge dans les vignobles alsaciens. En moi, remonte des souvenirs de vendanges dans le pays saumurois. Étrangement, j'en garde des souvenirs mitigés. Je me souviens de ces jus gorgés de sucres qui coulaient le long de mes bras, lorsque je délogeais la grappe de la vigne, une sensation désagréable. Un viticulteur venait nous sermonner avec sa baguette à chaque raisin oublié. Puis, vint le casse-croûte de 10h. À la fin de journée fatiguant, j'avais les mains collantes et j'étais pressé de prendre ma douche. En rien cela ne m'a dégoûté de ce savoureux fruit.

Parlons du livre, maintenant. J'apprécie beaucoup Jean-Christophe Grangé. À l'heure actuelle, c'est son plus mauvais livre, ceci n'engage que moi. Exit les thrillers, ici nous avons un polar à l'intrigue de base bancale. Je reste dubitatif. N'étant pas friand aux enquêtes policières, je partais emballé par la plume de l'auteur. Toutefois, j'ai vite déchanté. Si ça se lit bien, l'histoire peine et manque de rythme, la seule chose d'intéressante vint, approximativement, vers les deux tiers du roman. À cela s'ajoute une fin, que j'ai plutôt bien aimé. C'est plutôt maigre.

Les personnages ne m'ont pas emballé, je dirais même qu'ils sont stéréotypés, clichés, vulgaires. Dommage que la gendarme que l'on découvre au début du récit disparaît de l'histoire, le duo macho/bimbo aurait pu être sympa.

D'après certaines critiques que j'ai pu lire, à contrario du vin, Jean-Christophe Grangé ne se bonifie pas avec le temps. Je continuerai mon aventure avec lui, dans l'espoir qu'il s'agit juste d'une erreur de parcours.