Le jour des cendres

Encore une fois JC Grangé sait nous tenir en haleine tout au long des 380 pages de son ouvrage le jour des cendres.

Des crimes au sein d'un groupe religieux et en plein vignoble alsacien. Nous retrouvons avec grand plaisir Pierre Niémans et Ivana Bogdanovic pour mener cette enquête.

Thriller rondement mené "comme d'habitude" ! Pour les inconditionnel(le)s de JC Grangé et les lectrices/lecteurs de Babelio, chaussez vos lunettes ou pas (!) et bonne lecture à vous.

Gewurztraminer: très grand vin blanc d'Alsace moins sec que ses voisins ( Riesling, Sylvaner, ...)voire moelleux qui couvre 3000 hectares environ ( source Wikipédia)
Mesdames, messieurs, buvez un verre de ce nectar surtout si vous voyez sur l'étiquette "grand cru" "vendanges tardives" ou "grains nobles"; que ce soit avec un munster , un poisson grillé ou avec de la cuisine asiatique, vous n'aurez plus du tout l'envie d'aller dans l'espace pour voir le monde autrement!

3ooo hectares en plaine d'Alsace et le meilleur vin est, selon l'auteur, produit par une secte qui vit comme au seizième siècle! Hypothèse beaucoup plus dur à avaler que notre ambroisie!
Si vous réussissez à ingurgiter ce postulat, vous aurez droit à un bon polar, bien calibré comme Grangé sait si bien le faire
Moi , j'ai eu beaucoup de mal!
Mais ce n'est que mon humble avis

Le commandant Niémans a intégré l'office central contre les crimes de sang avec le lieutenant Ivana Bogdanovic .Appelés pour enquêter sur la mort suspecte d'un dirigeant d'un groupe religieux vivant suivant leurs propres règles du fruit des vendanges d'un vignoble alsacien .Ivana va s'infiltrer parmi les journaliers pour espionner les membres de la communauté tandis que Niémans bouscule tout le monde pour que l'enquête décolle au grand dam du procureur .Un bon Grangé .

Cette année, aucune lecture n'avait réussi jusqu'à présent à pimenter mon quotidien. Il a fallu me tourner vers une valeur sûre, un de mes auteurs favoris, pour retrouver enfin le plaisir littéraire.

Quel joie de vivre une nouvelle aventure du commissaire Pierre Niémans, survivant des "Rivières Pourpres". J'aime son côté "brut de décoffrage", un brin misogyne mais plein d'humour de second degré. Il est appelé cette fois-ci par un de ses amis d'enfance devenu procureur à jeter un oeil sur une mort qui lui paraît suspecte. le voilà donc de retour en Alsace, ses terres d'origine, brumeuses et froides en cette période de vendanges tardives. C'est chez les Émissaires, une communauté religieuse anabaptiste vivant en totale autarcie, qu'il va devoir enquêter : un de leur responsable a été retrouvé enseveli sous les décombres de la voûte d'une chapelle en restauration. Son binôme, son alter ego, sa petite protégée Ivana, quant à elle, s'est infiltrée au sein de cette communauté très fermée, en tant que vendangeuse, car c'est uniquement pendant cette période que les "Mondains" sont acceptés au sein du domaine viticole.

J'ai adoré la confrontation de deux mondes, celui brutal et cartésien de la police et celui de ce groupe religieux aux préceptes plein de pureté et de sagesse, enfin pour ce qui est des apparences car on se doute bien que derrière les murs clos se cachent d'horribles secrets. Des chapitres courts, un style percutant, une fin insensée et les pages de ce thriller policier défilent dans un rythme effréné. J'ai été totalement transportée par le récit, prise par cette ambiance glaciale créée savamment par l'auteur grâce à un mélange de lieu, d'époque (la campagne alsacienne, la nuit, en hiver n'est pas une des destinations les plus "glamour") et d'obscurantisme religieux. Les personnages sont taillés au cordeau et on en apprend un peu plus sur le passé tumultueux de nos deux héros. Christophe Grangé nous offre également quelques cours de théologie pour les nuls et étant donné que là où est Dieu, le Diable n'est pas loin, j'ai apprécié.

du classique, du pur polar, moins gore que ses premières productions, pour moi du grand Grangé qui mérite un 20/20.

Bonjour toutes et tous! Aujourd'hui nous avons une petite enquête à résoudre!
Figurez-vous qu'il y a eu un meurtre au sein d'un clan d'anabaptistes qui vit en autarcie et n'ouvre son domaine qu'à l'occasion des vendanges!
Alors, l'inspecteur Niemans est chargé de l'enquête ; il a fait infiltrer Ivana, sa coéquipière. Sur place, il travaille avec Stéphane, une femme gendarme pourvue d'attributs qui ne déplaisent pas à Niemans, cependant il lui cache de nombreux éléments, notamment la présence d'Ivana sur le domaine des anabaptistes.
D'autres cadavres vont faire leur apparition ; il va bien falloir que les anabaptistes finissent, contre leur gré, à laisser la police faire quelques investigations... Que cache vraiment cette communauté qui a des pratiques assez spéciales, notamment la recherche de la pureté de la race...
Bref, une enquête intéressante, qui dénonce les pratiques concernant la recherche de la pureté de la race (ça vous dit quelque chose?).
Pour ce qui est de Niemans, c'est le portrait parfait du "gros con" qui passe son temps à reluquer les nichons de Stephane et à lui mettre des bâtons dans les roues...
Une enquête finalement sympathique mais le livre ne restera pas dans ma bibliothèque... Il y a malgré tout des policiers bien mieux écrits à mon avis.
À lire après une journée de vendanges (si vous avez le courage), sinon installé(e) sur un plaid à proximité d'un cep de vignes, en dégustant un bon millésime, accompagné de quelques canapés salés... Bonne lecture !

Un excellent crû ce Grangé qui vient de sortir en poche et qui nous emmène du côté des vignes d'Alsace, dans une communauté étrange et particulièrement fermée qui vit dans la région de Brason. Il s'agit des anabaptistes, communauté religieuse autrefois persécutée en Suisse et en Allemagne et qui a trouvé refuge en Alsace. Les cousins des Amish des Etats-Unis. Une communauté qui exploite le vignoble et qui se coupe volontairement du monde moderne.

Un meurtre va être commis dans une chapelle où avaient lieu des travaux de restauration de fresques.
Pierre Niémans et son adjointe Ivana Bogdanovic, de l'Office central contre les crimes de sang, sont envoyés en Alsace pour mener l'enquête.
Les deux enquêteurs vont être particulièrement déboussolés par ces moeurs curieuses qui ont cours dans cette communauté étonnante.

Le frisson est garanti, on a du mal à croire qu'une telle communauté vivant à l'écart du monde des "Mondains" puisse exister.
Les références religieuses sont intéressantes.
Livre court, au rythme endiablé et qui se lit d'une traite..
Du bon "Grangé"....

J'ai délaissé Monsieur Grangé il y a plus de 10 ans.
C'est pourtant le livre Les rivieres pourpres qui m'a fait adorer ce genre de littérature.
Et ne plus le lire ne m'empêche pas d'avoir trois autres livres de cet auteur dans ma pal depuis des années.

Recommencer à lire cet auteur avec ce livre était une bonne idée.
Deux visions de l'enquête en parallèle, un Niemans que je retrouve tellement changé, vieilli mais toujours aussi efficace et "poussez vous, j'arrive" et sa jeune collègue que j'ai un peu appris à connaître..

Une enquête, du suspense, une fin mélancolique..

Mes trois autres livres ne resteront pas longtemps dans ma pal ..

Le début !
La fin :-(

Et pour le milieu ?
Croyances, religion, icones, eugénisme, vendanges
et vengeance.

Explications de cette déception à la tombée du rideau

Hier soir, rendu à 92% de cette lecture (indication précise de ma liseuse), mes yeux se fermaient automatiquement. C'est un peu surprenant, car normalement dans un Grangé, le rythme s'accélère.
Qu'à cela ne tienne, je terminerai demain matin.

À mon réveil: stupeur, ...
Oh !
Que diantre !
Mais quel peu bien être ce prodige ?

Il ne restait en fait que 2 petites pages.

Je me suis même surpris à relire les pages précédentes, pour m'assurer qu'on était bien à la fin.

J'adore Niemans et Ivana, ce sont des "anti-héros" très intéressants.
Cependant, ici, j'ai trouvé l'intrigue peu fouillée (pas très compliquée, quoi), même si c'est toujours aussi bien écrit.
Il y a également des points peu convaincants, notamment l'implication d'Ivana dans son infiltration, et surtout les raisons qui y sont apportées par l'auteur.
J'ai pris plaisir à lire ce livre, mais, de mon point de vue, ce n'est pas un "grand" Grangé, même si ça reste vraiment très bien.

Une belle enquête menée tambour battant, du Grangé pur jus que l'on a pas envie de refermer avant de l'avoir terminé. Malgré quelques critiques un peu acerbes, j'ai voulu me faire un avis perso, grand bien m'a pris.
Pour ceux qui comme moi ne regardent pas le petit écran et n'ont pas vu cette enquête via le tube cathodique, foncez, vous ne serez absolument pas déçus.