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4,03

sur 6280 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deux flics, Niémans et Abdouf, deux carrières marquées par la violence et le besoin de reconnaissance. Deux affaires dans le fin fond de la France, un meurtre particulièrement spectaculaire à flanc de montagne et une profanation de tombe apparemment sans importance. Deux intrigues qui devront bien à un moment se nouer...
"Les rivières pourpres" est sans doute le classique de Jean-Christophe Grangé. Il faut bien avouer que l'histoire est bien ficelée pas (trop) tirée par les cheveux et ne subit aucune longueur. Mais lire en 2022, un titre écrit à l'aube du XXIe siècle, c'est s'exposer à l'explication du terme gps ou du fonctionnement du bipper. C'est aussi la répétition incessante de Beur pour parler de l'inspecteur Karim Abdouf. Malgré ces quelques signes de vieillissement, ce roman reste un bon thriller qui se dévore vite et bien.
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La lecture de ce roman manquait à ma culture. Je n'ai découvert JC Grange qu'assez récemment avec le vol des cigognes, surement freinée par le film, et le battage qu'il y avait eu autour.. Film que je n'ai d'ailleurs jamais vu, c'est dire si on peut se créer des à priori pour rien parfois..
Et pour le coup, je ne regrette de m'y être plongée. Un bon thriller comme je les aime, noir à souhait. Et une fin comme je les aime aussi, abrupte, inattendue.
2eme, mais sûrement pas ma dernière lecture de JC Grange !
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Deux flics, deux enquêtes dans deux lieux différents mais, qui vont se rejoindrent en Isère.
D'une part : Pierre Niemans : commissaire principal, expérimenté, brillant aux méthodes peu orthodoxes est appelé dans la vallée de la Maurienne car un bibliothécaire de l'université de Guernon a été retrouvé mort, mutilé et encastré en position foetale dans la faille d'un glacier.
D'autre part : Karim Abdouf, jeune lieutenant de police à Sarzac dans le Lot est un flic atypique, expert en arts martiaux, avec des dreadlocks, un bouc, une dégaine de loubard héritée de sa jeunesse de malfrat à Paris. Il a été appelé suite à la profanation d'une sépulture d'enfant et au vol de documents dans une école.
Le bibliothécaire : Rémy Caillois était un alpiniste confirmé, solitaire, taiseux qui s'entrainait pour devenir ' l'athlon " valorisé dans sa thèse sur les Jeux Olympiques de Berlin !
Entretemps, un aide soignant : Sertys est retrouvé tué dans une faille d'un glacier dans les mêmes conditions que Caillois ! Et, dans le cahier de Sertys, une phrase va attirer l'attention de Niemans, du jeune Eric Joisneau du S.R.P.J de Grenoble et ensuite de Karim Abdouf venu les rejoindre " Nous maîtrisons les rivières pourpres ...nous sommes les maîtres.. ".
A l'évidence, il se passe ( ou, il s'est passé ) un pacte au niveau de l'Université pour enclencher un complot et, il y a :
certainement, des habitants qui cherchent à se venger....
En effet, pour régénérer les rangs des intellectuels, les maîtres ont insufflé du sang neuf des montagnards par l'intermédiaire de la maternité, ils ont pratiqué une manipulation génétique : une sorte d'eugénisme comme le pratiquait le Nazisme !
Pour Niemans, Abdouf, Joisneau : c'est la course aux dossiers, aux fiches d'état civil, aux empreintes pour découvrir qui était à la tête de cette vieille machination et surtout quel est le secret des " diables" qui ont manipulé, ont tué en secret une population dans un endroit aussi isolé que Guernon ? Ils ne sont pas au bout de leurs surprises et, d'ailleurs Jean-Christophe Grangé nous entraine avec fougue, pendant 410 pages dans les rivières de l'âme humaine, ses ravages, et ses dérives !
L.C thématique de juillet 2022 : un polar porté à l'écran.
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J'avais vu le film il y a quelques années et fort heureusement je ne me souvenais plus trop de l'histoire. de fait, j'ai pu apprécier ce livre. La scène d'ouverture donne le ton. C'est nerveux, glauque par moments. La structure des deux enquêtes parallèles qui suivent in fine le même but est bien ficelée, on se demande même à quel moment les deux flics vont se rencontrer et pouvoir faire les recoupements. La fin m'a abazourdi. Juste quelques petites invraisemblances pas bien méchantes (sans trop spoiler, le personnage qui est blessé physiquement, trouve le moyen de faire sa petite affaire avec une femme et manque de mourir peu après de ses blessures c'est un peu gros ou le gars a une sacrée santé!).
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Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, je me suis enfin attaquée à ce monument littéraire ! J'avais juste de très vagues souvenirs du film qui, à la lecture, m'ont fait soupçonner d'avoir pioncé la moitié du visionnage, tant rien ne m'était familier… D'autant mieux, ça m'a évité l'auto-spoil !

La rencontre avec le personnage principal est percutante : Pierre Niémans n'est ni gentil ni sympathique. Il a tout de la porte de prison, qu'on referme avec fracas sur la tronche d'un prisonnier, qui plus est. Mais s'il faut lui reconnaître une chose, c'est qu'il est plutôt doué pour son job : enquêter. Et c'est ce talent, autant que le besoin de sa hiérarchie de le mettre au vert quelque temps suite à son dernier dérapage, qui envoie notre enquêteur parisien en villégiature à Guernon, petit bled paumé en montagne. Guernon est, certes, isolé, mais plutôt bien servi quand même, puisqu'y trône une prestigieuse université. C'est justement son bibliothécaire qu'on a retrouvé mort au beau milieu de la montagne, passablement mutilé de surcroît. Pierre Niémans est sans conteste un atout indéniable pour expliquer ce crime, car la police locale est relativement peu habituée à de telles atrocités. Niémans va devoir gratter le vernis qui protège ce bon vieux village universitaire s'il veut venir à bout de l'énigme, d'autant que le meurtrier semble vouloir adresser un message (et accessoirement, d'autres cadavres…)

Et pendant que Niémans est aux prises avec un tordu sanguinaire, Karim Abdouf, flic de campagne, se voit attribuer une banale histoire de profanation de tombes ainsi que le cambriolage de l'école du village. Bien qu'insignifiants, il semble à Karim que les deux événements puissent être liés. En mal d'aventures, on ignore si le rapprochement établi par le flic est réel, mais force est de constater que certaines coïncidences sont un peu trop grosses pour n'être que le fruit du hasard.

Ces deux enquêtes se déroulent en parallèle. J'avoue avoir nettement préféré les passages qui touchaient à l'enquête de Karim qui m'est apparu beaucoup plus attachant que le glacial Niémans. Je n'ai éprouvé aucune empathie pour ce monstre sacré de la police, même lorsqu'il s'est retrouvé en mauvaise posture. Cependant, son enquête était intrigante… Il faut avouer que c'est le très gros point fort de ce livre : les enquêtes sont complexes et addictives, les rebondissements gardent le lecteur en haleine et, ce qui ne gâche rien, l'écriture est rythmée et agréable. Les décors nous emmènent en voyage, même si celui-ci est flippant et malsain. J'y étais, avec les enquêteurs !

En définitive, hormis le personnage antipathique de Niémans, tout m'a plu dans ce livre ! Je me suis même mise en tête de prolonger le plaisir de lecture en m'octroyant une seconde session de visionnage de l'adaptation cinématographique. Bon, comme toujours, le film ne tient pas la comparaison par rapport au livre (surtout que Karim l'Arabe à dreadlocks s'est transformé en Max le breton… mais soit…) mais j'ai quand même passé un bon moment ! Et juré, cette fois, je n'ai pas dormi…
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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En refermant Les rivières pourpres, m'est revenu en mémoire ce légendaire dialogue entre un Prix Nobel et une starlette :
« - Imaginez Docteur que nous ayons un bébé, il aurait votre intelligence et ma beauté
- Ma chère, il serait à craindre qu'il ait votre intelligence et ma beauté »

La génétique est une science complexe et les apprentis sorciers qui cherchent à la corrompre en voulant créer une race « supérieure » sont la cause finale de bien des crimes, comme le montre Jean-Christophe Grangé.

Mais la « carte scolaire » et les fermetures des petites écoles de campagne peuvent aussi être la cause matérielle de crimes abominables.

Ce thriller torrentueux qui mêne le lecteur des sommets alpestres au bas fonds des universités est incontournable et aborde des sujets essentiels en compagnie de deux flics aussi efficaces que borderline.
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Le corps d'un bibliothécaire retrouvé mutilé dans une falaise, la tombe d'un enfant profanée. Deux enquêtes concomitantes qui se rejoignent dans un thriller tendu et soutenu qui mêle course contre la montre, génétique et vengeance. Plus de 20 ans après le film de Mathieu Kassovitz, un roman qui n'a pris que peu de rides.
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J'avais à de nombreuses reprises entendu parler de Jean-Christophe Grangé avec souvent de très bons avis sans jamais avoir l'occasion de le découvrir, c'est maintenant chose faite lors d'une lecture commune.

Dès le début, on oscille entre deux enquêtes, l'une menée par le commissaire principal Pierre Niémans, l'autre par l'inspecteur Karim Abdouf, deux flics bien loin de l'image à laquelle on pourrait s'attendre. D'ailleurs dès le premier chapitre, le ton est donné sur l'un d'eux.
J'ai malgré tout trouvé quelques longueurs avant que l'histoire se mette en place.

Si j'ai tout de suite accroché avec le personnage de Karim que j'ai trouvé touchant à bien des égards, celui de Niémans m'a laissé sceptique. Je l'ai trouvé un peu trop cassant avec un air de « Mr je sais tout » envers certains de ses collègues. Malgré tout qu'on les aime ou pas chaque personnage est très bien travaillé.

On les suit donc l'un et l'autre dans leurs enquêtes (l'une sur des meurtres ayant des mises en scène assez exceptionnelles, l'autre sur des vols et une profanation de tombe) qui a première vue, non rien en commun. Si on se doute très vite que les deux affaires sont liées, je n'ai pas deviné vers où l'auteur nous emmené. J'ai par contre étais parfois perdu dans les lieux, je ne savais plus dire où étaient les personnages, je n'arrivais pas non plus à imaginer leur environnement.

J'avais hâte d'assister à la rencontre des deux enquêteurs et de découvrir quelle était le point commun qui les ferait se réunir. J'ai trouvé les enquêtes aussi intéressantes l'une que l'autre.
Le dénouement m'a surpris sur plusieurs points.

En résumé, c'est une belle découverte, je pense que je découvrirais d'autres romans de l'auteur, tant j'ai apprécié la plume et l'intrigue.

Lien : https://onparlelecture.wordp..
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Un thriller français qui tient la route.
Je l'ai lu il y longtemps mais je me rappelle avoir aimé l'intrigue et les personnages. L'adaptation cinématographique est pas mal mais il m'a manqué le côté un peu gore lors de la découverte des corps et l'ambiance oppressante, voir hostile des villageois face à nos deux inspecteurs.
La dualité de ces deux là est d'ailleurs un bonheur à lire.
Le dénouement m'a un peu déçu car il était prévisible.
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Les thrillers français sont assez rares; du coup, il convient de les adouber. J'ai vu le film avant de lire le livre. Etat qui ôte une partie du suspense. Néanmoins, je ne suis pas fan. trop d'invraisemblances endiguent le cours du récit, avec des personnages ambigus, des situations scabreuses et une ambiance de plomb. Néanmoins, ce livre se lit aisément, même si (selon moi) trop d' incohérences s'enchaînent, avec un espace-temps qui n'est pas toujours respecté et des expressions sans aucun sens venues pimentent certains dialogues.
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