N'étant pas cinéphile, je découvre «
Les rivières pourpres » par le roman signé
Jean-Christophe Grangé – auteur que j'apprécie davantage que
Maxime Chattam (que je juge trop redondant). Un écrivain qui nous donne, au final, bien peu, des récits de grande qualité.
Ils sont deux, deux policiers bien différent, que ce soit par leur origine ou bien par leur grade. D'un côté nous avons le commissaire Pierre Niémans qui se voit débarquer en province – dans les Alpes – suite à une rixe avec un supporteur anglais suite un match à haut risque. On lui confie une affaire d'homicide. de l'autre, le lieutenant Karim Abdouf, d'origine d'un quartier difficile de Paris, s'ennuie. Il a été intégré à un petit commissariat de campagne. Une petite école cambriolée, un tombeau profané, voilà le début d'une longue enquête qui le mènera vers
les rivières pourpres.
Jean-Christophe Grangé nous signe un polar sans temps mort. On se prend d'amitié pour les différents protagonistes et c'est avec délectation que l'on suit le cours de l'enquête. le texte est empli d'action. L'auteur arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. La vérité arrive sur le tard, les révélations commencent à poindre sur les trente dernières pages.
Chaque chapitre correspond à l'un des deux enquêteurs. L'ensemble est constitué de sous-chapitre se terminant parfois par des cliffhanger, m'obligeant à poursuivre ma lecture.
«
Les rivières pourpres » est un excellent récit plein de noirceur au style impeccable et agréable.
Jean-Christophe Grangé nous délecte de quelques tournures de phrases par-ci par-là, donnant une image forte. Même si j'ai été déçu par la révélation finale – bien moins grandiloquent que «
Le vol des cigognes » ou même «
La ligne noire » –, l'ensemble est riche en péripétie. Un récit qui gagne grâce à ses personnages charismatiques.