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René Cuillierier (Traducteur)
EAN : 9782080431295
512 pages
Flammarion (06/09/2023)
3.72/5   25 notes
Résumé :
Pourquoi y a-t-il des atomes, des planètes et des humains plutôt que rien ? Comment pouvons-nous aimer, créer, croire, agir, penser… alors que notre cerveau est le fruit des lois déterministes de la physique ? La conscience est-elle apparue par la seule grâce du hasard ? Et si les étoiles sont appelées à terme à se consumer, les galaxies à se disperser et les trous noirs à s’évaporer comme l’a prédit Stephen Hawking, quel sens donner à notre existence ?

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Merci à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération masse critique.

"Quand tout ceux qui respirent en ce monde seront morts toi, tu vivras, tel est le pouvoir de ma plume."
William Shakespeare

Travailler, se divertir, nourrir des projets et redoubler d'effort, désirer et aimer, s'intégrer chaque jour un peu plus dans la grande toile des existences humaines, tout cela pour finalement ne plus être.

Tel un ver rongeant toutes nos sources quotidiennes de bonheur.

A quoi bon alors fabriquer de si belles choses pour ne les apprécier que l'espace d'une vie ?

Nous ne faisons qu'alimenter nos entropies croissantes en nous comportant sans le savoir comme des machines à vapeur rejetant nos excédents de chaleur dans un environnement incapable de se débarrasser de l'accumulation inévitable de ses déchets.

A longue échéance tout semble condamner à disparaitre sous les débris d'un univers en ruine fauché par ses propres rejets?

Ne craignons pas de prendre pour exemple un simple de nos pets soulageant notre entropie intérieure mais détériorant l'entropie extérieure au même titre qu'une étoile se débarrassant de ses photons pollue son espace environnant.

Manger des noix et des graines permet de les bruler plus lentement et d'évacuer moins de déchets et de chaleur en empêchant mon entropie de monter en flèche mais peut-on s'habituer à long terme à se genre de nourriture ?

Faut-il martyriser notre tour de taille en lui attribuant tel l'horizon des évènements d'un trou noir des disproportions liées à nos gloutonneries ?

Le big bang devient presque le contenu d'un acte pur tant son entropie originelle est basse mais irrémédiablement réduit au désordre par la programmation de son thermodynamisme.

Un acte sans public semblable à un morceau de Lycra révélant dans la structure entremêlée de ses mailles quand on l'étire les spécificités originelles du monde quantique dont on projette les caractéristiques dans le vide.

Pourquoi y-a-t'il quelque chose plutôt que rien ?

A ce jour il n'existe aucune réponse à cette question sans antécédent.

Une sorte de liquide en ébullition sans parents responsable de l'apparition de la gravité répulsive déclenchant le bang de l'espace temps.

Le comment sans son pourquoi dont les spécialistes les plus érudits sont capables d'en expliquer le fonctionnement sans nous dire à quoi il sert.

A moins que comme le mentionne Albert Camus tout commence par la conscience et rien ne vaut que par elle.

L'immense privilège de s'éjecter de l'éternité et de pouvoir se réaliser au contact de la perception des choses.

Le corps finit par mourir mais la petite voix intérieure qui nous parle, de même que nos pensées, que nos sensations et que nos émotions remplissant nos environnements subjectifs semblent relever d'une présence éthérée qui transcende les limites de l'existence physique.

Atman, l'âme immortelle quelque chose survivant à nos formes physiques et que la science traditionaliste peine à comprendre.

L'esprit relié à la réalité ainsi qu'à l'éternité.

L'explication de nos mondes intérieurs en termes purement scientifiques représente l'un sinon le seul défi que nous ayons encore à relever.

Que sommes-nous? Un sac de particules régi par les lois de la physique ?

Ou comme le suggère Démocrite que des atomes et du vide collés par la force électromagnétique ainsi que par la force nucléaire forte maintenant conjointement les protons et les neutrons dans le noyau des atomes.

Comment nous accepter comme étant un tout dans du rien, une forme sans forme, être et ne pas être plénitude de notre vacuité, yin et yang présence et absence simultanée de la vitalité incorporelle de toutes nos particules élémentaires.

Ressentir c'est avant tout être au plus près des émotions de l'expérience humaine. Une histoire cheminant au coeur des sensations intimes du bonheur et du malheur de chacun d'entre nous.

Selon Descartes la matière et l'esprit sont divergents. L'univers est physique et spirituel. Les atomes ne sont pas la substance dont sont faites les pensées.

Les êtres et les choses sont ce qu'ils doivent être dans leur réalité tout en étant ce que je veux qu'ils ou qu'elles soient dans mes pensées.

Ils ou elles possèdent donc deux personnalités : la leur par leur déterminisme et la mienne par tous les dimensions que ma conscience leur impose.

Notre cerveau contient des milliards de milliards de milliards de particules ne faisant que s'agiter de tous cotés dans un schéma hautement organisé.

Comment un ensemble de particules dépourvu d'esprit est-il capable de se réunir afin de nous fournir toutes nos sensations intimes, ensemble n'étant qu'un tourbillon enfermé dans notre esprit ?

Comment découvrir ce que ressent une chauve souris ?

Aussi performante que soit nos possibilités d'entendement ceci est impossible.

Elle ne fait qu'exécuter son processus existentiel uniquement de manière instinctive ou peut-être selon une hérédité collective lui permettant de savoir des sa naissance ce qu'elle doit faire tout le long de sa courte vie.

Nous sommes tissés dans un essaim de particules en interaction dont l'ensemble est capable de nous faire ressentir aussi réellement que mentalement le chaud, le froid, la joie, la tristesse, les tempêtes, les éruptions, les avalanches, les séismes, le rouge et le bleu sans pour autant en percevoir les facultés subjectives.

Toutes nos réactions sensitives ne sont que l'agir de leur non agir alimentant les frémissements émotionnels de notre monde intérieur.

Un vitalisme électromagnétique proto conscient ayant le pouvoir de transcender notre vision du monde.

La mécanique quantique semble essentielle pour comprendre le fonctionnement de nos consciences. Toutes les structures matérielles ainsi que celles de nos cerveaux sont faites de particules régies par ses lois.

Finalement la conscience de l'univers ne serait-elle pas que l'expansion dans l'espace et le temps de la version déterministe de sa version désincarnée contenant le lycra de sa mécanique quantique originelle passant de l'éternité à l'infini.

Dans une telle perspective, notre vie ne se déroulerait pas sous l'influence des dieux mais plutôt sous la coupe de lois immuables.

Le déterminisme scientifique étouffe t'il notre libre arbitre ?

Selon Joseph Campbell toutes les histoires mythologiques ne sont qu'un « monomythe » un monde unique selon lequel un personnage reçoit un appel à l'action, entreprend une aventure pleine de dangers, défie la mort et revient chez lui après un voyage initiatique accompagné d'une nouvelle aura héroïque.

Ulysse vainqueur du cyclope tombant dans la toile de Circé n'est qu'une récurrence permanente.

Un challenge de survie par l'évènement dans un environnement naturel dangereux en mouvement présentant toujours les mêmes données à gérer.

Une pure coïncidence, une rencontre basée sur la collision entre deux ou plusieurs protagonistes naturels ou humains déclenchant de la matière.

Ulysse voguant vers Ithaque côtoie le déterminisme et ses accalmies en permanence. Une aventure succède à une autre dans un temps imparti.

Un circuit fondé sur la rencontre, la capture et l'évasion.

Le retour d'Ulysse au pays n'est qu'une errance perpétuelle en rotation autour d'un archétype à l'image de péripéties répétitives.

Les mésaventures de Don Quichotte, de Josef K et d'Emma Bovary ne sont-elles que de la fantaisie littéraire ou sont elles réalisables dans notre monde ?

Des personnages inventés racontant des histoires aidant de jeunes esprits à mieux comprendre les règles du monde qu'ils vont affronter.

Ludwig von Beethoven assistant à la première de sa neuvième et dernière symphonie soudainement ne tenant plus en place et dirigeant lui-même de manière transcendée les musiciens reproduisant son oeuvre dont il n'a jamais entendu le moindre son est une belle histoire et en plus elle est vraie.

La musique une fois écrite attend d'être jouée au même titre qu'un univers couché sur papier attend de vibrer par le mécanisme de son histoire.

Sans la musique selon Nietzsche la vie serait une erreur.

Sans l'art, la vulgarité de la réalité rendrait le monde insupportable.

Les oeuvres jaillissent d'une pulsion irrésistible d'expression de soi.

Il existe donc comme le spécifie Charles Darwin malgré son coté imprévisible un gout pour le beau dans la nature.

La queue du Paon le pénalisant pendant sa fuite lors de l'attaque d'un prédateur le met par contre en valeur devant des femelles se pâmant devant le déploiement de ses plumes flamboyantes.

Nos anatomies actuelles et futures seront elles capables de supporter encore longtemps la valse à deux temps de l'entropie basse et élevée ?

Cela semble impossible car l'intensité de l'expansion ne cessant de croitre finira par absorber la force électromagnétique de notre corps pulvérisant ainsi tous nos atomes.

Nous enflerons avant d'exploser en mille morceaux tout comme l'univers.

A l'origine les particules étaient si solidement serrées par leur basse entropie que la gravité n'avait nullement besoin de se manifester.

Dans l'univers en expansion les particules en se dispersant se façonnent leur propre entropie haute les empêchant de se rassembler.

Nos jours seraient donc comptés ceci n'empêchant pas l'immense ensemble infini de notre univers de se constituer ses propres sources d'énergies ou bien de créer de vastes possibilités permettant à chacun de leur environnement de durer plus longtemps.

Seul moyen de gagner de l'espérance de vie supplémentaire sans nous accepter comme étant comme le souligne Nabokov qu'une étincelle entre deux éternités de ténèbres.
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Ce livre est une "somme".
Une somme scientifique et philosophique magistrale.

Il faut s'accrocher mais cela en vaut vraiment la peine. J'y ai retrouvé la hauteur et la profondeur de vue des grands scientifiques humanistes qui donnent selon moi leurs lettres de noblesse à la pensée rationnelle : les Hubert Reeves, les Carl Sagan, les Jacques Monod et autre Eric J. Chaisson.
C'est donc un livre de sciences –- cosmologie et astrophysique, physique quantique et théorique, évolution cosmique, biologie évolutive, génétique, neuroscience, linguistique et bien d'autres – et un livre de philosophie – la connaissance joue-t-elle un rôle dans la quête du sens ?, la place de l'art dans l'accès à la réalité, le rôle des croyances et des religions, la place de la narration dans la construction d'homo sapiens --.

Pour reprendre une question que l'auteur utilise à diverses reprises, cet opus tente de répondre à la célèbre question de Leibniz : « Pourquoi existe-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Et de mon point de vue, apporte un ensemble de réponses plus que convaincantes tout comme l'avait fait notamment Chaisson un peu avant lui.

On le voit, le propos est immense. Et cet essai -– sans jeu de mots !— est, comme souvent chez les grands auteurs que je citais, un coup de maître.

L'auteur de « L'univers élégant » est un remarquable pédagogue. Il sait expliquer les choses les plus difficiles et les rendre accessibles.

A lire pour celles et ceux qui comme moi recherchent inlassablement une compréhension des enchaînements causaux qui ont permis à la réalité qui est la nôtre d'avenir, à celles et ceux qui souhaitent croiser une « théorie du tout », à celles et ceux qui rêvent d'un humanisme éclairé par une solide compréhension des phénomènes.

Bonne lecture.
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En voyant arriver ce livre sur mon bureau j'ai repensé à ce que j'avais pensé de la réalité cachée. Allais-je apprécié ce livre ou, au contraire, lui trouver des défauts similaires à ceux du premier (défauts selon mon point de vue, bien sûr) ?

Premier réflexe : faire le compte de la bibliographie, de l'index et des notes de fin.

20 pages de bibliographie
15 d'index
45 de notes de fin en tout petits caractères pour vous couper l'envie de les lire. :-) Une lecture rendue d'autant plus désagréable par l'absence de retour à la ligne entre deux notes. Bref : elles sont tassées et illisibles.
Et au final… bienvenue à la croisée des mondes ! Ce livre est un agréable mélange de réflexions philosophiques et de notions fondamentales de physique… ; ou plutôt de sciences vues par le physicien. Eh oui ! vous allez être surpris. Et dans le bon sens, je pense.

En bref : Des débuts de l'univers à la fin des temps. Des principes fondamentaux de la vie — telle que nous la connaissons — à l'idée même de conscience. Tout y passe, avec la rigueur de la physique de haut niveau, mais en restant à la portée de la majorité d'entre nous. À lire, donc.
Lien : http://sciences.gloubik.info..
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Brian Greene fait partie de ces auteurs scientifiques (tels Carlo Rovelli, Christophe Galfard, Gérard Klein, et bien d'autres) agréables à lire car leurs écrits expriment en toute simplicité la connaissance que les chercheurs ont actuellement du réel. Ils décrivent également un peu de leur vie nomade de chercheurs et de leurs engagements, et c'est toujours une touche de fraternité humaine véridique qu'ils nous font partager, et on ne peux que les en remercier.

Cet livre m'a à la fois déçu et satisfait.

▀ Satisfait car est présentée sans fards la pensée scientifique qui se veut athée, bien que, dans un remord - ou une précaution qui ne veut pas se nommer comme telle - il se présente à un moment comme un des « avant gardiste » qui osent parler « d'éléments d'humanité non encore décrit par la science ». Citons quelques exemples : poésie, goûts des arts, philosophie apaisée de la bonne vie, « noblesse de comportements humains » (p 209, en fait c'est le peu qui nous reste de notre noblesse humaine qui n'est plus d'origine divine, sans aucun libre arbitre), sentiments et même (attention pour lecteurs expérimentés seulement) … de spiritualité ! (p 284, « une pratique spirituelle, considérée comme une exploration de nos mondes intérieurs ». Attention danger, hérésies scientifiques possibles !:))

▀ Déçu car il n'apporte rien de nouveau au débat ouvert depuis l'Antiquité, à la question « les mathématiques sont-elles un outil développé par la Physique (en fait la curiosité de l'homme à propos de l'univers) ou bien l'univers est-il l'incarnation de vérités Mathématiques pré-existantes » ?
Il répond par la deuxième proposition, par un « darwinisme total » (sélection du plus apte, de la molécule à l'organisme vivant les plus complexe soit-il, grâce à la durée quasi infinie de l'évolution pour tout ce qui est qualifié de vivant) présent dès l'apparition de la première cellule membranaire, donc un univers piloté en automatique par des lois physiques (exprimées en équations) immuables et parfaites, n'autorisant aucune incartade à rien, aucun choix, aucune décision libre, aucun « libre arbitre » de l'être humain, pas plus dans le passé que dans le futur, un univers 100% matérialiste, sans Dieu car nulle part n'existe une chose crée en dehors des lois de la, physique.
Bon, n'ergotons pas, le Big Bang a bien eu lieu dans un espace pré-existant, comme les mathématiques d'ailleurs ainsi que l'implacable théorie de l'évolution omnipotente qui n'est que le fruit des probabilités dans un temps très-très étendu (mais dans un espace existant). Vous reprendrez bien un peu de noosphère  dans votre nouvelle définition de la liberté de comportement comme « libre arbitre » (pages 146 et suivantes) ?

Mais l'effort – et le courage – de s'être attaqué à ce sujet vaut bien d'être salué positivement car rarissime, si ce n'est unique, depuis longtemps. Merci à l'auteur.
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Merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre dans le cadre de Masse critique.

Le "pitch" était prometteur avec cet essai sur l'histoire de l'Univers, du Big Bang à la fin des temps, par ce grand professeur américain de mathématiques et physique, annoncé comme un vulgarisateur hors pair.

Les chapitres consacrés à la cosmologie et à l'astrophysique sont effectivement très intéressants, avec une présentation la plus actualisée quant aux derniers développement théoriques, dans un langage clair et avec de nombreuses analogies avec des situations de la vie quotidienne, qui les rendent intelligibles et accessibles.
Les parties sur l'histoire de l'Homme, sa conscience, le langage, la religion... m'ont paru un peu plus fumeuses, entre philosophie personnelle et scientisme exacerbé, qui tend à réduire l'être humain à un simple assemblage de particules.
Brian Greene mentionne de nombreux travaux de collègues chercheurs qui, semble-t-il, se sont efforcés de théoriser à outrance le vivant et de faire rentrer celui-ci dans le cadre des lois de la physique, que ce soit newtoniennes, de la relativité ou de la mécanique quantique.
Moi qui me définirais pourtant comme agnostique, n'ai été aucunement convaincu par ces argumentations qui tendent à faire perdre de sa magie à l'inexplicable... pourquoi vouloir ainsi réduire le langage, l'art, la foi, la créativité à des équations mathématiques ?
En 4ème de couverture de l'ouvrage, l'éditeur décrit celui-ci comme "une vertigineuse méditation cosmique"... alors certes, on se prend à rêver quand Brian Greene évoque L Univers, son origine, son évolution et son futur... mais a contrario le vertige nous saisit effectivement quand le physicien se saisit de philosophie et de sciences humaines, où la part de spiritualité semble lui échapper.



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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
p. 133 :
« [...] comment la vie a-t-elle commencé ? [...] Notre discussion a clarifié le fait que c’est une question en trois parties. Tout d’abord :
1. Quelle est l’origine de la composante génétique de la vie – la capacité de stocker, d’exploiter et de dupliquer l’information ?
2. Ensuite, d’où vient la composante métabolique de la vie – la capacité d’extraire, de stocker et d’utiliser l’énergie chimique ?
3. Et enfin, comment l’emballage de ces deux machineries, génétique et métabolique, à l’intérieur de poches autonomes --, les cellules – s’est-il produit ?

Un récit abouti des origines de la vie devra répondre à ces trois questions. »
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La vie n'est rien de moins que de la physique chorégraphiée.
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L’Homme est littéralement scindé en deux : conscient de son admirable unicité tandis qu’il s’élève majestueusement au-dessus de la nature, il retournera pourtant quelques mètres sous terre pour bêtement et aveuglément y pourrir et y disparaître à jamais.
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Jusqu'ici notre épopée a déjà mis en évidence que la réalité est gouvernée par des lois mathématiques qui sont indifférentes à la morale, aux critères de beauté, au besoin d'amour, au désir de comprendre et à la quête de sens. L'histoire cosmique se déroule de façon froide, implacable et mécanique. Pourtant, à travers le langage et les récits, l'art et la mythologie, la religion et la science, nous avons domestiqué une petite bride de cette histoire pour qu'elle se fasse l'écho de notre soif de cohérence, de valeur et de sens.
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Le simple fait que nous soyons en mesure de narrer une version convaincante de l'histoire cosmique, même hypothétique, en la prolongeant aussi loin que souhaité dans le futur, est une réussite remarquable.
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