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EAN : 9782343186764
184 pages
L'Harmattan, Collection Lettres du Monde Arabe (20/11/2019)
4/5   1 notes
Résumé :
Ce récit commence sur une note romantique à Boukadir, une petite ville de l'Ouest algérien, où vit Mokhtar. Mais au milieu des années 90, sur fond de guerre civile, des nouvelles de massacres parviennent aux oreilles de ce jeune désoeuvré pris entre les filets du dégoût et de l'angoisse. Mokhtar fuit alors son pays sur un zodiac avec une poignée de compagnons de fortune. Arrivés, au terme de nombreuses péripéties, sur les côtes d'Almeria, les Harragas découvrent que... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je viens de découvrir et l'auteur et le livre. Très passionnant à lire. Amour, déception, guerre civile, intégrisme , harragas, tout est mis à la sauce...Je conseille le livre à tous les lecteurs.
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Un vrai bijou ce livre!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"J’éprouvai toutes les peines du monde à être franc avec mon entourage. Je me sentis embraser d’un coup devant ma mère, totalement désarmé face à l’évidence de la fuite à l’étranger. Mon dilemme devenait de plus en plus angoissant, lourd, inextricable. Allais-je lui confier aujourd’hui mon secret? Je pesai le pour et le contre sur la balance de ma conscience, j’hésitais, tournais en rond, puis je me soumettais à la loi de la raison : ma mère n’avait-elle pas déjà la puce à l’oreille? Fort possible! Nichant mon visage dans son cou, tout en m'accrochant à ses frêles épaules, j’eus beau espérer lâcher prise, passer aux aveux, cracher le morceau avant qu’il ne soit tard, en vain. Elle referma son bras sur moi et me serra contre elle, je pleurai pour la première fois de ma vie. Un homme ne pleure jamais, me dit-elle, avec autorité. Mais le regard perdu au loin, comme si elle avait déjà, elle aussi, quitté le monde des vivants, ma mère pleurait aussi."
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"Les vagues clapotaient encore. Le sommeil et l'épuisement, cagnotte de journées d’insomnie, frappaient déjà à nos portes, mais nous refusions de nous rendre. Nos yeux pleins de brume et de cernes, regardaient toujours en arrière, vers cette terre mauve que nous venions de déserter. Il me semblait qu’au loin, les montagnes s’agrandissaient davantage, en prenant tout le soleil pour elles. Elles trônaient sous les fils d’or des rivages et tutoyaient le ciel. Une pâle lumière s’en échappait pour se reposer sur nos joues refroidies. Nos tristesses s’égaraient dans les reflets miroitants de l’eau, comme si elles labouraient la pâte violette de la mer. Un charme unique, un peu ténébreux, réduisait insensiblement la réserve de désespoir qui s’était accumulé en nous."
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