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3,99

sur 1351 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je viens de terminer ce petit roman épistolaire autobiographique. Même si ce n'est pas un coup de coeur, c'est une très agréable lecture que ce livre.
Bon, gageons que le personnage ou plutôt bien la personnalité (puisque cette chère dame a réellement existé) d'Helene m'a pas mal échaudée. N'ai-je sans doute pas le même humour, mais je l'ai bien souvent trouvée grossière pour ne pas dire horripilante avec ses caprices de petite fille. A l'inverse, j'adore le calme olympien de ce libraire prêt à se plier en quatre, passionné à l'extrême.

La fin dramatique m'a portée un coup au coeur mais je suis heureuse que ces lettres aient été compilées pour former ce joli ouvrage plein de passion, de générosité et d'amour des livres. Même si je ne partage en rien les goûts d'Helene qui n'aime que les témoignages visuels et les histoires vraies. J'aurai plutôt tendance de mon côté à apprécier fuir la réalité trop fade pour les mondes merveilleux de l'imaginaire et des histoires qui n'existeront jamais autrement qu'entre les pages des romans.

Je conseille ce petit livre à tous les amoureux des livres quels que soient leurs goûts qui pousseront la porte des coeurs et de cette librairie au 84, Charing Cross Road avec délicatesse et empathie.
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un petit roman épistolaire très intéressant, drôle, empli de courtoisie, de bon coeur, d'amitié.

Helen habite à New-York, et trouve plus simple de commander ses livres par correspondance de l'autre côté de l'océan plutôt que de descendre dans sa rue. De plus elle est assez exigeante, car elle recherche des éditions particulières, à moindre coûts.

Elle finit par trouver son bonheur auprès des établissements Marks & Co qui parviennent à lui dénicher des petites pépites bon marché. Bien sûr à cette époque pas d'internet, tous les échanges se font via la Poste, courrier, envoi de manuscrit puis règlement de la facture. S'en suit donc des échanges protocolaires qui virent à de l'amitié.

Helen envoie des colis à tout le personnel de la librairie pour palier aux restrictions en cours à Londres notamment les oeufs. Chose que j'ignorais totalement.

Leur correspondance va durer quelques 20 années, les liens se tissent et se resserrent donc au fil des lettres au fil des ans.

Je trouve ce livre très touchant, puisque ces lettres ont existé, et reste donc un témoignage d'une époque révolue. Sans compter toutes les références livresques que l'on peut bénéficier.
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A la recherche de livres anciens, rares, Helen Hanff, auteure américaine plutôt désargentée écrit Franck Doel qui travaille pour la librairie Marks and Cohen dont la spécialité est « les livres épuisés ». Les commandes plutôt exigeantes d'hh commencent 1949 et s'étaleront sur 20 ans.
Leur amour des livres, leur sens de l'humour bien que discret chez Franck, la générosité de l'une qui bien que fauchée envoie des colis de nourriture à Londres encore sous le coup du rationnement d'après-guerre, celle de l'autre, que l'on soupçonne de bien se démener pour dénicher les perles rares que convoite Helene vont peu à peu créer une relation amicale durable.
Un récit épistolaire bien mené permet au lecteur de combler les vides, les non-dits de lettres manquantes. C'est le cas ici.
Les correspondants extérieurs au duo donnent du sel à cette relation atypique : Nora l'épouse de Frank, la vieille voisine pour ne citer qu'elles.
Challenge Multi Défis 2021
Challenge des 50 objets 2021-22
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J'ai suivi avec intérêt cet échange de correspondance entre Hélène Hanff , passionnée de vieux livres quasi introuvables qui vit à New York et une librairie de Londres et ses employés.
Correspondance qui s'étale sur vingt ans (1949 à 1969) où l'on découvre par petits morceaux la vie de chacun et plus ou moins leurs caractères.
Mais où j'ai le plus aimé c'est en lisant l'épilogue d'une vingtaine de pages qui explique en détail toute cette histoire et également ce qui concerne les auteurs des livres introuvables que Franck Doel arrive à lui dénicher .
Petit livre qui se lit avec plaisir et saura trouver sa place dans vos étagères.


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correspondance entre Helene Hanf et son libraire de Londres, auquel elle s'adresse à partir de 1949. Petit à petit une amitié s'ébauche entre les deux, au fil de lettres pleines d'humour et d'amitié. Ce dialogue de deux passionnés de livres est intéressant et se lit agréablement.
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Singulier petit livre que "84, Charing Cross Road" d'Helene Hanff.
C'est un petit recueil épistolaire qui n'était pas initialement destiné à être publié. de quoi s'agit-il ?
Vivant à New-York, Helene Hanff, auteure de peu de succès mais grande bibliophile, alors à la recherche de livres rares à moins de 5 dollars pièce introuvables aux États-Unis, repère dans un magazine littéraire l'adresse d'un "libraire en livres anciens" installé à Londres : Marks & Co, libraires, 84, Charing Cross Road. Intéressée, elle décide, un jour d'octobre 1949, de leur adresser une lettre.

Cela va être le point de départ d'une longue correspondance.
Du dévouement de tout le personnel de la petite librairie londonienne pour sa lointaine cliente et des nombreuses attentions en retour de celle-ci, va naître une relation tendrement amicale, qui ne laisse pas insensible.

Les uns et les autres avaient imaginé de pouvoir se rencontrer un jour à Londres. Pour diverses raisons, cela ne se fit jamais.
Après la lecture de ce petit livre attachant, de cette correspondance, reste le regret que cette rencontre n'ait pu se faire. Ce que la réalité n'a pu permettre, j'ai alors aimé à l'imaginer.
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Roman épistolaire entre une américaine, Hélène Hanff, qui ne trouve pas les livres qu'elle désire ou qui sont dans un état déplorable dans les bouquinistes de New York, et Frank Doel qui s'occupe de la petite librairie Marks & co à Londres.

On se prend vite au récit au gré des lettres et réponses qui se succèdent et nous fait lire d'une seule traite le livre. Un roman touchant quand on sait que les deux protagonistes on loupé leur rendez-vous.
La postface du livre nous en apprend aussi un peu plus de sur Hélène et sur sa fin de vie.
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Après avoir refermé ce petit livre, je me suis sentie envahie par une vague d'émotions. Que ce livre est beau ! Et pourtant, de prime abord, je ne voulais pas vraiment le lire. Un roman épistolaire... ça n'était pas trop mon genre. Eh bien, heureusement que ma curiosité fût piquée par le ton irrévérencieux d'Helene Hanff dès les premières pages. Oui parce que ce roman est traversé par une grâce et une chaleur humaine de part en part.

C'est d'ailleurs par ces lettres qu'on découvre deux caractères bien différents, Helene à l'éducation américaine et à la langue bien pendue, parfois à la limite de la grossièreté et l'Anglais, Frank Doel, véritable gentleman de la littérature.

C'est aussi l'amour des livres, cette véritable bibliophilie de l'auteure Helene Hanff qui est contagieuse et passionnante dans ce roman. Aux Etats-Unis, elle se plaint que la qualité des romans et les titres disponibles en librairie sont de piètre qualité! Sa grande sensibilité pour la littérature du Vieux Continent et plus particulièrement la littérature britannique, l'entraîne à lier une amitié magnifique entre elle et le libraire londonien et même avec toute la librairie. Elle réclame les contes de Canterbury, du Jane Austen et d'autres ouvrages majeurs.

A travers ses lettres elle nous raconte ses déboires et ses tentatives pour devenir une scénariste renommée. Pourtant elle ne percera jamais dans le monde du cinéma ou de la télévision ou du théâtre. Non! C'est cette correspondance qui la mettra sous les projecteurs.

La force de ce roman réside dans sa forme: par de simples lettres, un récit décousu, (parfois des années passent avant qu'Helene ne réponde), elle parvient tout de même à retranscrire le fil d'une amitié et d'une passion commune ainsi que la vie dans une période difficile après la guerre (le rationnement des Anglais, etc.).

Autant vous dire que l'émotion est plus que forte à la fin, lorsque les dernières lettres rapportent à Helene l'inéluctable.

Ce roman épistolaire possède un caractère universel qu'il faut mettre entre toutes les mains.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Tout commence le 5 Octobre 1949 lorsqu'Helene Hanff envoie une lettre à la librairie Marks and Co de Londres ( adresse: 84, Charing Cross Road). Helene est en effet à la recherche de livres anciens à bas prix (contrairement aux prix considérables demandés par les librairies américains), disponibles en Angleterre où les propriétaires se débarrassent de leurs vieilleries. Cette New Yorkaise, vive, passionnée de littérature, qui se considère comme « écrivain sans fortune » va alors commencer, sans l'avoir prévu, une correspondance « continentale » entre la Grande Bretagne et l'Amérique. Correspondance faite avec Frank, libraire à Marks and Co, mais aussi avec d'autres personnes, que ce soit les collègues de Frank, sa famille ou sa voisine !

Ecriture formelle, familiarisation, envois de cadeaux, de recettes culinaires… Une évolution peut clairement se lire au fur et à mesure que le temps passe, durant ces vingt ans.

J'ai aimé le personnage d'Hélène Hannf, cette amoureuse de livres d'occasion, qui écrit ses lettres comme elle parle : familière et sûre d'elle. Elle sait ce qu'elle veut et le fait vite comprendre. Mais son caractère audacieux permet aussi la naissance de cette amitié entre elle et les auteurs des autres lettres.

Il est aussi intéressant de voir, par ces lettres, la situation qui diffère entre l'Amérique et l'Angleterre. La correspondance commence alors que l'Angleterre est encore rationnée malgré la fin de la guerre. L'envoi de colis se fait alors naturellement de la part d'Helene, et ceux-ci sont accueillis comme de vrais trésors de la part des membres de la librairie !

Lien : http://voldelivre.canalblog...
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Un petit livre pioché au gré du hasard à Bucabook, Bucarest. La couverture avec cette devanture m'a rappelé la librairie "La Page" à Londres.
J'aime le temps des lettres qui mettaient des jours voir des mois à arriver à destination et toute cette impatience qu'elles suscitent. J'ai connu ces moments où le coeur ❤ s'emballe à la vue d'une écriture si particulière et si chère. Une simple feuille de papier qui donne un sens à la vie, des mots qui construisent un rêve de bonheur mais aussi des mots qui le mettent en pièces.
Aujourd'hui, tout est rapide. Les messages instantanés ne laissent aucun sentiment naître, croître et grandir dans un coeur qui palpite de joie, de larmes et de doute.
Pour cette raison, j'ai choisi 84, Charing Cross Road de Helene Hanff afin de retrouver l'émoi d'une correspondance.
A travers les écrits d'Helene de New York et des réponses venant de la librairie "Marks & Co" de Londres, on est plongé dans deux mondes reliés par la passion des livres et de la lecture. Par ces lettres, on découvre les affres de la guerre, le manque de tout et l'attente. Les années passent et des liens se tissent et se renforcent par les mots et les gestes de par et d'autres du monde. Des bouts de vie se révèlent petit à petit.
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