Magic Cottage

J'apprécie beaucoup James Herbert. J'avais été emportée par sa trilogie des Rats qui me laisse un souvenir marquant depuis plusieurs années. C'était une bonne histoire d'horreur avec des scènes descriptives et très graphiques, une idée de base simple qui a mené à un récit post-apocalyptique, rien que ça. J'étais donc confiante en choisissant un autre de ses romans : Magic Cottage, plus dans le Fantastique que dans l'horrifique.

Là aussi l'idée de base est simple et efficace : un couple emménage dans une bâtisse au passé mystérieux et se retrouve confronté à des choses qui le dépassent. Une histoire de magie et de maison hantée classique au premier abord, mais qui pouvait avoir son charme vu le talent de l'auteur. Pourtant, je n'ai pas été si emballée que ça.

Le couple, Mike et Midge, était plutôt sympa : ils sont ensemble et s'aiment follement depuis des années donc pas de romance naissante à la con. Par contre, Midge m'a porté sur les nerfs, à ne jamais écouter Mike. Elle n'en fait qu'à sa tête alors qu'il semble le plus pragmatique des deux et que les années ensemble, à être fusionnels, sont une preuve qu'il veut son bien et ne fait rien pour lui nuire. Je comprends qu'il fallait de l'opposition afin d'avoir deux points de vue sur les événements qui leur tombent dessus, mais elle était quand même bien horripilante. Et puis Mike qui n'arrête pas de dire que Midge ressemble à une enfant et qui parle de sa sensualité, relate leurs ébats passionnés, j'ai trouvé que ça s'accordait TRÈS MAL.

J'ai aussi trouvé les deux bien conciliants face à des gens qui, franchement, méritaient au moins de se faire rembarrer. La politesse, c'est bien, mais y avait quand même des ahuris qui allaient trop loin. Quand des gens se révèlent louches ou collants, faudrait quand même réagir. En gros, les comportements et réactions des personnages m'ont gonflée, la plupart du temps.

Quant à l'histoire en elle-même, j'ai apprécié la lire, avoir les révélations au compte-gouttes, comprendre dans quoi Mike et Midge se sont embarqués. La description du cottage, de la flore alentour, des oiseaux qui se perchaient aux fenêtres et de l'écureuil qui s'invitait, ajoutaient au côté magique. Il ne manquait qu'une chanson pour que ça fasse Disney. Par contre, j'ai trouvé le dernier pan et la fin complètement WTF. J'aurais préféré quelque chose de moins grand-guignol, c'est complètement parti en vrille mais au moins ça a eu le mérite d'être surprenant.

Je recommande si vous voulez découvrir l'auteur mais que vous n'aimez pas les récits horrifiques. Franchement, ça passe dans les deux cas. Par contre, si vous cherchez de l'horreur, intéressez-vous à la trilogie des Rats.

Gramarye, nid d'amour pour couple romantique et où les enfants pourront s'en donner à coeur joie, c'est ce que nous promet ce livre lorsqu'on en tourne les premières pages. Midge, illustratrice, et Mike, guitariste, s'y sentent tellement bien qu'ils se mettent à faire des prouesses dans leur domaine respectif. Des animaux à l'accueil, on est chez Disney ! Les gamins sont enchantés. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
On regarde trois fois la couverture et le nom de l'auteur pour vérifier que c'est bien un James Herbert, des fois que... et qu'on n'est pas tombé sur une romance ou un filgoude (toujours des fois que...), un malentendu est si vite arrivé.
Mais comme on est pas tombé de la dernière pluie, on commence à angoisser rien qu'à voir ce bonheur plus que suspect. Cette pièce verrouillée à l'étage par exemple, qui m'a rappelé Trauma, film introuvable de nos jours, et c'est vraiment dommage, une cave... c'est toujours suspect, une cave, non ?
Et puis des événements vont se produire, des créatures qui n'existent pas surgiraient ? Implossible, puisqu'elles n'existent pas. Et elles ne peuvent pas influer sur le comportement des gens, n'est-ce pas ? Raison pour laquelle Mike n'y prête pas plus attention que ça. Sa petite famille devient un peu caractérielle, mais un cottage isolé, la nuit, leur imagination leur joue forcément des tours.
L'histoire est crédible, l'ambiance pesante à souhait et l'angoisse nous submerge. Amateurs de frissons, vous y trouverez votre compte.

Mais que j'aime James Herbert mon dieu! Je trouve qu'il sait toujours trouver les mots justes pour créer une ambiance vraiment pesante, avec des frissons garantis...

Vous avez déjà lu le vire, vous avez déjà vu le film... Mais si, vous savez bien : un jeune couple trouve la maison de ses rêves, la femme est aux anges, l'homme est ravi mais garde la tête sur les épaules. Ils emménagent, leurs gamins (en général une fille et un garçon) cavalent en rient dans les pièces vides... Mais nous, bien sûr, nous savons qu'il y a quelque chose de sinistre dans cette baraque, parce qu'on a lu le quatrième de couverture et sorti notre fric. Tout doucement, des CHOSES commencent à arriver. tout en haut du vieil escalier aux marches grinçantes, il y a un truc bizarre dans une pièce fermée à double tour, ou bien quelque chose se tapit dans la cave, qui n'est peut-être d'ailleurs que la portes des Enfers elle-même. Bref vous voyez le topo. Au début, le père ne se rend pas compte que sa petite famille est en train de péter les plombs. Lui, il ne croit pas au surnaturel, aux trucs qui surgissent de la nuit... Quant aux vampires, çà ne peut pas exister, bien entendu. du moins jusqu'au jour où 'il lui arrive quelque chose. Et là, c'est l'enfer qui se déchaîne... Vous connaissez la suite aussi bien que moi. Et bien mon histoire, c'est un peu la même chose, mais différent. Vous allez voir...

En ce qui concerne ce roman en particulièrement j'ai adoré visiter Gramarye, et être absorbée par l'atmosphère magique de la propriété. Cà m'a même donné l'envie de posséder un cottage. J'ai un peu moins apprécié la partie synergistes, je dois avouer que je n'ai toujours pas rsè bien compris ce qu'ils venaient faire là dedans... Cependant j'ai été angoissée du début à la fin, mais aussi émerveillée par la beauté des lieu et des visiteurs de ce petit coin de paradis!
Lien : http://lovelybook9.blogspot...

L'auteur nous prévient d'emblée: ce ne sera pas une histoire de maison qui craque et de fantômes. Effectivement ce n'est pas que ça mais un peu aussi ça! La magie peut-elle vraiment exister et être neutre en soi, tributaire des mains qui la manipule? Voici la question ultime que pose ce roman, de joli façon, avec des personnages attachants, une trame crédible qui gagne en intensité à chaque chapitres. J'ai aimé cette approche, à la fois originale et conventionnelle. Ça n'a pas l'ampleur de “Shining”, ni l'horreur glaçante de “Amityville”, mais c'est efficace coté frisson, bien emballé, bien raconté, sans détours inutiles et assez court. En somme j'ai bien aimé et cette lecture m'a donné le goût de cet auteur.

Alors, un livre plus fantastique qu'horrifique. J'ai réellement apprécié la manière dont le narrateur déroule l'histoire et le côté féérique du cottage, à la limite du Disney avec les animaux qui viennent accueillir nos héros (mention spéciale pour Rumbo l'écureuil). le cottage est réellement bien décrit et je suis parfaitement parvenue à me le représenter. Bien entendu, une fissure finit par apparaitre dans cette histoire idyllique... La secte fait vraiment peur, il n'y a guère que Midge pour croire un seul instant en leur côté inoffensif. le tout reste bien rythmé et j'ai vraiment apprécié l'histoire même si la ranger dans le style "horreur" me semble un peu survendu


Ce que j'aime : la description du cottage, la secte réussie, Rumbo


Ce que j'aime moins : le fait que ce soit plus fantastique qu'horrifique


En bref : Un bon petit roman fantastique avec des personnages attachants


Ma note


6/10
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