Si à force d'être malmenée, la Terre se révoltait ?
Se basant sur la théorie de Lovelock selon laquelle la Terre se comporterait comme un organisme vivant, tout en s'en détachant,
James Herbert construit un récit qui dépasse le cadre de la science-fiction en y mêlant un soupçon de fantastique.
L'histoire se situe dans un futur suffisamment proche pour qu'elle se présente comme un présage que nous ne devons pas négliger. Si nous n'agissons pas plus vite, c'en est fini de notre vie telle que nous la connaissons et tout ne sera plus que chaos : tsunamis, tremblements de terre, éruptions volcaniques, geysers et j'en passe.
Mais la réalité n'a-t-elle pas rattrapée la fiction ?
Malgré les scènes de chaos, j'ai eu du mal à adhérer au message humaniste et écologique, aux personnages et à l'histoire même.
Pendant la majeure partie du livre, notre héros, Rivers, est un sceptique que rien ne semble pouvoir détourner de ses convictions cartésiennes, et brusquement, en l'espace d'une seule rencontre, en quelques lignes, le voici le plus fervent des croyants. Non pas en une religion mais aux mouvements profonds qui sous-tendent les événements catastrophiques qui se déroulent partout dans le monde et de son rôle dans ces événements...
La fin est dans la même veine, rapide, voire expéditive et pas des plus inattendues.