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EAN : 978B09P1RW97C
195 pages
Librinova (22/12/2021)
4.38/5   73 notes
Résumé :
Quand Louise voit sa mémoire d’éléphant prendre la poudre d’escampette, sa vie bascule.
Habitante d’un quotidien qu’elle ne supporte plus, elle jongle entre une mère tyrannique et un compagnon manipulateur, sans réussir à enlever ses œillères.
Il lui faudra un électrochoc, envoyé du ciel par son père défunt, pour faire voler en éclats toutes ses croyances et lui permettre d’affronter ses bourreaux.
Mais le chemin vers sa libération ne sera pas s... >Voir plus
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Je remercie chaleureusement Laurie Heyme pour l'envoi, en service presse, de son roman Les oeillères de l'éléphante.
Quand Louise voit sa mémoire d'éléphant prendre la poudre d'escampette, sa vie bascule.
Habitante d'un quotidien qu'elle ne supporte plus, elle jongle entre une mère tyrannique et un compagnon manipulateur, sans réussir à enlever ses oeillères.
Il lui faudra un électrochoc, envoyé du ciel par son père défunt, pour faire voler en éclats toutes ses croyances et lui permettre d'affronter ses bourreaux.
Mais le chemin vers sa libération ne sera pas sans embûches..
Les oeillères de l'éléphante est un très joli roman emprunt d'une grande sensibilité.
Louise est une jeune femme qui peine à trouver sa place. Elle a des oeillères énormes sur les yeux. Je ne la blâme pas, il est souvent plus facile de voir ce que l'on veut et pas ce qui est important pour nous. Cela fait des années qu'elles sont là ses oeillères, pourquoi changer les choses.
Louise n'a jamais digéré le décès de son père, et le jour anniversaire du décès de celui-ci elle fait deux découvertes qui vont bouleverser sa vie. Suite à ce choc, elle perd la mémoire.
Cette amnésie temporaire lui fait prendre un avion direction New York alors qu'elle a une peur panique de l'avion ! Elle va faire la rencontre d'une vieille dame adorable et se confier, ce qui lui fera le plus grand bien.
Les événements s'enchaînent, que je ne vais évidemment pas vous détailler. Louise nous emmène avec elle dans ce périple douloureux qu'est la résilience.
Il devient temps pour elle de se retrouver et de changer les choses. Mais arrivera-t-elle à vivre sa vie alors que depuis des années elle en est la spectatrice ?
L'histoire est très bien ficelée, la plume agréable.
Louise est une femme touchante, attachante, dont j'ai aimé suivre les aventures.
J'ai voyagé avec elle, j'ai frémis et j'ai parfois eu envie de la secouer un peu.. je l'avoue.
J'ai beaucoup aimé ma lecture et c'est avec plaisir que je le note quatre étoiles.
N'hésitez pas à le découvrir vous aussi :)
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Ce roman m'a énormément plu pour son écriture fluide, l'émotion intense que j'ai souvent ressentie au récit de ce parcours d'une combattante et parce qu'il rappelle que la vie est une succession de petits signes qu'il faut savoir saisir, de belles occasions à attraper au vol (lorsqu'on décide de garder les yeux bien ouverts…)

Petit résumé
L'histoire débute à un moment clé de la vie de Louise, jeune femme désemparée et accablée par un Mea culpa permanent. Après être passée à côté d'une vocation de journaliste, ce qui la condamne au dédain maternel, Louise vivote au sein d'un quotidien terne entre Ben, son mari carriériste et caractériel, et son propre job dans une bibliothèque où elle est exploitée par une directrice acariâtre. Son père, décédé dans un accident dix-huit ans plus tôt, lui manque terriblement.
Pour compenser les relations houleuses avec sa mère, et celles lointaines avec une soeur qui a choisi de s'exiler aux Etats-Unis et avec qui elle ne communique que par Skype, elle peut heureusement compter sur son amie et confidente Alice. Mais un choc va faire basculer ce fragile équilibre et entraîner une suite d'épreuves dont elle devra sortir victorieuse, pour enfin avoir accès aux terribles secrets qui ont toujours pesé sur son existence. Dotée d'une mémoire d'éléphant, elle ne peut que se souvenir pour son plus grand malheur de toute la cruauté qu'elle a dû endurer.
Un grenier aux souvenirs dans une maison bleue chargée d'un passé flou, une accumulation de non-dits, Louise va devoir mobiliser tout son courage pour aller à la rencontre de sa vérité.

Un style empreint de délicatesse et une profondeur introspective

J'ai été séduite par la grande sensibilité de l'écriture de Laurie Heyme, tant du point de vue de la narration en elle-même qu'à travers la finesse avec laquelle elle réussit à faire partager le ressenti de son héroïne.
La construction et le « découpage » soignés font progresser l'intrigue tout en distillant des informations au fur et à mesure, un puzzle intrigant qui rend la lecture entraînante grâce notamment au format des chapitres et à des passages visuellement très agréables (comme la découverte de New York, on s'y croirait !)
Le ton très juste est parfois empli de douceur, parfois plus dynamique avec beaucoup de notes d'humour attendrissantes, et aussi quelquefois âpre, ce qui m'a provoqué des petites pointes au coeur et des picotements dans la gorge.
J'ai aimé aussi les belles citations qui introduisent chaque début de chapitre, elles ont été choisies avec un soin évident…

Une intrigue qui porte à la réflexion sur notre propre vécu

Louise longe des précipices, côtoie des montagnes russes, et cette grande aventure qui s'offre soudain à elle souligne l'importance de ce que l'on transmet à ceux qui nous sont proches, ainsi que le poids de certains héritages familiaux.
L'intrigue se passe en deux temps, dans la première partie l'héroïne ne cesse de chuter sous le poids des trahisons, elle est en état permanent d'hypervigilance. Dans la seconde partie, elle tente d'apprendre à se relever. Elle est la proie de petits feux qui la consument mais qui pourraient donner naissance à de grands brasiers.
L'entourage familial de l'héroïne est toxique, et elle va avoir du mal à neutraliser toutes leurs flèches qui à chaque fois transpercent profondément son coeur, cette infantilisation dans laquelle elle est maintenue, qui ravive les blessures de ses cicatrices invisibles.
S'il y a des rebondissements étonnants, selon moi le suspense ne réside pas essentiellement dans une action constante mais dans la force que Louise doit mobiliser pour se débarrasser de ses encombrantes oeillères.
Et avant tout, l'histoire parle d'amour et de famille, de ces ambivalences et de ces rancunes qui peuvent engendrer plusieurs générations de chagrin.

Des personnages ambigus, une héroïne vraiment attachante

J'ai découvert tour à tour la propension de certains personnages à la perversité, à la manipulation, leur intransigeance et leur besoin de survivre en affichant leur réussite sociale. Et pour certains aussi, des élans de folie surprenants, des contrats implicites…
Louise a constamment peur de chavirer sur son frêle esquif, l'océan de son existence est bien tourmenté, elle manque de confiance en elle, et pourtant elle tente de se raccrocher de façon émouvante à des petits détails qui illuminent brièvement son quotidien, des rituels qui peuvent paraître dérisoires mais qui lui servent de points d'ancrage. Elle se sent pataude, maladroite, à l'image de l'éléphant, son animal fétiche. Elle est intimidée par le rayonnement agressif des autres. Il va lui falloir avoir recours à plusieurs formes de courage pour tenter de naviguer dans ces eaux troubles, mais sera-t-elle capable de réussir à s'en affranchir ?

En conclusion, un livre coup de coeur

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteure a mis en lumière des éléments psychologiques forts qui vont percer à jour les défenses de l'héroïne mais également celles d'autres personnages. Et aussi le fait que le premier adversaire à combattre n'est pas forcément l'autre mais celui qui peut être tapi en chacun de nous, en tout cas c'est l'un des messages que j'ai saisi à la lecture de cette oeuvre. Et on se rend compte que même lorsqu'on est passé à l'âge adulte, l'enfant qu'on a été ne se trouve jamais très loin sous la surface de nos apparences.
Je voudrais aussi souligner la pertinence de ce titre joliment trouvé et très évocateur, ainsi que le design de la couverture, en accord avec l'univers développé : les couleurs sont bien choisies, en harmonie, et j'ai aimé les traits du dessin, dont la jolie sobriété étudiée rappelle l'enfance ; le chemin qui se dilue et l'arbre qui essaime ses feuilles font écho à l'évanescence du destin.
L'histoire en elle-même est très belle, racontée avec talent. J'en ai déduit qu'il faut garder en tête que prendre de la hauteur sans craindre le vide est l'un des moyens pour pouvoir contempler certains désastres tout en s'efforçant de les résoudre.
Je remercie de tout coeur Laurie Heyme pour ce partage, et pour ce souffle vital que l'on sent enfler tout le long de l'histoire, pour ces scènes intenses qu'on traverse en apnée.
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• Nous allons suivre Louise, une jeune femme qui subit sa vie... Beaucoup d'entre nous pourrait se sentir concerné, n'est-ce pas? Louise traîne de ''belles'' casseroles avec elle, comme le fait que son compagnon et sa mère la rabaissent sans cesse, par exemple. Ou bien qu'elle n'ait jamais vraiment fait le deuil de son papa décédé, 18 ans plus tôt. Ou aussi que sa grande soeur a pris la poudre d'escampette de l'autre côté de l'Atlantique, l'abandonnant, en quelque sorte... Ce roman va nous partager son parcours afin qu'elle se libère de ses entraves, se libère de ses souffrances... Et si pour cela, il fallait perdre temporairement la mémoire? Et aussi, pourquoi pas apprendre quelques vérités?

• le début est assez introductif sur la vie de Louise, nous faisons connaissance avec elle, son tempérament, sa vie. Nous sommes directement plongés dans ses pensées, ses émotions, par l'intermédiaire d'une narration à la première personne du singulier, qui nous permet de s'attacher à elle plus facilement (ou aussi de vouloir la secouer, comme ça m'est arrivé quelques fois ^^ haha). Je m'attendais à un roman feel-good qui allait me rendre bien, une lecture légère... mais que nenni. C'est plutôt douloureux et triste, en fait. Si bien que ça m'a rendu un peu mal... (je suis sensible aux émotions ''négatives''). Clairement, l'autrice a bien su me faire partager les ressentis de son personnage principal.

• Je dois, malheureusement, bien avouer que je n'ai pas été 100% conquise par cet ouvrage, même si j'en garde du positif malgré tout. Certains événements ne m'ont pas forcément plu (je ne dirais rien pour ne pas spoiler), des réactions brutales - d'un point de vue extérieur - m'ont un peu déconcertée... Et puis quelques révélations qui finissent par devenir prévisibles, ainsi que des chapitres moyennement long, m'ont empêchés d'être totalement à fond dans le récit. Mais après tout, ceci n'est qu'une question de goût et n'enlève en rien la qualité de l'histoire. Cela ne m'a pas empêché de terminer ce roman en moins d'une semaine, roman qui se lit bien, avec une plume facile, touchante et agréable.

Comme je le disais donc, je vais retenir ce qui m'a le plus charmée. J'ai adoré les citations en début de chapitres, qui m'ont beaucoup inspirées. Aussi, nous devrions tous rencontrer une Masha dans notre vie! Comme quoi, certaines rencontres peuvent tout changer, et c'est très beau. Oui, ce roman - même si je n'ai pas été convaincue par tout - est beau, teinté d'espoir et délivre de jolies messages, de doux messages amers... Qui aime se regarder en face, prendre conscience de ce qu'il ne va pas, pour agir, pour bouger, pour se prendre en main? C'est difficile. Et cet ouvrage l'incarne bien. La dernière partie, enfin surtout l'épilogue, m'a énormément plu. Certaines paroles ont clairement fait écho en moi, et c'est pile ce dont j'avais besoin en ce moment. J'aurais aimé en lire plus, j'aurais aimé voir Louise durant ces deux années qui suivent certains événements, dans sa reconstruction, dans son cheminement vers le bonheur suite à certains secrets révélés. Je finirais par le fait que j'ai également apprécié les questionnements soulevés, lié à la famille.

• Pour conclure : si vous aimez les livres avec des secrets familiaux, ''Les oeillères de l'éléphante'' pourrait vous plaire. Si vous souhaitez aussi suivre une jeune femme cabossée par la vie, mais qui fera tout pour s'en sortir, comme elle le peut... Je vous le recommande. Soyez ouvert d'esprit, cependant, car certains événements le demande (selon moi). Je suis ravie d'avoir découvert la plume de l'auteure Laurie Heyme, il s'agit de son premier roman, et j'espère qu'il y en aura d'autres.

PS : Mon prénom, Audrey, est d'origine anglo-saxonne et signifie ''noble, puissante''. Est-ce que Louise aurait voulu être amie avec moi?! Haha! Si vous ne comprenez pas pourquoi je dis cela, partez à sa rencontre :)
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On ne voit bien que ce qu'on veut voir. Ainsi pourrait se résumer ce premier roman de Laurie Heyme publié chez Librinova. Une fois que j'ai dit ça, j'en ai dit beaucoup. Mais vraiment pas assez, vous en conviendrez.

On ne voit bien que ce qu'on veut voir. Seulement on a beau fermer les yeux de toutes ses forces, il arrive forcément un moment où ce qu'on se refuse à voir s'impose à nous. Et là, deux solutions. On l'affronte et, malgré les écueils, les déconvenues et la peine, on en sort grandi. Ou on l'accepte et on continue à souffrir, à encaisser jusqu'à la goutte finale.

Je ne vous dirai pas quelle solution choisit Louise, la jeune trentenaire personnage principal du roman de Laurie Heyme. Louise qui doit vivre avec une mère que toutes ses copines lui envient et dont elle seule connait la vraie personnalité. Louise qui vit avec Ben depuis bientôt 7 ans et qui en est encore à se demander ce qu'il peut lui trouver et si son trop séduisant compagnon ne resterait pas avec elle pour une tout autre raison qu'elle préfère ignorer.

Comme tout un chacun, Louise a connu des bons et des mauvais moments dans sa jeune existence. Elle porte en elle des souvenirs émus et amusés mais davantage de tristesse, de mal-être et de souffrance émotionnelle. Alors pour vivre au mieux, elle fait l'autruche, balaie d'un revers de main ce qui la ronge et l'empêche de s'épanouir. Ferme les yeux sur cette douleur qui l'habite depuis si longtemps.

Pour s'en accommoder, la jeune femme analyse les prénoms. le sien, Louise. Celui de sa mère, Marguerite. de son fiancé, Ben. Elle y trouve des explications qui semblent lui convenir. Pour un temps. Car vient le jour où la jeune femme est mise au pied du mur, où elle ne peut plus fuir la réalité, où elle doit s'affirmer pour arrêter de se débattre dans l'eau où elle se noie. Pour ne pas être complètement engloutie.

Ce qui m'a vraiment plu dans ce roman, c'est l'analyse psychologique des personnages. Ils sont d'une justesse impressionnante. Chacun agit avec son propre parcours, selon ses propres intérêts, selon ses aspirations personnelles et se révèle au fur et à mesure du récit.

J'ai beaucoup apprécié le caractère enjoué et la sensibilité de Louise. J'ai parfois eu envie de la secouer, et encore plus souvent de l'encourager, de la serrer dans mes bras, de l'assurer de ma confiance en elle face à tout ce qu'elle affronte et qui fait beaucoup pour une seule et même personne.

Curieusement, par le message qu'elle délivre, cette lecture trouve une résonnance en moi avec les romans de Dalie Farah, auteure que j'ai eu le grand plaisir d'écouter hier à ma médiathèque. Il y a une sorte de violence contenue, négligée, banalisée dans les mots de Laurie Heyme. Il y a du mordant, de la répartie. C'est vif et rythmé. Et en même temps il y a de la douceur, de l'humour, de la tendresse et de l'espoir.

C'est le premier roman de cette jeune auteure et, malgré quelques petits défauts, on y sent un vrai talent et une réelle envie. A encourager.
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Dans ce roman nous suivons Louise une jeune femme qui vit dans la tyrannie et la manipulation de ses proches. À la suite de ces relations toxiques, elle a totalement perdu confiance en elle au point de dire oui à tout et de s'oublier. La seule personne qui l'épauler était son défunt père. Depuis elle n'a de cesse de se sous-estimer, mais lorsque le jour de l'anniversaire de la mort de son père elle retrouve une mystérieuse enveloppe dans les affaires de son père, c'est le chaos. Parce qu'un malheur n'arrive jamais seul, lorsqu'elle rentre chez elle, elle découvre que son compagnon la trompe depuis un moment. L'accumulation de traumatismes l'emmène sur le chemin de l'amnésie. A l'aide de sa meilleure amie et d'une vieille dame qu'elle rencontre par hasard, elle va enfin réussir à tourner la page et devenir celle qu'elle aimerait être.
C'était une très belle lecture qui décrit parfaitement le long chemin de la résilience. On ressent la tristesse de Louise dès les premières lignes où l'on assiste, impuissant, à sa descente à l'enfer. Il faut toucher le fond pour enfin se révéler c'est exactement comment je décrirais Louise. Elle s'est mis des oeillères pour ne pas voir le pire, mais ce n'était que repousser l'échéance. L'auteure nous commence son récit dans une bulle de tristesse pour finir sur une note d'espoir et de lumière. La plume est d'une grande douceur et de grande sensibilité. J'ai apprécié l'exactitude des sentiments de Louise. On ressent la rancoeur, les regrets, les doutes puis la force et l'apaisement de cette jeune femme. J'ai aussi beaucoup aimé le final notamment avec le personnage de Marguerite que l'on arrive à « presque » pardonner.
Un beau roman sur le parcours d'une jeune femme dans l'acceptation de son destin, malgré elle, qui réussit à se relever et reprendre confiance en elle et en la fragilité de la vie et des relations.
Quand Louise voit sa mémoire d'éléphant prendre la poudre d'escampette, sa vie bascule.
Habitante d'un quotidien qu'elle ne supporte plus, elle jongle entre une mère tyrannique et un compagnon manipulateur, sans réussir à enlever ses oeillères.
Il lui faudra un électrochoc, envoyé du ciel par son père défunt, pour faire voler en éclats toutes ses croyances et lui permettre d'affronter ses bourreaux.
Mais le chemin vers sa libération ne sera pas sans embûches. Entre la découverte d'un secret de famille inavouable et un voyage au coeur de New York, Louise nous emmène dans ce périple douloureux qu'est la résilience.
Parviendra-t-elle, au milieu de tout ce tumulte, à se retrouver enfin ? Finira-t-elle par devenir l'actrice de sa vie, à défaut d'en être la spectatrice ?
Dans ce roman nous suivons Louise une jeune femme qui vit dans la tyrannie et la manipulation de ses proches. À la suite de ces relations toxiques, elle a totalement perdu confiance en elle au point de dire oui à tout et de s'oublier. La seule personne qui l'épauler était son défunt père. Depuis elle n'a de cesse de se sous-estimer, mais lorsque le jour de l'anniversaire de la mort de son père elle retrouve une mystérieuse enveloppe dans les affaires de son père, c'est le chaos. Parce qu'un malheur n'arrive jamais seul, lorsqu'elle rentre chez elle, elle découvre que son compagnon la trompe depuis un moment. L'accumulation de traumatismes l'emmène sur le chemin de l'amnésie. A l'aide de sa meilleure amie et d'une vieille dame qu'elle rencontre par hasard, elle va enfin réussir à tourner la page et devenir celle qu'elle aimerait être.
C'était une très belle lecture qui décrit parfaitement le long chemin de la résilience. On ressent la tristesse de Louise dès les premières lignes où l'on assiste, impuissant, à sa descente à l'enfer. Il faut toucher le fond pour enfin se révéler c'est exactement comment je décrirais Louise. Elle s'est mis des oeillères pour ne pas voir le pire, mais ce n'était que repousser l'échéance. L'auteure nous commence son récit dans une bulle de tristesse pour finir sur une note d'espoir et de lumière. La plume est d'une grande douceur et de grande sensibilité. J'ai apprécié l'exactitude des sentiments de Louise. On ressent la rancoeur, les regrets, les doutes puis la force et l'apaisement de cette jeune femme. J'ai aussi beaucoup aimé le final notamment avec le personnage de Marguerite que l'on arrive à « presque » pardonner.
Un beau roman sur le parcours d'une jeune femme dans l'acceptation de son destin, malgré elle, qui réussit à se relever et reprendre confiance en elle et en la fragilité de la vie et des relations.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
« Quels que soient vos coups durs, prenez l’uppercut en pleine face, relevez-vous et regardez-vous évoluer. Vous pourrez être fier de vous quand vous regarderez en arrière tout ce que vous avez eu la capacité de traverser. Nous avons tous un potentiel infini et inexploité parce que nous faisons de mauvaises rencontres qui nous guident vers de mauvais choix. Mais nous avons tous la capacité de nous en délivrer. La vie est bien trop courte pour se résigner. »
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La vie est un difficile combat. Quand on vient au monde, personne ne nous
prévient. Personne ne nous met en garde sur ce que nous allons devoir affronter. Nos parents, ces personnes censées être adultes, ne prennent pas conscience que tous leurs actes ont des conséquences directes sur nous, leurs enfants.
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J’avais fait l’autruche, comme beaucoup sans doute. Nombreux sont ceux qui mènent une existence dans laquelle ils ne se reconnaissent pas mais qui, par peur d’affronter les choses, préfèrent en être les spectateurs bien plus que les acteurs.
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« La vie, trois petites lettres de rien du tout.
Des moments prometteurs de l’avenir qui basculent dans le passé en une poignée de secondes. Pas le temps de saisir l’instant présent qu’il n’est déjà plus. »
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« On ne peut pas changer tout ce que l’on affronte. Mais rien ne peux changer tant qu’on ne l’affronte pas. » James Baldwin.
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