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Les aventuriers de la mer - Intégrale tome 3 sur 3

Véronique David-Marescot (Traducteur)
EAN : 9782756401683
847 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (10/06/2008)
4.54/5   218 notes
Résumé :
Enfin libérée de son cocon, Tintaglia peut désormais survoler le désert des pluies et observer tous ces petits humains qui s'agitent sous elle : Malta, qui s'acharne à fendre les flots acides du fleuve sur un bateau en décomposition ; Althéa et Brashen, partis en mer à la rescousse de la Vivacia, la vivenef de la famille Vestrit volée par le pirate Kennit ; Ronica, qui seule se dresse face à ceux qui accusent les siens d'être à l'origine du chao régnant à Terriville... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Comme je l'avais pressenti dans le tome précédent, j'ai pris beaucoup plus de plaisir à lire ce 3e tome d'intégrale (ou intégrale du tome 3 vu qu'à la base, il s'agit d'une trilogie). Après une longue mise en place, on entre enfin dans la partie la plus intéressante.

Tous les membres de la famille Vestrit sont séparés et luttent pour survivre. Ils sont peu épargnés par les épreuves. Hobb n'y va pas souvent avec le dos de la cuillère.

D'un côté j'étais contente qu'elle « répare » le mal fait à Hiémain mais d'un autre, j'ai trouvé cela un peu surréaliste. La place de la femme m'a fait tiquer à plusieurs reprises. Je déteste les et celles où les femmes doivent se soumettre pour survivre.

Quoi qu'il en soit, dans l'ensemble j'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai aimé la complexité des personnages et surtout de découvrir les liens entre les serpents, les vivenefs et les dragons.

Les révélations se suivent et toutes les pièces du puzzle se mettent en place. À plusieurs reprises, j'ai été vraiment surprise par l'évolution des personnages ou de l'histoire en elle-même.

Je regrette un peu la fin ouverte Par contre,

Je n'ai pas bien compris le rôle joué par Ambre, son personnage reste pour moi un mystère.

Mille mercis à Srafina pour m'avoir embarquée dans cette LC à long terme. Rendez-vous l'année prochaine pour le 2e cycle de l'Assassin !




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3ème et dernière intégrale des aventuriers de la mer, ces trois derniers tomes de la saga sont plein de fureur et d'action. de révélations aussi bien sûr.
Autant les premières intégrales nous racontaient l'histoire, les caractères, les pensées des principaux héros, les descriptions étant nombreuses, ici nous assistons à l'épilogue de leurs aventures avec une action virevoltante et dynamique.
Où Tintaglia, la dragonne dernière héritière des seigneurs des trois règnes, montre son visage et son autorité. Ses souvenirs la portent à secourir ses frères serpents perdus au milieu de la vaste étendue de mer. Car ce sont eux l'avenir de la race perdue des dragons. Des millénaires ce sont passés, l'histoire et les lieux des cités perdues ont été oubliés. La géographie même des cités a été profondément modifiée. Tout a été englouti, tout a été ravagé par l'eau. Les montagnes disparues sont à présents des petites îles tenues par les pirates.
Les pirates justement avec Kennit, le « roi » des pirates, celui qui vient au secours des esclaves et défend ses territoires des chalcédiens et autres marchands qui le trouvent bien encombrant. Kennit n'est pas pas un homme très fréquentable, il est adoré de ses hommes et des esclaves, mais l'homme en lui même est une bête sauvage prêt à tout pour avoir ce qu'il veut. Il veut une vivenef, ce sera Vivacia, le navire de la famille Vestrit. Il veut Hiémain, l'héritier de la famille. Tout lui réussit, la chance est de son côté. Mais cela durera-t-il ?
Il y a aussi Parangon, vivenef lui aussi, bateau fou qui a énormément de secrets, il y a Brashen et Althéa qui se perdent et se retrouvent, il y a Reyn du désert des pluies et Malta Vestrit tout deux touchés par le dragon Tintaglia à qui ils doivent leur transformation physique. Les couples s'aiment et se soutiennent. Chacun d'eux à son destin tout tracé, et Ambre est là pour démêler tous les fils imbriqués qui mènera à ce qu'il doit être.
Comme les précédents tomes, j'ai adoré lire ceux-ci. L'action est beaucoup plus présente, on découvre les secrets des vivenefs, des dragons, des cités englouties. Et bien sûr l'âme et les souvenirs des dragons sont au rendez-vous.
Robin Hobb, nous livre ici encore une bien belle saga dans la continuité de l'Assassin royal. Je l'ai déjà lu il y a fort longtemps, mais contrairement à l'époque, je connais mieux les tenants et les aboutissants de l'histoire et tout s'imbrique à merveille entre les deux mondes : ceux du Nord et ceux du Sud, entre les Six-Duchés et Terreville/Jamaillia.

Merci à toi Fifrildi pour ses bons moments de partage au travers de nos lectures communes concernant ce monde foisonnant. L'aventure n'est pas encore finie, il nous reste encore de nombreux tomes à lire. Les prochains seront la suite de l'Assassin royal deuxième partie. L'année prochaine sera encore bien chargée ;-)
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Pour la première fois depuis des siècles, un dragon plane au dessus du Désert de la Pluie. Libérée par Malta et Reyn, Tintaglia a enfin pris son essor et toise avec mépris tous ces petits humains emberlificotés dans les fils de leurs existences trop courtes. Car il faut dire une chose à propos des dragons, c'est que la gratitude ne les étouffe pas ! Pourtant, tous auraient grand besoin d'un coup d'aile, d'Althéa et Brashen lancés à la reconquête de la vivenef Vivacia à Malta dérivant sur un fleuve corrosif dans une coquille de noix, en passant par Ronica confrontée aux ravages de la guerre civile dans sa chère cité de Terrilville. Nous sommes arrivés à l'embranchement entre deux avenirs. Dans l'un, Terrilville survit tant bien que mal et les Seigneurs des Trois Règnes repeuplent les cieux. Dans l'autre, le chaos se déchaine, entraînant la perte de la cité des Premiers Marchands mais aussi celle de Jamailla et peut-être même l'extinction totale de la race des dragons.

J'avoue, j'ai eu un peu mal au coeur en tournant la dernière page des « Aventuriers de la Mer ». Cette saga m'a accompagnée pendant trois mois, quoique entrecoupés de longues pauses, et je m'y suis tant immergée que j'ai eu le plus grand mal à passer à autre chose. Je me suis profondément attachée à certains personnages et en ai détesté d'autres cordialement, mais aucun ne m'a laissé indifférente. J'ai bien pesté sur quelques détails ici et là, mais peu souvent et, franchement, quelle saga de fantasy peut-elle se targuer d'être sans défaut ?

Ce dernier intégral est très satisfaisant sur de nombreux points. Les différents fils narratifs convergent enfin et se rassemblent pour former un final de haut vol réunissant tous les principaux protagonistes de la saga. C'est également un plaisir de voir des personnages séparés depuis le début du récit se retrouver après bien des épreuves et constater avec stupeur les changements intervenus chez leurs proches. Certains protagonistes ont tant évolué – je pense notamment à la jeune génération : Hiémain, Malta et Selden – qu'ils ne présentent que peu de points communs avec leur caractérisation initiale. Peu de questions et de mystères sont laissés sans réponse, permettant à cette saga de former un tout autonome, pouvant être lu indépendamment des autres séries créées pour l'auteur. En prime, ce dernier opus satisfera ceux qui ont trouvé les deux premiers tiers de la saga trop pauvres en action : batailles navales, combats de serpents et de dragons, abordages… Il y en a pour tous les goûts et bien difficiles seront ceux qui ont ressortiront désappointés.

Bon, tout ça sent un peu trop son happy ending, comme pour la plupart des sagas de Robin Hobb. Certains personnages franchement haïssables meurent très commodément, permettant ainsi à leur entourage de continuer paisiblement leur vie sans eux. C'est un peu trop facile, mais on est si satisfait de les voir disparaître que l'on se montre peu tatillon sur la question. Et puis, honnêtement, la plupart des personnages ont tellement encaissé pendant les quelques 2500 pages de la saga que l'on est ravi de les voir accéder à un peu de bonheur. Ces temps-ci, l'optimiste n'est pas à la mode en fantasy et, à petites doses, c'est toujours très agréable.

En conclusion, j'ai trouvé « Les Aventuriers de la Mer » mieux rythmé et plus égal en qualité que les aventures de Fitzounnet (que j'avais déjà beaucoup appréciées), en reconnaissant cependant que l'alternance des points de vue est beaucoup plus facile à gérer pour un écrivain qu'un unique narrateur, ce qui donne à « L'Assassin Royal » le désavantage de la prise de risque. Ne me reste plus qu'à régler un grave dilemme : vais-je me jeter aussitôt sur la saga suivante, « La Cité des Anciens », ou vais-je attendre patiemment sa sortie en intégral J'ai lu pour ne pas dépareiller ma bibliothèque ? Grande question…
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J'éprouve d'immenses regrets à refermer ce troisième tome. Les personnages vont me manquer. L'univers va me manquer. Les intrigues vont me manquer.

Quand je pense au chemin que les personnages ont parcouru, j'en reste bouche bée. Les épreuves ont entrainé la maturité pour les uns, la folie pour les autres. Malta, prisonnière d'une barque sur le fleuve des Pluies avec le Gouverneur Cosgo et sa Compagne Keki, devient une femme. Une vraie. Une qui en a dans le soutif. Une qui apprend à prendre des décisions. À voir plus loin que le bout de son nez.
Son destin est absolument fantaisiste, quand on y pense. Petit récapitulatif de la fin du deuxième tome : la ville où elle vivait a subi une guerre civile ; son fiancé a profité de la panique générale pour l'enlever ; une fois dans le désert des Pluies, elle explore les ruines de Trehaug, appelée par une voix étrange qui est en fait une dragonne enfermée dans son cocon. Possédée par son esprit, elle lui permet d'éclore, faisait pratiquement s'effondrer sur elle la cité engloutie. Elle arrive à s'enfuir grâce aux souvenirs des Anciens morts et sauve du même coup le Gouverneur et sa favorite. Mais ils émergent du mauvais côté de la ville et doivent prendre un canoë pour tenter de rejoindre Trois-Noues. Ils doivent faire vite : les eaux du fleuve sont acides et rongent le bois.
Au début de ce volume, on apprend que le courant est trop fort, qu'ils dépassent la cité sans pouvoir s'y arrêter. C'est alors que Malta fait ses dernières prières qu'un navire chalcédien les intercepte. Que fait-il sur le fleuve ? Keki, Chalcédienne de naissance, connaît parfaitement les us et coutumes de ce peuple et est la seule à pouvoir sauver Malta d'une vie d'esclave.
Les épreuves font de Malta une femme forte, déterminée à survivre. La petite peste qui méprisait toute personne n'ayant pas sa superficialité est morte. Et j'en suis très heureuse. Elle commence à avoir de véritables sentiments envers Reyn – bien plus profonds que l'attirance intéressée qu'elle éprouvait pour Cervin Trell.
Peut-être parce qu'elle est tout simplement devenu quelqu'un de plus profond…

De leur côté, Althéa, Brashen et Ambre ont décidé, avec le concours de Ronica et Keffria, de remettre le Parangon à flot, de réunir un équipage et de tirer Vivacia des griffes de Kennit. Le projet est semé d'embûches : Parangon est bipolaire, navigant entre le cynisme, le pusillanime, et la rage. Entre ces trois états, quelques fois du calme. Il faut sans arrêt l'apaiser, l'empêcher de peser sur le moral des matelots, assurer la cohésion de l'équipage – et la position de lieutenant d'Althéa n'est pas pour arranger les choses, dans cet univers si machiste. C'est incroyable de voir ce qu'elle est obligée de faire pour être traitée avec respect.

Kennit, Etta et Hiémain, pour leur part, cohabitent encore. Le pirate a un nouveau projet : faire en sorte que le jeune garçon et sa compagne aient un enfant. Enfant qui lui permettrait de continuer à naviguer avec Vivacia et qui sera beaucoup plus manipulable que Hiémain.

En somme, ce troisième volet est le bouquet final de la trilogie – celui que j'ai lu avec le plus de gourmandise. Robin Hobb apporte toutes les réponses aux questions que je me suis posées : pourquoi la personnalité de Parangon est aussi instable , qui est Ambre, quel est son objectif…


Sérille et Tintaglia m'ont grandement déçue dans leur évolution. Sérille, cédée par le Gouverneur comme jouet sexuel pour le capitaine du navire, devient obsédée par le pouvoir et par l'idée de ne plus jamais laisser un homme diriger sa vie.
D'ailleurs, l'empire de Jamaillia ne compte-t-il que deux cités ? Jusqu'où s'étend-t-il ? Pourquoi Chalcède n'essaye jamais d'attaquer par la voie terrestre ? Y-a-t-il des montagnes infranchissables ? Est-ce le fleuve acide qui les empêche de passer ?
Quant à Tintaglia, elle fait preuve d'un orgueil démesuré et d'une grande stupidité face aux flatteries. Surtout pour une créature dont les souvenirs et la sagesse remontent à plusieurs millénaires. Sa fâcheuse tendance à prendre les humains pour des serviteurs est pénible, voire clichée. C'est trop facile.

Un autre petit détail qui m'a agacée, c'est le fait qu'on insiste autant sur la ressemblance physique entre Althéa et Hiémain. Les proches du jeune homme s'extasient sans cesse : « C'est Hiémain, mais avec un corps de femme. » Faut pas exagérer, ce ne sont pas des jumeaux ! C'est une tante et son neveu, bon sang ; même des frères et sœurs ne se ressemblent pas comme ça.

Pour moi, Les Aventuriers de la mer se situe au-dessus de L'Assassin royal en termes de qualité. La principale raison ? On suit plusieurs personnages et il n'y a pas de narration à la première personne du singulier. J'ai trouvé qu'il y avait moins de longueurs ; on passe d'un narrateur à l'autre assez facilement et on a beaucoup moins de temps pour s'appesantir sur les souffrances des uns et des autres. C'était le gros défaut de Fitz : il a le profil d'un martyr. Il broie du noir, ressasse son malheur et n'essaye pas d'aller de l'avant. Dans cette saga, on est scandalisé du manque d'empathie de certains, qui causent d'énormes torts aux autres. On est ballottés de personnages en personnages, d'événements en événements. Incrédules et fascinés face à la cruauté humaine.
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Voilà la fin pour la trilogie des Aventuriers de la mer ! Conformément à ce que promettaient les 2 tomes précédents, les personnages, les événements ont convergé vers un même instant pour se réunir face aux grands changements de leur monde. J'ai suivi avec plaisir les personnages introduits dès le T1, leur évolution crédible, rarement douloureuse, vers les figures que l'on rencontre dans la suite de L'Assassin Royal. Parce que, oui, j'ai lu les 3 trilogies sur Fitz avant les ADLM alors je connaissais déjà Hiémain, Althéa, Brashen, Etta, Maltra, Reyn... Il y a eu des avantages et des inconvénients à lire les ADLM en dernier, alors qu'on conseille de lire cette trilogie juste après celle de L'Assassin Royal. Mais je ne les avais pas sous la main à l'époque, alors je ne m'y étais pas attardée. D'un côté, je savais donc ce que devenaient les personnages et les Vivenefs, certains rebondissements ne m'ont autant touchée que prévu. de l'autre, j'ai pris un plaisir immense à assister à l'envol de certains personnages, à les suivre dans leurs victoires et leurs échecs. Longtemps, je me suis demandé comment tel ou tel personnage pourrait devenir celui que j'avais rencontré plus tard. Puis les chapitres avançaient, les événements convergeaient et la destinée se mettait doucement en place sous mon nez.

Les personnages, c'est vraiment la clé des ADLM à mes yeux. Je n'ai pas été tant transcendée par ces histoires de Marchands, de navires, de serpents et dragons, de combats politiques… Je préfère l'ambiance de l'Assassin Royal pour le coup, plus sombre, moins prise de tête sur divers points. Mais les personnages des ADLM ont un charme particulier, c'est indéniable. Ce charme, ils l'acquièrent grâce aux PDV que R. Hobb leur offre. Plus de narrateur interne, chaque personnage important a le droit à des scènes de son PDV. On entre complètement dans leur tête, dans leur psychologie, dans leurs ressentis. Et Robin Hobb est merveilleusement brillante pour cerner la nature humaine et ses motivations. Elle se met aussi bien dans l'esprit d'un génie torturé par son passé et incapable de faire changer ses vices, d'une jeune femme en devenir passant d'une privilégiée insouciante à une future reine ambitieuse, de bateaux en proie aux doutes à cause de leur identité multiple, d'hommes égarés par la vie, perdus sur le chemin qu'ils souhaitent suivre et tant d'autres… Je reste franchement admirative de la façon dont R. Hobb parvient à nous faire comprendre ses personnages, à mettre les mots justes sur leurs motivations et leurs ressentis. Et ce T3 n'épargne pourtant pas nos protagonistes : ils sont tour à tour violeurs et violés, meurtriers et assassinés, esclaves puis capitaines, soumis puis conquérants.

La thématique très dure du viol et est beaucoup abordée dans ce tome, tant du PDV des hommes et des femmes, des victimes et des responsables. C'en est franchement glaçant, mais c'est aussi nécessaire je crois. Robin Hobb fait partie des rares auteurs femmes en fantasy de sa génération et nombre de ses confrères sont aujourd'hui décriés pour leur traitement pitoyable des femmes. Et pour leur manie du viol, souvent injustifié, toujours nécessaire à la femme pour s'émanciper, rarement puni. Bref, à pleurer. Mais Robin Hobb remet les points sur les i : les femmes sont les personnages les plus présents parmi les protagonistes des ADLM, ce sont celles qui évoluent le plus et le plus loin dans les responsabilités. Elles ne sont pas toutes épargnées par de terribles épreuves et si viol advient, il est porteur d'énormément de sens pour d'autres personnages. Il permet à certains d'entre eux de se dévoiler dans leur monstruosité, dans leur refus de la réalité. Pour moi, la trilogie des ADLM est résolument féministe, plus que L'Assassin Royal et que nombreux autres titres de fantasy. Et puis les femmes qu'on suit… quel plaisir de voir leur diversité, leurs volontés à chacune, leur émancipation et leur envol. Certaines étaient déjà libres au début de la série, mais d'autres étaient étouffées par leur famille, par leurs devoirs, par leur passé. Bref, c'est avec un soulagement au coeur qu'on referme le bouquin, en sachant que ces femmes-là ont changé le destin de leur monde. Petite mention spécial à Ambre/Le Fou qui est pour moi le personnage le plus complexe de tout l'univers de R. Hobb et qui aborde certaines thématiques qui étaient encore plus délicates que le féminisme avant les années 2000. Je ne spoile pas dans mes chroniques, mais, dans l'idée, on y parle d'identification du genre, d'amour romantique mais non sexuel… Bref, des notions encore plus rares en fantasy. Tout ça abordé avec la subtilité et l'ouverture de Robin Hobb (mais quelle femme, je l'admirerai éternellement).

Pour mettre un petit point de conclusion, je ne mets pas de meilleure note à ce bouquin, car certains passages auraient pu être raccourcis à mes yeux. Et que l'ambiance générale maritime n'est pas celle que je préfère. Mais ça reste de la très bonne fantasy évidemment !

Lien : https://littcentcinquante.wo..
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La vie n'est pas une course pour rétablir le passé. Et on ne doit pas se hâter non plus d'aller au-devant de l'avenir. Observer le changement, c'est ce qui rend la vie intéressante.
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Quand on a peur d'échouer, on a peur de quelque chose qui n'est pas encore arrivé. On prédit son propre échec, et par inaction, on s'y enferme.
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Il ne savait que trop à quel point la lame aiguisée de l'incertitude pouvait entailler l'âme.
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Quand le mal est fait, la faute et la culpabilité sont aussi vaines que l'excuse. Une fois qu'on a accompli un acte, on doit en supporter les conséquences.
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L'espoir, c'était une montagne trop raide à gravir. Elle redoutait de s'abîmer dans le désespoir quand l'espoir se révélerait vain. Elle vivait en suspens. Il n'y avait plus que cela désormais.
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