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EAN : 9782266335393
432 pages
Pocket (17/08/2023)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
"Mieux vaut la mort qu'une vie de honte".
France 98. Dans le 93, la guerre des bouffons est déclarée.

C’est l’histoire d’un adolescent du siècle dernier, élève timide au lycée Jean-Renoir de Bondy. Il pense s’assurer un avenir, mais se retrouve dans le camp des « bouffons », où les puissants dominent les faibles. Héritier de deux révolutions, la française et l’algérienne, du haut de son imaginaire, Idir décide que cela doit changer.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'ai choisi ce titre de la rentrée 2022, parce que le Bondy blog ça me parlait.

Et je n'ai pas été déçue du tout ! C'est un roman, un peu autobiographique ? En tout cas l'auteur aura très certainement puisé dans son enfance et adolescence pour nous raconter cette histoire de chevalerie moderne.

Le héros est un gamin issu de l'immigration algérienne, kabyle plus précisément, et on se trouve à Bondy, ville du 93 dans les années 90, avec toute la diversité de population qui y vit, et le gros problème, c'est l'école.
Pas tant par les instits puis profs un peu dépassés par ces gamins plutôt intenables, que par la loi des cités qui impose sa hiérarchie.
Le challenge, survivre aux brimades des plus vieux, et aux roustes des parents si jamais le bulletin scolaire est pourri.
Idir va se rebeller avec l'aide de ses amis pour plus de fraternité et d'entraide.

J'ai adoré la plume, très juste, émaillée du vocabulaire et des références de ces années là, j'ai remonté le temps. Je me suis marrée comme une baleine par moment, mais j'ai eu aussi beaucoup de tendresse pour ces mômes, car la justesse du propos est toujours d'actualité.

Un excellent moment de lecture, et pour moi, un premier roman très réussi!
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Bonsoir,
Merci à l' Agence La Bande et à Clique pour l'envoi de « la guerre des bouffons » d' Idir Hocini.
Une tranche de vie dans une banlieue parisienne. Nous allons suivre l'auteur de l'école primaire au lycée, dans ses relations avec les autres, les filles, son frère, ses parents. Nous allons vivre avec lui dans cette banlieue dans les années 80-90 et revivre certains grands moments.
Idir pense que les gens doivent s'entraider et que les faibles doivent être aidés. Il doit être le chevalier. Un livre extrêmement plaisant à lire. On plonge dans le 93 avec les bandes d'ado, les rebelles, les caïds. On se bat avec Idir pour sauver le monde par la gentillesse, on tremble avec eux lorsqu'ils doivent affronter les autres bandes. J'ai passé un excellent moment.

Quatrième de couv. ''Mieux vaut la mort qu'une vie de honte.''

France 98.
Dans le 93, la guerre des bouffons est déclarée.
C'est l'histoire d'un adolescent du siècle dernier.
Au lycée Jean-Renoir de Bondy, comme partout dans l'univers, les puissants dominent les faibles.
Idir est l'élève le plus timide de la ville.

En empruntant la filière scientifique, il pense s'assurer un avenir, mais il se retrouve dans le camp des bouffons. Introvertis, têtes d'ampoules et mal dans leur peau, intronisés idiots du village par la plèbe. La voie royale pour se faire humilier à la récré par l'élite, belles gens des pavillons ou noblesse d'épée des cités.

Héritier de deux révolutions, la française et l'algérienne, du haut de son imaginaire, Idir décide que tout cela doit changer.
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Le petit Nicolas façon Bondy

Dans ce récit (autobiographique ?), on suit Idir, un adolescent d'origine kabyle qui a grandi dans les années 90 à Bondy. Idir, c'est un gamin qui rêve des Etats-Unis, il adore les mangas du club Dorothée et jouer à la console avec ses potes. Il rêve d'être populaire mais ne l'est pas vraiment. Il est plutôt timide et gentil et se retrouve classé dans le camp des "bouffons" càd ceux qu'on martyrise à la cour de récré. Qu'à cela ne tienne, Idir décide de renverser le rapport de force et de faire la révolution.

On est ici dans un roman d'ambiance qui mélange à la fois l'univers du Seigneur des Anneaux et du petit Nicolas. Sauf que les bêtises du petit Nicolas sont franchement beaucoup plus sages à côté de celles d'Idir et de ses camarades !

Ce que l'on retient inévitablement de ce roman c'est l'écriture de l'auteur : elle est avant tout très dôle et plutôt spontanée. J'ai apprécié retrouver les références des années 80/90 qui sont aussi les années où j'ai grandi.

On se retrouve plongé à Bondy, dans un univers où règne la mixite sociale, avec tout ce qu'elle apporte comme richesse. La ville de Bondy est divisé en territoires comme le Mordor du Seigneur des Anneaux. Chaque territoire est occupé par une bande différente (les caïds, les bouffons etc...) qui s'affrontera à coup de " à qui fera la plus grosse c*nnerie" pour reprendre le pouvoir et siéger sur le trône du Mordor.
Dans cette guerre, Idir se voit comme le chevalier servant les causes perdues et les plus faibles, ce qui en fait un personnage plutôt attachant.

J'ai passé un bon moment de lecture dans ce roman original et qui parlera sûrement aux amateurs du "Bondy blog".
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Pocket pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
La guerre des bouffons est un récit autobiographique où Idir Hocini nous raconte deux années de sa vie de lycéen à la fin des années 90. le terme de guerre des bouffons définit le conflit qui a opposé deux bandes d'adolescents du lycée de Bondy en Seine-Saint-Denis, les 2nde13 et la 1re S1 dont fait partie Idir. Il s'agit d'une quasi lutte de pouvoir. Idir, avec l'aide de ses amis, va déployer des trésors d'ingéniosité, ce qu'il fait depuis son plus jeune âge pour parvenir à ses fins : protéger les plus faibles afin que la domination ne soit pas celle qui est logique, naturelle.
Le récit alterne entre cette époque et des souvenirs plus anciens d'Idir. Il est truffé de références à la culture pop des années 80-90 et c'est un régal de les repérer. Surtout lorsqu'on est soi-même née au début des années 80… Certaines punchlines sont également irrésistibles.
Ce récit est un bon aperçu de ce que pouvaient faire des ados dans ces années-là où les téléphones portables n'existaient pas mais où l'énergie et l'imagination étaient débordantes !
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Petit frère n'a qu'un souhait protéger les défaillants
C'est pourquoi il combine à venger les plus sages contre les méchants
Assaillir pour amplifier façon transistor
C'est rusé et moins moche que de balancer des marrons sur les corps
A l'époque où grand frère était Benjamin
On respectait ses dire et suivait son chemin
Maintenant les poussins n'ont plus de respect, ils chahutent et insultent
Les rix éclatent chez les Bondynois
A 17ans il intègre la première de science et de raisonnement
On l'intimide mais il ne compte pas rester placide
Alors il devient un guide pour ces mathématiciens
Qui sont désormais protégés de jet de pierre
Petit frère veut un bon bulletin scolaire
Je ne crois pas qu'ils voulaient mal faire
Les profs c'est certain en convoquant la maman ont pensé que ça lui ferait du bien
Dehors devant ses copains il assure
Petit frère est l'élu de ces 4 murs

✂️Petit frère m'en a mis plein les yeux
Son combat vaut la peine, il est très glorieux
Petit frère je me suis lassée trop vite
Mais je me souviendrai de ce gamin de cité Idir, Petit frère
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les Bondynois, plantés à onze kilomètres de Paris, pile au centre de la Seine-Saint-Denis, se considéraient comme le coeur vibrant du 93. Le nombre maudit de la société française, à en croire les journaux télévisés - ils dépeignaient le quotidien de nos agglomérations périurbaines comme à peine plus agréable à vivre qu'au fin fond d'une favela de Bogota.
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Un Juif, un Arabe (c'est quand ça m'arrange), un Chinois, un Kabyle et un Portugais qui sautent dans une forêt de couteaux et de haches pour sauver la vie d'un Antillais : c'est aussi ça, la banlieue.
C'est surtout ça.
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Mon groupe apparaissait comme moins rebelle à l'autorité, moins relevé à la sauce samouraï du ghetto. Il était un poil plus représentatif de la diversité du peuple bondynois. Moitié pavillon, moitié cité, moitié chinois, moitié renoi : comme un arc-en-ciel courageux.
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On évitait avec grand soin la maternité de Bondy quand on avait un peu d'ambition pour ses nourrissons. Délit de façade sans doute, l'établissement délabré étant bâti au bord des eaux vert fluo d'un canal pollué, où il pouvait vous pousser un bras dans le dos après une petite baignade.
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Video de Idir Hocini (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Idir Hocini
Rentrée littéraire 2022 - La guerre des bouffons - Idir Hocini (Clique Éditions) .EAN 9782493865014
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