Soumission

Soyons honnête: je partais déjà avec un a-priori négatif sur ce livre, et sur son auteur, dont je n'avais jamais rien lu. Mais je suis obstinée, et je suis allée jusqu'au bout. Rien que ça mérite d'ailleurs un coup de chapeau à moi-même.

Parce que franchement, ce livre, ce narrateur, on dirait le gars un peu lourd qui t'attrape lors d'une soirée, atteint de diarrhée verbale sur des sujets qui n'intéressent que lui, et toi, parce que t'es sympa, et même si tu t'en moques, tu le laisses aller jusqu'au bout. Et huysmans, et sa vie ratée, et ses amours morts, et l'islam, même le sexe est ennuyeux dans ses mots.

Et puis ce style. Où tu te prends à réver que tu es prof, et que tu peux tirer un trait dans la marge annoté d'un "trop long", "maladroit", "où veux-tu en venir?".

Enfin, ces phrases de mille kilomètres, ce manque de points...Une ristourne sur les virgules peut-être?

Alors c'est ça un "grand auteur français"?? Désolée mais j'étais sur Corneille le livre d'avant, alors ça me déprime.

Et pourtant, ce qui a fait polémique, c'est le fond, pas la forme. Et pourtant Dieu sait qu'il fallait s'accrocher à la forme pour l'y atteindre. Et c'est bien ça, on y est allé, au fond. Ca aurait pu être intéressant, comme démarche, ce gouvernement musulman pour la première fois en France. Au lieu de ça, à part les bla-blas sur la polygamie, rien. Que dalle. Donc désolée, mais je ne lirais rien d'autre de cet auteur si c'est de cet acabit.

Une collègue me l'a prêté. Très curieuse de le lire suite à la virulente polémique qu'à suscitée ce livre.
Pour être franche, je n'ai pas accroché. L'écrivain m'a saoulé avec Huysman cité presque à chaque page.
Ensuite les scènes de sexes très cru n'apportent rien au récit sans parler de l'Islam qui est représenté de manière rétrograde. Bref, parvenue à le lire avec grande peine, j'ai décidé d'arrêter de le lire à la moitié du livre.
Bref, je n'ai mis qu'une étoile car trouvant ce livre sans intérêt je ne le conseille pas.

Roman de fiction politique, la Soumission de Michel Houellebecq se passe dans les années 2020'. La France élit son premier président musulman pour faire barrage au Front national.
Un universitaire spécialiste de Huysmans nous servira de mètre étalon dans une société qui glisse peu à peu d'une léthargie doucereuse à une soumission.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites depuis la publication de ce roman vendu comme scandaleux, qui plus est dans une actualité ultra violente.
En prenant un peu de recul, ce qui me reste de cette lecture est surtout un sentiment mitigé et d'inabouti. le dispositif de départ, pour casse gueule qu'il soit, est sans contexte intéressant voir excitant. Il y avait vraiment de quoi faire un grand et magistral roman social et politique. A l'arrivée, il faut bien dire que l'aventure fait pschitt tant le style est mou et les ressorts téléphonés. A trop lire Houellebecq, on en connaît les ficelles qui sont trop grosses et si peu travaillées pour être percutantes. A la fin, j'ai eu le sentiment d'entendre un vieil oncle un peu réact et ronchon, qu'on laisse divaguer à la fin d'un repas de famille, sans plus trop l'écouter ni lui accorder de crédit.

Dans la droite lignée des livres qu’on m’a prêtés et que je me félicite de n’avoir pas achetés, je viens de terminer le livre de Houellebecq : Soumission, paru en janvier à une période peu encline à recevoir ce genre de production.
Je ne reviendrai pas longtemps sur l’histoire, beaucoup d’entre vous l’ont déjà fait et ce n’est pas ce que je vais en dire qui convaincra les autres Babelionautes de s’y intéresser.
Un professeur de lettres d’une quarantaine d’années revient sur son parcours personnel, sa thèse sur Huysmans, et entre de nombreuses bouteilles, cartouches de cigarettes et séances de jambes en l’air, assiste à l’élection en 2022 d’un candidat musulman à la Présidence de la République Française. Au terme de péripéties aussi lassantes que consternantes, son ego sera plus fort que ses convictions et il reprendra ses cours à la Sorbonne après avoir embrassé la religion de Mahomet.

Je résumerai ma lecture en trois parties.
La première : autoportrait d’un exégète de Joris-Karl Huysmans, auteur de la fin du XIXe. Plus d’une centaine de pages sans réel intérêt, insipides et incolores, ponctuées de consommation effrénée d’alcool, de tabac et de baise (en français dans le texte), sorte d’introduction bavarde et ennuyeuse sur le métier de prof d’université et de l’ennui qui en découle.
La deuxième : après un premier tour de scrutin laissant en rade les partis mollement de centre droit et de centre gauche, le duel tant redouté voit s’affronter la candidate du Front National et celui de la Fraternité Musulmane qui finira par l’emporter à l’issue du second tour. Notre personnage, prend ses affaires et va se réfugier dans le Périgord sans raison réelle pendant plusieurs semaines.
La troisième : la soumission ; après d’interminables digressions sur l’installation du pouvoir islamiste dans le pays, avec des situations et des détails vaguement improbables (attention, je n’ai pas écrit impossibles), le héros (!) va se voir proposer par les élites de l’université de reprendre du service à la condition sine qua non de se convertir à l’Islam.
Je ne tomberai pas dans le piège de la prise de position pro ou anti-islamique développée par de nombreux pro ou anti-Houellebecq. Les idées proposées dans son bouquin le sont plus par remplissage que par idéologie personnelle, du moins, je l’espère. Présentant son livre comme une affabulation, Houellebecq s’en tire par une pirouette, pour nous livrer un texte où il enfile les lieux communs sur l’Islam comme des perles sur un collier ou les nombreuses partenaires de son personnage. Certains ont parlé de brûlot anti-islamique, d’autres d’œuvre visionnaire et terrifiante ; moi je n’y ai vu qu’un texte fastidieux, fade, sans ambition avec un semblant de regain d’intérêt aux deux-tiers du livre.
Je n’avais jamais lu de livre de cet auteur, et je ne pense pas que je recommencerai.
Si l’ensemble de ce qu’il a écrit est du même style, on s’étonnera moins que les prix littéraires soient davantage attribués aux maisons d’édition qu’aux écrivains, mais comme chacun a droit à l’erreur, peut-être que cet ouvrage est le joker qu’il ne fallait pas lire…
Je cause, je cause mais je ne pensais pas écrire autant de choses sur un bouquin aussi quelconque.

Je ne peux rien dire de ce roman, je n'en ai lu que 50 pages... L'écriture m'est totalement insupportable !!! Des phrases longues et bien trop pompeuses pour que je puisse me glisser dans l'histoire...
J'aurais essayé...

Bon , troisième (et dernière )tentative pour comprendre ce qui peut pousser de nombreuses personnes à considérer cet auteur comme un grand écrivain. Après « Extension du domaine de la lutte et « Plate-forme » , je me suis attelé (dur, dur) à « Soumission » . Résultat , un insondable ennui ! Au portrait désormais habituel du mec dépressif , dévident son dégoût de lui-même et des autres , s'ajoute des tentatives « d'analyse !!! » politiques ( aucune verve pamphlétaire simplement de la méchanceté) et religieuses encore plus mortelles si cela était possible. le style n 'est pas « blanc » mais carrément livide nourri du collage de citations caractéristique de cet écrivain. On rajoute à intervalles réguliers des scènes de cul (mais Dieu que la chair est triste ) , une apologie du porno , pour épater le bourgeois (il faut croire que ça marche encore). Quant à la vision de l'Islam véhiculée elle n'est qu'une longue suite de défonçage de portes ouvertes (l'Islam pour les Nuls + les écrits des théoriciens du grand remplacement ). Bref , je n'ai pas aimé et je m'interroge sur la puissance des médias qui ont crée cet artefact ainsi que les aptitudes de ceux qui le comparent à Céline ou à Proust !
Lien : https://andre.chiaroni@wanad..

Buzz, buzz ! le livre du moment est arrivé ! le nouveau Houellebecq, un auteur que je n'ai jamais lu (du moins ses romans), est entre mais mains. Polémiques comme à chaque sortie d'un Houellebecq, je m'attends à pas mal de moment de réflexion. Je sens que mon cerveau va chauffer. Un livre de politique fiction, j'en bave déjà ! Bon on va le dire tout de suite, au final c'était nul à chier.

Et oui au final, une politique fiction en arrière-plan qui ne sert à rien. Pourtant mis en avant en quatrième de couverture, pour vendre un livre sous scandale alors qu'il n'y a rien… du buzz… Il n'y a aucune réflexion à avoir étant donné que c'est complètement irréaliste. C'est surement une volonté de l'auteur, je ne comprends même pas les polémiques, c'est juste tellement gros qu'il n'y a même pas de débat à avoir, c'est une caricature et c'est limite écrit en police 72 dès le départ que c'est une CARICATURE.

Alors au final il reste quoi ? L'histoire d'un pénis vivant à Paris. Attends, relis la première de couverture… C'est bon ? Oui quoi on ne te parle pas de pénis ? On t'a donc menti sur l'objet… Oui ce n'est que ça, un mec en manque de cul, avec ses problèmes psychologiques dont je me fous complétement. Mais on comprend vite le pourquoi de l'arrière-plan politique : le cul et la polygamie. Allez s'il y avait un débat à avoir, c'est plus sur misogynie du personnage et la place des femmes dans le roman. Mais encore une fois ce n'est qu'un personnage.

On va être clair, pour moi ce n'est pas un essai, c'est surtout un très mauvais roman sans intérêt. Je me fous des beaux mots, je préfère m'attacher à l'histoire quand je lis un livre, alors je dirais que Houellebecq n'est pas fait pour moi (alors que j'avais adoré son essai sur Lovecraft). Oui je ne comprends pas ce buzz, cette polémique. Mais le pire c'est peut être qu'un livre qui ne sert à rien est encenser par les abrutis fans de Zemmour. Alors au final est ce que ça valait la peine ? Peine de le sortir et peine de le lire ?

Pour vous faire un avis, il faut le lire… Mais je vous le déconseille. Bon courage.

L'épopée actuelle de la farce (politique ici) a trouvé son dindon. Ni style, ni imagination comme d'habitude chez cet oiseau pas si rare, pauvreté du langage et inanité des situations, voilà le médiatisé welbecq qui sort son dernier ouvrage comme une poule se délivrerait d'un oeuf déjà cuit.

Je n'ai aucune envie de chroniquer ce livre.
Je le terminais mercredi au moment où... J'ai senti monter la nausée.
Ce livre comme l'autre avant lui nourrira certainement les extrémistes de tous bords. Il surfe sur la vague de peur et de rejet de la différence qui fait notre société aujourd'hui et je déteste ça.
Il n'est pas mieux écrit qu'un autre, n'est pas plus brillant qu'un autre et reprend les thèmes chers à Houellebecq.
Je n'ai pas aimé.

Merci de ne pas me donner de leçon de littérature pour me prouver que j'ai tort. Chacun ses goûts.

Cela avait pourtant bien démarré: beaucoup de pub, pour ne pas dire de tapage autour de ce roman, qui ont su attiser mon intérêt... une réelle et impérieuse envie de découvrir Houellebecq dont je n'avais jamais rien lu.... un titre intrigant voire percutant qui titille mon voyeurisme... et au final ???

J'ai lu sans parvenir jamais à entrer dans cette fiction, j'ai cherché qui pouvait bien être Huysmans et découvert que je n'avais rien perdu en ne sachant rien de lui (quoique...) , j'ai re-découvert que quelques scènes de sexe pouvaient redynamiser un roman politique mortellement ennuyeux, je n'ai pas compris comment des musulmans ont pu se sentir blessés par cet ouvrage...

J'ai survolé le dernier tiers du livre, pressée d'en finir avec cette réflexion vide et dénuée d'intérêt sur une potentielle islamisa-fiction de notre société....
Il faut bien que Houellebecq mange aussi....